HAGENSON & MAËLLE

Moi, mentir? T'es drôle toi... pas vrai?

Ah, Maëlle. Si seulement tu n'étais pas aussi impertinente, aussi impulsive. Tu peux vraiment être très mignonne tout comme t'es crises de colères permanentes te rendent dangereuses et infréquentable. Cependant, tu as beau t'en empêcher, c'est comme ça, tu ne peux pas changer ta nature. Soit les gens t'aiment comme ça, soit tu leur dis poliment - ou pas - d'aller se faire foutre et cela, juste parce que tu ne peux pas leur foutre un de tes petits poings dans le visage. Tu te le reproches très souvent, que tu es la petite fille la plus frêle de France - probablement - mais tu n'essaies pas de changer cela parce qu'en plus de ne pas avoir de force, tu as très peu de motivation en toi. Peut-être que si l'école ne t'avait pas tué, tu serais une jeune fille entrepreneuse, des plus motivée et peut-être même légèrement clichée sur les bords. Peut-être serais-tu une de ses horribles tsundere - mais n'en es-tu pas une ? - que tu ne peux pas supporter, parce qu'elles te ressemblent un peu trop. Mais voilà, l'école étant trop facile pour toi, tu as décidé que la vie était ridiculement simple et te voilà affalé dans ton lit ou sur une chaise de bureau, à massacrer les plus grosses connasses que la Terre ait jamais porté - comme dit si bien ton père - sur ton dernier jeu de baston. Et quand tu ne le fais pas, c'est probablement que tu es trop occupée à massacrer la dernière histoire de ta composition. Oui parce que tu peux être violente, chiante, faire les pires coups de pute de la création, tu as cependant une passion dont tu es peu fière: c'est l'écriture. Ton rêve, c'est d'écrire des livres. Des histoires de meurtres pas clichée, de la science fiction sans alien. Tu es pleine d'imagination et ça, tu veux le retranscrire dans des pavés longs et agréable à lire. Seulement voilà, tu manques terriblement de confiance en toi - serait-ce dû à l’adolescence? - partageant des écrits - que tu décris comme "caca", étant aussi mature qu'un enfant de cinq ans - avec seulement tes amis les plus proches. Amis proches avec qui tu t'engueules à peu près cinq fois par jour, parce que tu es instable et surtout très susceptible, mais pas seulement.

Il y a aussi le fait que tu n'aime pas qu'on voit à travers ta carapace. Ton bouclier de mensonge qui, peu à peu, t'engloutis, te rendant incapable de discerner le vrai du faux. Tu en es dégueulassement naïve, tu gobes presque tout et cela te rend manipulable à souhait, bien que tu te battes contre cela. Du coup, tu évites de faire confiance trop rapidement, et si l'on dit quelque chose qui ne te plaît pas, tu frappes, tu frappes, tu frappes. De ta force ridicule et de ton mental blessé. Et comme tu es stupide, tu ris. Parce que soit disant, "c'est pour rire", "c'est qu'une blague, t'énerves pas". Mais cet amas d'émotions négatives, il grandit, il grandit, il grandit et te mange petit à petit, te rendant violente, méfiante, désagréable.  Et pour ne pas montrer combien tu es une ordure, tu ne parles pas, mais tu penses. Tu restes sur ton téléphone pour que les gens croient que tu es occupée. Et pourtant, s'il y a bien quelque chose dont tu as peur, c'est d'être oubliée, d'être ignorée. Parce que tu ne parles pas beaucoup et que ta voix n'est pas bien puissante, les gens ne t'entendent pas forcément, tu te fais souvent couper la parole. Et lorsque c'est le cas, une douleur intense se fait présente dans ta poitrine et les larmes te montent aux yeux. Tu te sens oubliée, ignorée, et tu as peur que cela arrive, parce que tu ne veux pas te faire oublier, tu veux que les gens remarquent ta présence, qu'on discute avec toi, qu'on rigole, qu'on raconte les moindres détails de sa vie, qu'on parle de toi. En vérité, tu n'es qu'une pourrie gâtée arrogante, écrasée par le dur poids de la réalité.

Mais tout ça, tu n'en parles à personne. Parce que tu as peur qu'on te déteste et qu'on ne te parle plus. Ironie du sort, les gens te détestent parce que tes passions sont différentes, parce que tu es plus intelligente et plus mature et que toi, tu n'écoutes pas le dernier groupe de musique à la mode mais plutôt de la musique japonaise. Parce que toi, tu ne joues pas à te maquiller et à être la plus belle, mais tu veux plutôt te concentrer sur le dernier jeu vidéo en vogue. Parce que toi, tu es malade.

Bah non j'suis pas cosplayée, eh non.

Que tu es jolie! On ne cesse de te le dire. Tu es désagréable mais jolie. Tu n'as pas vraiment de poitrine, ce qui empêche les garçons de tomber à tes pieds - quelle bande de pervers -, mais pourtant, tes grands et jolis yeux bleus portant vers un mauve pâle, qu'ils sont jolis! Vraiment, c'en est presque dommage, de les voir presque tout le temps inexpressifs. Toi aussi, tu les aimes beaucoup. Lorsque tu te regardes dans le miroir, tu regardes surtout tes yeux et pas autre chose, parce que tu peux admirer la magnifique couleur qu'ils arborent. Et pourtant, il n'y a pas que ces yeux qui te rendent si belle. Il y a aussi ta courte chevelure blonde, toujours très bien traitée et pourtant presque jamais coiffée. Tu l'aimes bien toi aussi mais, tu es vraiment trop flemmarde pour t'en occuper correctement, ce qui la rend assez bordelique mais cela fait parti de ton charme, dirons nous. Tu as de la chance que tes épis soient caché par une sorte de béret de couleur bleu ciel, ce qui rend ta "coiffure" correcte dans l'ensemble. Tu n'es pas vraiment complexée, une chance pour une fille de ton âge. Tu te dis qu'ainsi va la vie, que tu ne pourras rien y changer alors mieux vaut en être content. Tes pommettes rosies ne sont pourtant jamais maquillée, tu portes quelques tâches de rousseur par-ci par-là mais tu trouves ça vraiment joli alors tu ne t'en plains pas du tout. Tu n'es pas très musclée, ni même sportive en générale et ce pour une bonne raison: tu es asthmatique.

Oui, l'asthme, ce truc merdique et pourtant assez répandu. Le moindre petit effort t'épuise à un point presque mortel. Le plus souvent, ta respiration siffle et, bien qu'habituée, c'en est douloureux. Tu te balades toujours avec ta Ventoline et tu en es presque devenue accro. A chaque petite crise de stresse, tu prends une bouffée. A chaque petite course, tu en prends une autre. Tu es effrayée qu'un jour, cette saloperie t'emportera. Tu utilises ça comme une excuse pour ne pas faire du sport, même si, que tu en fasses ou pas, tu fais une crise par semaine. Si bien que tu t'y attends presque. A chaque fois que tu commences à haleter un peu, une nouvelle bouffée! Mais bon, tu n'y peux rien, ça ne se soigne pas, tu seras obligée de vivre avec jusqu'à la fin de ta vie, et tu le sais, alors autant ne pas faire de connerie avec ça plutôt que de faire l'entêtée et de ne pas le traiter sérieusement.

"Cosplayée", c'est le mot. Tu t'habilles comme les personnages de jeux vidéo, pour que les gens te remarquant. Et on peut dire que ça marche! La plupart du temps, tu te déguises en une sorte d'invocatrice comme tu aimes le dire, en te stylisant de bleu. Une longue cape bleue interdite en cours - mais tu la mets quand même parce que franchement t'en as rien à foutre - qui couvre une robe t'arrivant aux genoux aux tons aussi bleu que tes yeux finissant en froufrou blanchâtre, des collants blancs rayés de la même couleur que la robe et de grandes bottines, toujours bleu. Tes cheveux blonds sont quant à eux toujours coiffés de quelques barrettes noir et d'un joli noeud blanc. Au moins, avec ça, tu es sûre de ne pas passer inaperçue. Et en plus, tu trouves cela très joli! Il t'arrive cependant parfois de t'habiller autrement, notamment en certains personnages de jeux vidéos, tel que des personnages de la franchise Persona, de Devil Survivor, ou bien même de JoJo's Bizarre Adventure! Tout est bon pour porter une tenue voyante. 

L'asthme, ça craint.

Ah, Maëlle. Tu as échappée à cette horrible langue qu'est l'Allemand, déjà parce que tes parents ne sont pas Allemands - fort heureusement - mais bien Français. Tu es simplement née par surprise, lors d'un petit voyage en Allemagne que tes parents se sont offerts malgré ses neuf mois de grossesse. Assez stupide, effectivement. Mais ils t'ont eu très jeune, alors tu ne leur en veut pas vraiment et puis de toute façon, quoiqu'il arrive tu es française.

Très jeune déjà, tu étais considérée comme intelligente. Tu apprenais plus vite que les autres, et déjà en maternelle, tu savais à peu près lire. Tu ne le réalisais pas, et tu t'en fichais. L'école, c'était bien plus un moyen de jouer avec les attractions disponibles. Déjà à cet âge, tu n'arrivais pas vraiment à te faire des amis, parce que tu ne savais pas comment approcher et surtout, tu ne savais même pas qui était dans ta classe, leur prénom et s'ils étaient gentils. Tu discutais avec deux amis que tu connaissais un peu, vous jouiez à trébucher mais sans plus. Tu te contentais de faire ce que ta professeur faisait sans essayer de te faire des amis. Jusqu'au jour où une fillette t'accosta. Elle se mit à côté de toi, tu lui demandas pourquoi, elle se contenta de répondre "On est meilleure amie, non?". Quelle étrange fille! Mais tu dis oui, sur le coup.  Vous passèrent le temps ensemble, et elle te présenta à ses amies, même si tu ne sentis proche vraiment que d'elle - Katia -.

Cependant, tu fus obligée de déménager, ton père ayant enfin trouvé du travail après quelques années de chômage. Tu en fus très triste, tout comme très heureuse d'avoir enfin une jolie maison plutôt qu'un appartement mal nettoyé. Pour te consoler, Katia t'offrit une bague - en plastique, mais une bague tout de même - pour que tu puisses te souvenir d'elle. Tu restas donc seule du CP au CE2, où tu commenças à te faire des amis - des garçons -. Tu perdis en féminité, puisque tu commenças à jouer aux jeux où il faut "tuer les méchants". Tu te fis un certain cercle d'amis, mais avec un en particulier; Swann. Il était sympathique et c'était lui qui t'avait invité, après tout. Tu jouas donc avec eux, pendant quelques semaines, jusqu'au jour où l'auto-proclamé chef Sasha te dit sur un ton sec: "Mais toi tu joues pas avec nous!"

Tu fus dévastée. Tu ne comprenais pas pourquoi est-ce que jusqu'à maintenant tout allait bien et d'un seul coup, lui te disait que non, tu n'avais pas le droit de rester avec eux. Une douleur insupportable se fit sentir dans ta poitrine, alors que tu te retenais de pleurer. C'était méchant, horrible, sadique. Qu'allait-elle faire, sans personne avec qui jouer? Tu pouvais retenir tes larmes tant que tu le pouvais, au bout d'un moment, tes larmes prirent le dessus et tu te mis à pleurer, encore et encore. C'est parce que tu étais une fille? Ah, comme c'était sexiste. De croire que parce que tu étais une fille, tu ne pouvais pas participer à ce genre d'activités... Tu recommenças à rester seule quelques années, avant qu'une fille du nom d'Adrielle te propose de jouer avec elle. Et voilà que tu redevenais une fille. Tu te fis plus discrète cette fois-ci, ne voulant pas t'attirer ses foudres et te remettre à pleurer. Cependant, tu te fâcha avec elle pour une histoire de garçons - parce que tu étais tombée "amoureuse (un bien grand mot, quand on a neuf ans, on ne sait pas ce que c'est l'amour) d'un garçon et qu'elle lui avait dit -. Tu recommenças à être seule.  

Un beau jour, alors que tu tapais ton pied contre le sol, tu eus du mal à expirer. Tu te dis que c'était normal, cela t'arrivait de temps à autre. Ta respiration se mit à siffler, tu te dis "Chouette! Je sais enfin siffler!". Tu n'y fis rien de spécial, juste que tu ouvris la bouche pour pouvoir respirer plus convenablement. Puis, cela vira vite au cauchemar et tu ne pu presque plus expirer, le dioxyde de carbone restant enfermé dans tes poumons. Tu aurais pu y rester si une des professeures ne t'avait pas vu sur le sol, priant pour de l'aide. Les enfants sont cruels, tu l'avais retenu lorsque tu vis que personne ne vint t'aider. Peut-être juste qu'ils te détestent? Ça ne t'étonnerait même pas...

Tu te dis qu'il fallait que tu passes le temps, plutôt que de rester seule à ne rien faire sur un banc durant la récrée. Tu commenças donc à lire beaucoup plus qu'avant - des livres adaptant des dessins animés au début. Puis tu lis des histoires interactives. Tu lis beaucoup beaucoup beaucoup. Puis, il te vint à l'esprit que toi aussi, tu pourrais écrire. Tu commenças au début à publier quelques fanfictions ridicule - de ton niveau d'enfant de neuf ans - sur internet. Puis, à partir de dix ans naît une passion pour les jeux vidéo. Parce que tu faisais parti de l'histoire, à la manière d'un récit interactif. Cependant, le genre de jeu que tu aimes... C'est bien les RPG, mais il y aussi ceux où tu peux faire le Justicier. Ton rêve, c'est de faire avocat, mais tu sais que ce n'est pas possible à cause de ton sang chaud et de ta timidité. Alors, tu comptes bien travailler dans la brigade criminelle, et écrire des livres inspiré des atrocités que tu vois. N'est-ce pas une étrange chose à penser, à seulement dix ans...?

Tu fus forcée à déménager et à changer d'école vers tes quatorze ans. Te voilà désormais à Sweet Love High School, en première année. Ici, personne ne te déteste pour l'instant.

swag master 2000

© Laxy pour Sweet Love

J'adore ton style d'écriture *^* Et puis le caractère est juste super complet! a va être super de jouer avec toi !!!

J'ai donc le plaisir de te valider. Tu peux maintenant RP en folie, faire ta fichette de liens et tout le reste. Il te reste seulement deux, trois petites choses à faire pour bien démarrer:

-Recenser ton avatar dans le bottin
-Faire une demande de logement
-Faire une demande de rang


Si tu as la moindre question le staff est là pour t'aider.
A très bientôt sur le fow :\\\\o: