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 Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].

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Angylique Den Eden
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MessageSujet: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMar 17 Juin - 14:26



« Le grand saut »

Noak & Angylique


Cher journal ;

J'ai pitié. De moi, bien sur. J'ai beau savoir que je dois changer, je n'y arrive pas. Ces fichus joues rouges que je hais plus que tout. Ses maudits yeux fuillants qui je savent jamais où regarder. Cet idiot de sourire qui ne le plait ni à moi ni aux autres. Pourquoi je n'arrive tout bonnement pas à être moi même avec eux? Pourquoi est ce que je ne peux pas sourire correctement? Rire correctement? Telle que je l'étais avec mon grand - père! Tout serait tellement plus simple. J'aimerais tellement leur ressembler, tu sais.. À ces filles là. Que je vois dans la rue, dans le parc, à la plage, au cinéma, au bar. Qui semblent si bien dans leur corps et dans leur tête que s'en ait déconcertant. Tant et si bien qu'aucun garçon n'ose les approcher de peur de paraître trop ringard.
Ça va bientôt faire un an que je suis à Amoris. Un an que je le consacre, comme je l'ai promis à papa, à mon travail et à mes cours. Regarde le résultat! Deux amis - qui sont formidables je le consent! - et seulement deux. Je sais bien que j'ai énormément de chance de pouvoir terminer mes études ici, mais à quoi bon si ma vie ne se résume qu'à travailler? Je n'ai pas une l'enfance de mes rêves alors.. J'ai envie d'une adolescence plus ou moins normal. Si si. Avec ses hauts, et ses bas. Parce qu'en fin de compte, ce n'est qu'en étant au plus bas qu'on peut ensuite apprécier les bons moments que la vie nous offre.

Enfin.. Aujourd'hui c'est piscine. Je sais! Je ne sais pas nager! Mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas apprendre! Restons optimiste. Maman sera plus fière de moi ainsi.

Souhaite moi bonne chance !
"

Assis contre un arbre, Angylique referma doucement son journal intime. Ses yeux bleutés arpentèrent le paysage. Pour une fois, elle ne s'était pas réfugier au parc ni sur le rebord de sa fenêtre pour écrire. Mais plutôt sur un petit carré de végétation à proximité de la piscine. Et en parlant de ça, l'édifice était pour le moins immense. Un véritable dédale de multiples piscines où se déroulaient - d'après le flayers qu'elle avait lu sur celle ci. - plusieurs cours de natation pour tout niveau. Ainsi donc, une fois levé, la petite blondinette traversa les quelques mètres qui la séparait de la structure et y pénétra. L'entrée était splendide, bravo à l'architecte! La tête dans les nuages - chose qui ne changera peut-être jamais - et les yeux rivés sur le morceaux de papier indiquant la dates et les horaires d'ouvertures, Angylique rentra violemment dans une personne. Et en relevant les yeux, elle pût constater que c'était un jeune garçon légèrement plus âgé qu'elle. Une épaisse tignasse blonde prônait son crâne et deux yeux couleur d'azur transcendait le tout. En somme, un assez bel homme. Évidemment, il fallait s'y attendre, ses joues virèrent aux rouges tandis que ses yeux - pour sa part encore plus clair que ceux de l'inconnue - cherchaient aléatoirement quelque chose à quoi ce raccrocher pour ne pas s'enfermer dans sa timidité maladive.

« P-Pardon.. J-Je suis désolée.. » bégayant-elle de sa voix habituellement douce et mélodieuse.

Elle n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit qu'une foule monstrueuse apparut à la porte d'entrée et se précipita jusqu'à la caisse afin de payer son entrée. Entraîné par la foule, la jeune fille finit par abandonner de lutter et arriva enfin jusqu'à la caisse. Elle paya rapidement son entrée et disparut dans une des cabines de change. Pour le moment, elle cherchait plus à échapper à ce monde fou qu'à retrouver le jeune garçon afin de s'excuser plus correctement. Avec un peu de chance, elle le retrouvera un peu plus tard.
Enfin, toujours est il qu'Angylique quitta sa belle robe fleuris pour enfiler son maillot. Deux pièces. Blanc. Et lui aussi fleuris de part et d'autre. Elle détacha ses longs cheveux blonds qui étaient relève en queue de cheval assez haute. Ainsi défait, ils lui arrivaient presque au niveau des coudes. Par la suite, elle sortie de la cabine de change par la seconde entrée, enferma ses affaires dans un casier ne prenant qu'une serviette et s'en alla en direction d'une piscine. Qu'elle trouva bien vite!

En effet, elle ne dit marcher que quelques minutes à travers les nombreux corridors de la structure pour trouver la plus grande entendu d'eau intérieur qu'elle n'ait jamais vue. Mais au fur et à mesure qu'elle commençait à s'approcher et à choisir une place sur le bord, le stresse la gagna. Et ce n'était pas peu dire! La piscine était profonde et pour une personne qui ne sait pas nager, c'est comme une chance - ou pas - potentiel de mourir noyer! Elle finit pas poser sa serviette et venir s'assoir sur le bord, pénétrant prudemment ses pieds dans l'eau. Au fur et à mesure, un petit sourire vint se dessiner sur ses lèvres charnus.

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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMar 17 Juin - 16:50


Le grand saut
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Une journée de libre, enfin. Enfin te voilà libéré de tous ces jeunes en agitation. De tous ces bruits et ces cris environnants. On te croirait martyrisé par toutes ces personnes, mais il est bien loin le temps où quelqu’un pourra te manipuler ainsi. Disons que tu n’es pas le plus à plaindre, tout au contraire. Toi qui n’aime pas spécialement les autres mais qui pourtant côtoie beaucoup trop de monde à ton gout. Tu te révèles alors très tacticien pour éviter les tâches les plus ingrates, alors bien souvent tu ne fais que rester dans les bureaux et puis tu souris faussement quand quelqu’un ose venir te déranger.
Alors aujourd’hui, enfin, tu ne risques pas de voir leur visage qui ne cherche qu’à t’adresser la parole. Mais avoues-le, finalement tu n’aimes pas être seul quand même. Tu pourrais te laisser choir dans ton vieux canapé délabré par le temps, mais tu préfères sortir faire une activité, tu préfères aller à la piscine. Ce mot même semble agresser tes tympans, comme-ci tu le crachais avec dégout. De plus la population ne manque pas non plus là-bas, alors oses  encore dire que tu n’aimes pas tous ces êtres qui t’entourent. Oh non bien sûr ce n’est pas que tu ne les aime pas, au fond qui pourrait bien aimer être seul sans jamais voir personne ? Être entouré ne te dérange pas vraiment en fait, c’est simplement quand on vient te voir que cela te dérange plus. Toi tu aimes laisser tes oreilles un peu partout, découvrir des choses intéressantes, mais sans pour autant devoir y prendre part. Tu n’adresses la parole de toi-même à quelqu’un simplement par intérêt ou pour tuer le temps, ce qui ne veut tout de même pas dire que tu te joues de cette pauvre victime. Tu aimes ce personnage manipulateur que les gens ont de toi, mais au fond tu n’es pas complètement comme ça, tu as un cœur comme tout le monde.

Alors te voilà face à l’édifice. Consterné par ce que tes yeux ont malheureusement lu. « Cours de natation ». Ce seul jour là, il a fallu qu’il soit contre toi. Alors tu hésites, tu stagnes devant l’entrée. La foule ce fait sentir, et tu ne pourras bientôt plus rentrer. Tu peux trouver un coin tranquille ou personne ne viendra te déranger, mais l’image des hurlements d’une personne face à cette foule qui manque chacun de ce noyer l’un après l’autre te repousse légèrement. Ce n’est pas ce pourquoi tu viens. En même temps il serait de repartir maintenant, alors tu réfléchis encore. Mais tes pensées sont soudainement perturbées. Tu sens quelque chose – ou quelqu’un serait plus logique – venir se presser contre toi. Alors tu tournes la tête pour apercevoir une jolie demoiselle. Tu ne prêtes que très peu d’attention aux excuses qu’elle bafouille de sa voix frêle et laisse ton regard serpenter sur son visage empourpré. Tu connais ces yeux bleus surmontés de cette chevelure d’or. Tu ne te rappelles pas son prénom, mais tu l’as déjà vu, plusieurs fois même. Elle ne doit pas savoir qui tu es, toi celui qui ne sort que rarement du bureau.
La foule s’accumule encore et ne te laisse pas le temps de réagir. Depuis quand tant de gens s’affole pour aller à une piscine, toute cette foule ne sait donc pas nager ? Peut importe, emporter par cette masse tu es finalement entré de ton plein gré. Tu viens ici un peu en touriste, devant la piscine avec ton maillot de bain bermuda gris. Beaucoup son comme toi, mais d’autres sont très attachés à ce cours et la tenue de champion est de rigueur, ce qui te fait doucement rire.
Tu t’assoies alors au rebord de la piscine pour plonger tes jambes avant ton corps. Tu découvres alors la froideur habituelle de l’eau, mais ça ne te dérange pas, le froid tu y es habitué après tout. Doucement tu laisses ton corps glisser dans ce liquide, tu laisses ta peau râper le  rebord pour enfin t’enfoncer entièrement dans cette espace privé d’air. Tu te laisse couler sans bouger, tu ne fais que regarder le soleil transpercer l’eau, tu touches le fond alors tu décides de remonter. Comme tout le monde tu reprends une grande inspiration avec de passer ta main sur ton visage pour écarter ses cheveux qui t’obstruent la vue. Les gens se préparent peu à peu alors tu laisses ton corps étendue flotter à la surface en attendant que le cours ne commencent. Tu fermes les yeux pour laisser ton corps dériver, laisser le son de l’eau venir inonder tes tympans.
Encore une fois de plus ce moment d’apaisement cesse. Tu sens ton crâne heurter quelque chose, alors tu ouvres les yeux pour apercevoir de fine jambes, alors tu remontes pour retrouver une chevelure blonde assez familière. Tes lèvres ne peuvent alors s’empêcher de s’étirer. «  Tiens, tiens. » Tu laisses ton corps tomber une fois encore dans les profondeurs de l’eau pour réapparaitre aux côtés de la jeune fille. Encore une fois tu glisses ta main sur ton visage et repousses tes cheveux en arrière puis t’approche du rebord. Tu croises les bras sur le rebord avant d’y appuyer ta tête pour enfin apercevoir la demoiselle. « Comme on se retrouve. » A sa position assuré quant à aller dans l’eau, tu juges qu’elle ne sait pas non plus nager et tu supposes qu’elle n’a pas pieds non plus vu la taille qu’elle faisait quelques minutes plus tôt, l’eau t’arrivant un peu plus bas que les épaules – alors que tu as pieds –.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMar 17 Juin - 20:16



« Le grand saut »

Noak & Angylique


Assise sur le rebord de la piscine, elle laisse ses yeux bleuté dériver ci et là. D'abord sur les jacuzzi où les femmes s'y pressent. Ensuite sur les petits bains, où les enfants jouent tranquillement. Et enfin sur toute l'étendu d'eau de la grande piscine. Le bout de celle ci est réservé à ceux qui souhaitent apprendre, surveillé par un moniteur. Et puis le reste est dédié aux jeunes - ou moins jeunes - personnes qui veulent tout simplement nager. Elle n'avait pas encore parcouru toute la longueur de la piscine pour se rendre là où elle aurait du. C'est à dire; au cour de natation. Elle était simplement assise au milieu. Observant, admirant, toutes ces personnes nageant aussi bien que des poissons dans l'eau. Pour sa part, elle se contentait de regarder le bout de ses pieds plongés dans le liquide légèrement froid et bleu. Bougeant doucement d'en devant en arrière, elle ne fit pas attention à ce qu'il se passait autour d'elle et bientôt elle sentit - et vit - un crane se heurter à ses tibias. Il sortit de l'eau, plaçant d'un simple mouvement de la main toute la crinière blonde en arrière, dévoilant ainsi son visage. C'était lui. Le garçon qu'elle bousculé et à qui elle ne s'était pas excusé comme il se devait. Il plongea à nouveau et vint poser ses bras, puis sa tête sur la bordure. Elle avait l'impression que ces iris couleur d'azur la transperçaient sans le moindre effort, lisant en elle comme dans un livre. Ses joues s'empourprèrent aussitôt et elle baissa instinctivement la tête. Ses mèches l'accompagnant dans son geste, elles vinrent cacher de moitié mon visage.

« J-Je..J-Je suis désolée pour tout à l'heure.. De vous avoir bousculer.. » bégayant-elle à nouveau, de cette même voix qui est la sienne.

Intimidé par le jeune inconnu, elle ne croyait pas s'être sentis aussi mal depuis bien longtemps. D'abord parce qu'elle l'avait bousculé sans s'être faites pardonné. Et ensuite parce que c'était un très charment jeune homme et que comme tout bonne fille de son tempérament qui se respect, elle n'en restait pas indifférente. Enfin.. Façon de parler. Toujours est - il qu'elle osait à peine relever le nez pour affronter son regard. Et intérieurement, elle se maudissait pour ça. Pour ce comportement complétement idiot. Mais avant qu'elle n'ait pus ouvrir la bouche, elle remarqua du coin de l'œil la venu d'un petit groupe de garçon courant sur le rebord. Elle n'y prêta pas attention au début, mais elle se rendit compte à la dernière seconde de son erreur. En effet, le plus potelet des garçonnets - un peu à la traine - perdit l'équilibre et vint pousser Angylique assez fort pour qu'à son tour elle glisse. Cependant, et malheureusement pour elle pas sur la bordure, mais bien dans l'eau. La surprise et la frayeur fut tel qu'elle n'eut pas le temps de prendre sa respiration et se retrouva à ce débattre dans l'eau. Légèrement assommé par le rebord de la piscine lors de sa chute, la petite blondinette finit par se laisser couler au fond de l'eau.
Je peux vous assurez que tout ce qu'on dit sur la mort est totalement faux. Même si en l'occurrence, Angylique ne faisait que perdre connaissance. Enfin. Pour en revenir à la Mort. On ne voit pas sa vie défiler devant ses yeux. On ne ressent pas le froid vous envahir. On ne pense pas à sa famille ou à ses amis. On ne regrette pas chaque moment de sa vie. En fait on n'en a pas le temps. On a juste le temps de prendre une dernière respiration - ou dans son cas, une dernière gorgée d'eau chloré - et de sentir ses poumons éclater. On commence à avoir mal aux yeux, puis au crane. Puis, je suppose qu'on perd connaissance. Ce qui est arrivé à Angylique. Enfin, plus ou moins. Parce que lorsqu'elle rouvrit une dernière fois les paupières avant de sombrer totalement, elle vit une étrange silhouette nager dans sa direction et la tirer violement vers la surface. La première bouffé d'air fut la plus dur. Les larmes lui montèrent aux yeux et comme un reflex, elle resserra l'étreinte qu'elle avait sur la personne qui l'avait sauvé. Et posa sa tête contre son épaule pour reprendre une respiration à peu près normale.


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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMer 18 Juin - 17:44


Le grand saut
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La tête baissé, ses yeux fuyant les tiens et ses joues rougis ne pouvaient que te faire sourire d’avantage. Et puis ces douces excuses prononcées avec tant de futilité qui transperce le rideau d’or qui cache son visage ne font qu’exalter tes sens. Te voilà bien toi, Noak. Tu ne peux le nier, ses réactions t’amuses, ce n’est pas souvent que tu rencontres de telles personnes alors pourquoi ne pas en profiter un peu. Tu as envie de la titiller un peu cette jeune demoiselles, de voir son corps tressaillir de malaise. Mais n’en fait pas trop tu pourrais l’effrayer, tu ne veux que jouer un peu.
Tu laisses échapper un sourire carnassier qu’elle ne peut voir et te prépare à en faire ta victime de quelque temps. Tu ouvres la bouche pour inspirer avant de te lancer, avant de laisser les mots fleurir sur le bout de tes lèvres, mais aucun son ne sort. Tes yeux s’écarquillent pour voir le corps de la petite blonde se torde et se heurter à la surface miroitante de l’eau. Tu aperçois son visage effrayer une dernière fois avant que celui-ci ne disparaisse dans les profondeurs. Et pourtant ton corps à toi ne réagit pas de suite. Pendant quelques secondes ton corps se bloque, quelques secondes qui te paraissent interminable, pourquoi attendre ? Hésites-tu ? Hésites-tu à lui venir en aide ? Toi, le loup solitaire tu viendrais à faire l’impasse comme tu le fais si souvent ? Non, certes tu n’aimes pas aider les autres, parce que tu ne veux pas de leur reconnaissance, parce que tu ne veux pas que tu ne veux pas qu’il te croit gentil avec eux alors que ce n’est pas ce que tu es. Mais jamais, tu ne laisserais quelqu’un trépasser sous ton regard, tu n’as que faire qu’on te traite d’un monstre, mais tu ne veux pas avoir la conscience souillée par un vulgaire accident. Tu ne veux pas qu’on te voit comme un meurtrier.

Tu gonfles tes poumons et plonge alors à ton tour dans l’eau. Son frêle corps ne bouge pas et se laisse happer vers le sol. Tu arrives vers elle en quelques secondes et passe ton bras autour de sa taille pour pouvoir la tirer vers haut. Son corps s’alourdit alors lorsque de nouveau elle respire. Tu commences à desserrer ton étreinte pour lâcher un soupire, quand elle ne fait que resserrer ses bras autour de toi. Tu sens sa poitrine se coller un peu plus sur ton torse, tu sens son cœur affolé qui cherche désespérément à survivre à cet instant de frayeur. Tu sens son petit souffle chaud venir effleurer ta peau. La pauvre enfant cherche elle aussi à survivre et s’agrippe à toi comme à son dernier espoir. Mais tu ne fais rien, tu ne tentes pas de la faire lâcher prise. « Doucement, c’est fini maintenant. » Tu laisses ton corps guider tes actions pour une fois, ta main vient alors doucement prendre place dans sa chevelure blonde pour essayer de calmer la jeune fille.

Tu es une personne horrible Noak tu sais. Malgré ce qui vient de ce passer ton idée de faire d’elle ta victime d’un jour ne c’est toujours pas envolé. Mais tu lui accordes quelques instants de sursit. Certes tu te fiches qu’on te compare à un monstre, mais plus tard sera le mieux, alors tu la laisse en paix un moment. Et puis parce que toi-même tu es quelque peu dérouté par les évènements. Tu n’es pas non plus insensible à ce qui vient de ce passer, tu n’as pas un cœur de pierre, quelque part toi aussi tu veux souffler quelques temps.
Alors tu commences à avancer en direction des marches pour sortir de la piscine, tu sais que dans son état elle ne lâchera pas très vite prise et son poids ne te gène guère alors ça ne te dérange pas de la porter. Tu la déposes sur un transat que tu avais au préalable réservé par la présence de ta serviette et t’accroupis devant elle. Tu ne sais si elle possède une serviette autour de la piscine alors tu prends la tienne et commence à essuyer doucement son visage encore trempé. Elle ne semble pas réagir alors tu ne poses pas de questions et agis simplement.
Aujourd’hui est un jour de fête, tu es plus que galant avec cette demoiselle, elle devrait t’en être reconnaissante, mais que cela ne se reproduise pas trop souvent. Reposant la serviette à coté d’elle tu viens alors relever son visage encore une fois baissé en posant délicatement tes doigts sous son menton. Enfin tu rencontres ses yeux bleus qu’elle cherchait tant à te cacher. « Ça va ? » Question anodine et stupide, mais ce n’est simplement pour provoquer une quelconque réaction, qu’elle ouvre enfin sa cage rosé resté close un bon moment.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMer 18 Juin - 20:43



« Le grand saut »

Noak & Angylique


Son corps tremble de lui même et ne lui laisse pas le choix. L'air s'accumule dans ses poumons de sorte à sentir qu'ils peuvent exploser à tout instant. Et pourtant, mal grès cela, elle s'agrippe au jeune homme comme à sa dernière chance de survivre. Et lui, il ne la repousse pas. Il pourrait. Il pourrait aussi vite se débarrasser d'elle qu'il vient de la sauver. Oui, aussi vite que ça. Mais il ne le fait pas. Il passe sa main dans ses cheveux blonds en la serrant légèrement contre lui afin de la rassurer. Et à ce moment là, elle n'est même pas gêné. Même pas intimidé. À vrai dire, elle n'y pense pas. La seule chose à laquelle elle pense c'est sortir de l'eau. Sortir au plus vite. Parce qu'elle a peur. Parce qu'elle est terrifié. Elle ouvre à peine les yeux, mais elle sent que le garçon l'entraîne. Certainement vers la sortie. C'est ce qu'elle espère en tout cas. Puis elle se sent porter. Puis déposer. Bizarrement, elle n'a pas envie qu'il la lâche. Elle n'a pas envie d'être seule à nouveau. Elle n'a pas envie d'être séparer de ces bras dans lesquelles elle se sent tant en sécurité. Qui l'on sauvé. Pourtant, lorsqu'il la pose, elle ne laisse que ses mains s'accrocher une seconde de plus. Juste une. Sans doute pour s'habituer à ne plus sentir sa chaleur contre elle. Pour s'habituer à ne plus être en sécurité. À être encore seule, encore une fois.
Elle finit par se calmer, ses sanglots s'arrêtèrent progressivement tandis que le jeune garçon essuyait son visage. Son cœur battait à cent à l'heure. D'abord parce qu'elle avait encore peur mais ensuite parce qu'elle sentait sa timidité resurgir. C'est incroyable à quel point un garçon peut lui faire perdre tout ses moyens. Et en toute circonstance en plus! Ses joues redevenaient rouges tandis que son regard fixait obstinément ses mains posé dans le creux de ses cuisses. Doucement, et sans s'y attendre, l'inconnu vint saisir son menton pour relever son visage. Ses yeux croisèrent les sien. Non en fait, ils vinrent s'y encrer. Ses iris étaient d'un bleu si clair, si profond et si envoûtant.

« Oui, merci.. » dit - elle doucement.

Pour une fois, elle n'avait pas bégayé. Elle s'était contenter de lui parler, sans chichi sans gnagna. Bon bien sur, elle continuait de rougir, mais c'était déjà bon bon début non? Ce n'était pas arrivé depuis un bon moment, de pouvoir parler comme ça devant quelqu'un. À quelqu'un tout bonnement. Et pour la première fois, Angylique lui sourit. Timidement, baissant quelque fois les yeux en repoussant une de ces innombrables mèches blondes. Elle se sentait si petite, si fragile à côté de lui. Et il venait de la sauver d'une noyade certaine. Et alors, prenant son courage à deux mains - parce que pour ce qu'elle s'apprête à faire il lui en faut beaucoup -, la petite blondinette s'approcha rapidement de lui et posa un léger baiser sur sa joue. Se reculant progressivement, elle repoussa à nouveau sa mèche doré et sourit doucement, ne découvrant que partiellement ses joues rougies. C'était une première ! Et pour une fois, elle ne pensait pas au conséquence. Elle ne cherchait même pas à savoir si ce garçon se fichait complètement d'elle ou non. Intérieurement, elle espérait que non. Ho non, elle ne voulait pas être déçu. Elle ne voulait pas être prise pour ce qu'elle n'était pas. Pas encore. Parce que ça lui arrivait souvent. Elle se savait naïve, fragile et faible. Elle l'était. Et ça la blessait. Parce que personne n'avait su lui dire le contraire au moins un jour dans sa vie. Pas même son propose père.

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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyJeu 19 Juin - 17:30


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Enfin elle osait te dévoiler ses perles de saphir qu’elle cherchait tant à conserver à l’abri de ton regard. Tu laisses tes yeux chercher dans ses pupilles quelque chose, tu ne sais quoi, mais tu les laisses s’infiltrer en elle. Tu remarques aussi son visage à nouveau empourpré par le malaise, par ta présence et cela n’est pas pour te déplaire. Et enfin ta question a l’effet escompté, elle ose doucement te répondre de quelques mots mélodieux. Toutefois tu es quelque peu déçu. Tu aimais bien ce petit ton hésitant qui cherchait ses mots, ce petit bégayement qu’elle avait eu un peu plus tôt. Malgré cela, cette petite prise d’assurance ne te repousse pas non plus, ça te donne même plus envie de pousser un peu le vice. Quand bien même tu ne veux pas la brusquer, quand bien même tu veux pour une fois la laisser respirer, le naturel reprend vite le dessus.
Tes yeux ne peuvent rester accrocher à son regard très longtemps, elle fuit encore très vite et sourie timidement. Alors tu laisses ta main retomber sur ta cuisse, décidément fuir doit être quelque chose d’assez familier chez elle. Tu espères qu’elle ne te fuira pas toute entière, tu n’as pas envie qu’elle parte maintenant, surtout qu’elle ne t’a pas encore vraiment remercié de lui avoir sauvé la vie alors tu espères surtout avoir un remerciement comme il se doit.
C’est alors que tu vois la petite blonde se rapprocher de toi sans hésiter, finalement peut-être ne te fuira-t-elle pas. Tu vois son visage se rapprocher du tiens pour qu’enfin ses lèvres viennent embrasser ta joue. Quelque peu surpris de cette réaction tu ne bouges pas. Mais ce n’est pas en soit le baiser qui te surprend le plus, oh non cela ne te surprend plus désormais. Simplement une jeune fille aussi fragile qu’elle ose faire quelques folies audacieuses, décidément cette demoiselle révèle bien des secrets. Tu laisses ses lèvres se détacher doucement de ta joue pour qu’elle retrouve ce timide sourire qui lui scie si bien quant à toi tu laisses un sourire narquois prendre place aux creux de tes lèvres. Audacieuse et téméraire qui plus est, cela ne fait que te ravir de plus en plus. Finalement peut être la laisseras-tu en paix après.
Alors toi aussi tu te relèves légèrement, doucement, délicatement tu rapproches ton visage de celui de la petite blonde, tu es une personne odieuse Noak. Comment quelqu’un pourrait-il t’aimer un jour ? Toi qui ne fais jouer avec les sentiments de ces pauvres gens. Tu te dis avoir des limites, mais où sont-elles dans ce que tu t’apprêtes à faire. Mais elle t’y a poussé, ce n’est pas ta faute, ça ne l’a jamais été de toute manière. A elle d’en assumer les conséquences, tu ne fais que suivre ton instinct rien de plus. Alors tu t’approches encore de cette pauvre victime, tu laisses ton souffle chaud caresser ses lèvres et puis tu te stoppe à un centimètre de ses lèvres. Tu ne peux les empoigner, ton corps se stoppe une nouvelle fois. Ainsi voici donc ta fameuse limite. Finalement ton corps ne peut pas se résigner à laisser tes envies le guider. Alors tu détournes subtilement le visage pour ne pas que l’on remarque cet instant de faiblesse et laisses glisser ta joue sur cette de la jeune fille. Les lèvres près de son oreille tu laisses une seule et unique respiration se faire entendre avant de faire entendre cette voix suave que tu manies si bien. « Je prendrais ça pour un remerciement, mais je réclame toutefois mon dû après t’avoir tout de même sauvé la vie. » Finalement tu n’es pas odieux, tu n’es qu’une personne pathétique Noak. Tu te crois malin mais tu n’es pas capable d’aller au bout de tes actions, tu n’es qu’un lâche, tu n’es qu’un déchet de la nature, trop bête et trop gentil pour faire quoique se soit. Tu ne t’es crée se personnage que simplement pour te protéger du monde qui t’entoure et tu laisses croire que tu l’affectionne tant.
Tu enlèves progressivement ta joue en laissant le coin de tes lèvres glisser sur sa peau et reprend se sourire narquois, expression devenue naturelle chez toi. Alors tu te lèves de toute ta hauteur, tu ne prêtes pas attention à son visage, tu ne veux pas le voir. Parce que tu as eu ce moment de faiblesse, parce que tes limites t’ont joué un tour tu ne veux pas voir l’expression qu’elle arbore en ce moment. « Alors que vas-tu faire maintenant ? » Tu commences alors à repartir vers la piscine. Tu as besoin de d’échapper quelques secondes, simplement te rafraichir les idées – et l’eau est froide c’est le cas de le dire – alors tu rentres une nouvelles fois dans l’eau. Non tu y plonges entièrement et ressors une nouvelle fois pour reprendre une grande inspiration. De nouveau tu t’installes comme avant ce petit incident sur le rebord face au transat de la demoiselle, la tête reposant sur tes bras. « Tu vas rentrer chez toi ? Ou tu vas retenter ta chance ? Si jamais tu coules, je te rattraperais encore, ne t’inquiète pas. »
Oui, tu ne peux pas l’abandonner ainsi, ce ne serait pas très courtois et puis il est encore tôt pour partir. Et puis il ne faut que tu laisses apparaitre ce moment de faiblesse qui t’a distrait. N’y penses plus ça ne se reproduira pas alors redevient toi-même, ou du moins celui que tu prétends être.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyJeu 19 Juin - 20:42



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Noak & Angylique


Les joues en feu, Angylique ne sait plus quoi faire. Des centaines de questions affluent dans sa tête, passant et repassant. Peut-être qu'elle n'avait pas fait le bon choix en l'embrassant? Peut-être devrait elle simplement lui dire merci? Mais quels mots peuvent remplacer tout l'amour d'un geste? Non, aucun. Un baiser, une simple étreinte, un sourire ou un regard, ça eut paraître anodin mais pour une personne qui sait apprécier les petites choses, c'est une tout autre histoire! Pour celle qui ne sait jamais quoi dire sans gaffer. Sans bégayer. Ouais, en fait pour une personne comme Angylique.
Enfin, à sa plus grande surprise, le jeune garçon s'avança à son tour. De plus en plus près. De très très très près. Mais mal grès cela, elle resta la, sans bouger, comme pétrifier. Elle sentait son cœur battre de plus en plus vite et ses pensées s'embrouiller. Ses yeux encrés dans les siens, elle le regardait simplement avancer dangereusement vers ses lèvres. Et je crois que si elle pouvait se voir, elle aurait honte. Honte d'être aussi rouge. Parce que oui, désormais, ses rougeurs atteignaient l'intégralité de son visage. Retenant son souffle, elle pouvait sentir celui du garçon sur ses lèvres. Ce ne lui était pas désagréable et c'est c'était principalement pour cette raison qu'elle se sentait encore plus gêner. Cependant, son visage dévia sur sa joue pour que ses lèvres viennent se poser tout près de son oreille. À sa phrase, elle aurait voulu hocher la tête. Mais elle en fut incapable. Puis, il s'écarte et ne la regarde même pas. D'un coup, elle se sent blesser. Elle le regarde s'éloigner et plonger dans l'eau.

« Restes.. » murmura t-elle .

Trop tard. Il ne l'a pas entendu. Déjà sous l'eau. Il ne cesse de lui poser des questions. Des mots qui la font étrangement vibrer. Elle n'a pas envie de partir, loin de la même ! Elle ose lui sourire timidement lorsqu'il lui demande ce qu'elle compte faire. Alors, elle se lève et marche doucement vers le bord ou se trouve le garçon. Repoussant quelques unes de ces mèches, elle finit par s'assoir tout près de lui et lui sourire à nouveau, plus rayonnante que jamais,

« Je ne m'inquiète pas, j'ai confiance. » dit - elle tendrement.

Nouveau sourire. Puis, fébrilement, totalement apeuré, elle se glisse dans l'eau, se tenant fermement à la bordure. Manquant de glisser, elle se rattrape au bras du garçon. Et nouvelle rougeur. Elle ne s'en rend pas compte, mais son corps tremble à nouveau, de peur. Mal grès tout, elle fait comme si de rien n'était et reste accroché doucement au bras du garçon.

« A-Angylique.. » dit - elle doucement, presque comme pour se justifier.

Ce n'était que son prénom. Elle leva lentement ses yeux vers les siens et rougit à nouveau.

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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyDim 22 Juin - 17:06


Le grand saut
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Logé sur le rebord ton regard ne dévie pas une fois de la jeune fille, tu attends patiemment de voir ce qu’elle va te répondre. Tu espères qu’elle ne fuira pas, qu’elle ne te fuira pas toi. Toutefois si elle venait à partir cela ne rajouterai qu’un peu de piment dans cette histoire, ça ne ferait que corser un peu le jeu, tu essaierais de l’en dissuader, tu parviendrais à la faire changer d’avis. Le jeu dis-tu ? Penses-tu réellement jouer avec elle ? Tu l’as voulu oui, quand tu as ouvert la bouche pour la première fois tu ne te souciais guère d’elle, elle n’était que pour faire passer le temps, tu l’as affirmé et tu l’affirmes encore maintenant. Mais ce moment d’hésitation, ce moment où ton corps ne t’a pas écouté devrait te faire hésiter sur la question. Tu devrais prendre en considération ce paramètre plus que fâcheux Noak. Ne te leurre pas, n’essaies pas de t’en convaincre, regarde plutôt les choses telles quelles sont, n’essaies pas de les changer comme tu le fais si souvent, pour une fois n’essaies pas d’en prendre le contrôle.

Alors, à nouveau, tu vois ce timide sourire encré sur ces lèvres puis elle s’approche de toi d’un pas léger. Tu ne la quitte pas des yeux, tu suis le moindre de ses mouvements sans en perdre une miette. Et puis encore une fois tu vois ses lèvres s’étirer, mais ce n’est pas ce sourire embarrassé que tu aperçois, non elle semble tout à faire sûre d’elle, comme si ce qui s’était passé ne l’avait en rien perturbé. Tu plonges alors la tête sous l’eau pour ne laisser que tes pupilles d’azur paraitre à la surface. Tu fais la moue, surpris qu’elle réagisse ainsi, qu’elle vienne vers toi sans hésiter. Mais aussi parce que tu préfères ce petit sourire craintif qu’elle affiche si souvent, mais avoues le, n’est pas peur, c’est surtout que finalement il te plait bien ce sourire là aussi. Tu as si souvent été habitué à ces lèvres timides face à toi que lorsqu’on te sourit sans crainte cela ne te déplait pas il est vrai.
Puis elle commence doucement à rentrer dans l’eau, ses doigts crispés sur le rebord elle plonge son corps dans ce liquide froid. Mais elle glisse, alors tu te relèves soudainement pour la rattraper parce que tu ne veux pas voir à nouveau cette expression de frayeur sur son visage. Mais elle s’accroche d’elle-même à ton bras, de ses petites mains elle s’agrippe à toi et tu la laisse faire. Elle reste ainsi quelque secondes et toi tu ne fais que la regarder, tu ne cesses de la regarder depuis le début. Une nouvelle fois elle fait entendre sa frêle voix pour ne dire qu’un mot, un seul, si doux, si mélodieux que tu aurais pu en rougir tant tu le trouves si beau. Angylique. Tu t’en souviens à présent, Angylique Den Eden, oui tu dois connaitre le nom de la plupart des personnes à ce lycée, quand bien même certain t’échapperait, il revienne bien vite lorsqu’on t’aide un peu. Alors en tout bien tout honneur tu souris à ton tour calmement. « Noak » Tu ne cherches pas à enjoliver tes phrases comme tu le fais si souvent, tu sais que ça ne servirait à rien.

Finalement tu as peut-être décidé de l’aider Angylique, pour une fois tu vas y mettre du tiens. Tu commences alors à l’écarter du rebord, tu sais qu’elle ne fera rien, elle ne peut de toute façon pas. Tu sens ses mains se refermer un peu plus sur ton bras, mais tu continues toujours de l’éloigner un peu plus de son unique moyen de sortir d’ici. « Laisse toi faire. Ne cherche pas à te débattre, laisse ton corps se relâcher. » Alors tu prends délicatement ses jambes pour les remonter à la surface, tu n’as pas l’intention d’aller avec ce groupe de gens qui gesticulent dans l’eau tous plus ridicule les uns que les autres, aujourd’hui tu prends le contrôle.
Tu laisses son corps s’allonger naturellement à la surface. Tu détaches doucement ton bras de ses mains pour aller délicatement poser ta main dans son dos. Non tu n’effleures sa peau que du bout des doigts, tu les laisses là en attendant qu’elle se stabilise avec l’eau. « Maintenant inspire un bon coup et ferme les yeux. » Tu la laisses se familiariser, s’imprégner de ce nouvel environnement et progressivement tu détaches tes doigts pour la laisser seule maitre de son corps, toutefois tu laisses ta main à quelques centimètres d’elle. Tu laisses tes yeux serpenter sur son corps flottant, elle sembles paisible bien que l’expression de son visage témoigne d’une certaine appréhension, ce qui te fait doucement sourire.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyLun 23 Juin - 20:19



« Le grand saut »

Noak & Angylique


Inconsciemment, Angylique se sentait plus qu'en sécurité. Même si son instinct de survie lui criait de sortir de l'eau, elle n'en fit rien. Restant là, accroché au bras de ce garçon. Son regard la couvrant comme jamais personne ne l'avait encore fait. Elle sentait son cœur battre à cent à l'heure et ses joues rosirent. Pourtant, elle ne décrocha pas son regard du sien. Pas un seul instant. En réponse à la sienne, le garçon lui donna son prénom. Noak. C'était beau. Comme prénom. Il était tout aussi différent que son porteur. Et mal gré tout si mystérieux. Elle avait beau vouloir décrypter la moindre de ses émotions, ça lui était bien plus difficile qu'à d'autre. Pourquoi? Parce qu'il y avait ce fichu cœur là qui ne semblait pas vouloir la laisser tranquille.
Par la suite, il s'écarte du bord, lentement. Ça ne l'empêche pas de se crisper. Resserrant son emprise sur son membre. Quand bien même il lui donne tous les conseils nécessaire, il lui faut un certain temps avant de pouvoir les mettre en application. Prenant une profonde inspiration, elle finit par s'abandonner au bras protecteur de Noak. Celui ci lui monte les jambes à la surface, très doucement, certainement pour ne pas qu'elle panique encore plus. Elle sent doucement ses mains la quitter pour venir glisser le long de son dos. Elle a peur. Terriblement peur. Elle revoit les images, ressent à nouveau les sensations du moment où elle se noyait. Puis, la silhouette qui vint la sauver. Le visage de Noak. Ses bras qui la sert et la rassure. Et la sensation de ne plus être seule. À nouveau, elle se sent mieux et finit par se relâcher. Inspirant fort comme Noak vient de lui décrire et fermant progressivement les yeux. Petit à petit, la petite blondinette saisissait le moindre mouvement de l'eau sur son corps. Couvrant ses jambes, grignotant son ventre, caressant sa poitrine et ses épaules. Ses longs cheveux blonds nageaient consciencieusement dans l'eau. Sa respiration faisait descendre l'eau sur son petit ventre plat pour la faire remonter ensuite. Le remue des vagues soulevait son corps. Mal grès l'appréhension de la jeune fille, elle faisait confiance à Noak et se laissait doucement aller.

Lorsqu'elle rouvrît ses yeux, ceux ci cherchèrent automatiquement les iris bleutés de Noak. Elle se retourna et nagea tant bien que mal jusqu'au garçon, tel un petit chien. Entre deux rires, elle finit par se geter dans les bras du blondinet, enroulant ses bras autour de son cou, ses jambes autour de sa taille.

« J'ai réussi, j'ai réussi! Tu as vue hein tu as vue! » s'exclama t-elle pleine de joie.

Angylique rit à nouveau et s'écarta doucement de Noak, de nouveau gêner. Ses joues rougirent et ses yeux se dérobèrent encore une fois. Bien qu'elle adore croiser son regard, elle n'en reste pas moins timide. Elle finit par descendre ses mains de sa nuque à ses épaules.

« P-Pardon.. » murmura t-elle.

Doucement, elle releva les yeux vers lui, observant son visage. Le détaillant petit à petit. De sa bouche à ses yeux en passant par sa cicatrice.

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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyMer 25 Juin - 21:36


Le grand saut
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Tu laisses ton regard glisser sur le corps d’Angylique, tu détailles chaque parcelle de son corps. Tu observes ses fines jambes enveloppée par l’eau, sa fine taille et sa poitrine qui se soulève doucement au rythme de sa respiration. Tu n’as le temps d’observer que quelques secondes ses lèvres rosées que la belle au bois dormant ouvre les yeux et se tourne vers toi. Tu n’as le temps de réagir qu’elle te sourie si gaiement et se met à rire de la réussite de son exploit. D’une nage assez incertaine elle arrive alors vers toi et te saute dessus. Tu ne bouges pas, trop surpris pour faire quoique se soit tu la laisse s’accrocher sur toi. Pourquoi es-tu surpris Noak ? N’est-ce pas ce que tu espère depuis le début ? Elle est là dans tes bras. Pourtant tu ne te sens pas comme tu aurais du l’être.
Tu ne sais même pas comment tu te sens, tu ne peux définir cet état de surprise mêlé à ce sentiment qui étreint ton cœur. Tu ne peux même pas en définir la cause. Tu as une idée, mais tu ne peux t’y résoudre. Est-ce réellement parce qu’elle est la seule à être venue vers toi de son plein gré sans savoir tes intentions de départ ? Et même si elle le savait, elle est venue tout de même vers toi si naturellement, tu pensais la manipuler mais ne t’es tu pas fais prendre par ton propre jeu Noak ? Elle est là, tu peux la sentir, tu peux sentir ses bras autour de ton coup, ses jambes qui se resserrent autour de ta taille et sa douce voix qui chante près de ton oreille. Oh non, tu ne sais que trop bien ce qu’est ce sentiment. Finalement tu as perdu Noak, tu es plus que décevant, mais tu ne veux pas t’avouer vaincu, tu essaies de résister n’est-ce pas ?

Alors tu sens son étreinte se desserrer, tu sens ses mains glissée sur tes épaules et sa voix se perdre en excuses que tu juges inutiles. Mais tu devrais au contraire te servir de celles-ci, mais tu n’y arrives pas, tu ne fais que l’observer sans dire un mot. Parce que tu ne fais que réaliser ce qui semble impossible, lutter semble alors plus difficile qu’il n’y parait.
Son doux regard croise alors le tiens, pourquoi fait-elle ça si simplement ? Lutter semble encore bien plus dur, tu ne pourras bientôt plus résister. Tu laisses alors ton bras savoir autour de la taille de la jeune fille, tu ne sais pourquoi tu agis ainsi, tu ne fais que laisser ton corps te guider, tu ne veux pas, tu ne veux pas la blesser, tu ne veux plus jouer. Tu voudrais à ton tour fuir son regard, tu te sens comme un enfant, stupide, idiot. Et pourtant tu laisses ta main atteindre son visage, tu remets cette mèche blonde qu’elle n’a de cesse de martyriser. Et puis tu arrêtes ta paume sur sa joue, tu laisses tes doigts effleurer sa peau douce. Ressaisis-toi Noak, tu ne peux pas être si niais, si repoussant, si dégoutant.
Malgré ça ton regard vient de nouveau s’encrer dans celui d’Angylique. Tu ne réfléchis pas, tu ne réfléchis plus, cela fait un moment que tu as arrêté de réfléchir. Mais il est si difficile de résister, tu voudrais t’abandonner à ce sentiment si impur, mais tu peux. Non. Souviens-toi. Tu ne peux, tu serais la risée de tous. Alors encore une fois tu te détournes d’elle. Tu déposes sa tête contre ton torse, tu ne peux être découvert, pas maintenant, pas encore. Pourtant tu resserres ton étreinte sur elle. Tu déposes à ton tour ton visage sur sa tête et t’autorise tes joues à s’empourprer légèrement tant qu’elle ne voit pas. « Ne laisse pas autant d’ouvertures … ou je ne pourrais pas me contrôler. » Tu laisses le dernier morceau de ta phrase ce perdre dans les bruits alentours. Parce que tu ne veux finalement pas qu’elle l’entende.

Puis tu réalises les gestes que tu viens de faire, les paroles que tu viens de prononcer. Trop sens tes joues s’empourprer bien plus encore, bien trop à ton gout. Alors sans lui laisser le temps de voir ton visage tu ramène précipitamment Angylique près du rebord et tu la laisse là. Tu t’enfuis comme un lâche. Trouillard. Tu montes sur le rebord, tu as l’impression que tes bras pourrait briser le rebord tant chacun de tes muscles semblent tendus. Tu précipites sur le transat où se trouve ta serviette et jette celle-ci sur ton visage. Imbécile, idiot, comment ne pas deviner ainsi. Tu secoues furieuse la serviette sur ta tête comme si tu séchais tes cheveux, mais tu ne fais que secouer ton esprit, tu ne sais plus comment réagir, tu ne sais plus quoi faire.
Tu laisses alors tes bras tomber sur tes cuisses et joint les mains avant de fermer les yeux. Rien ne sert de s’énerver, cela ne fait que te mettre plus encore à découvert. Alors tu essaies de respirer calmement, les lèvres entrouvertes tu laisses l’air jouer avec toi.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyLun 30 Juin - 13:30

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« Le grand saut »

Noak & Angylique


Elle se sent bien. Etrangement bien. Là, juste là. Dans ses bras. Qui pourtant hésite à la tenir. Mais quand elle s'écarte en bafouillant ses pitoyables excuses, il vint poser sa main a sa hanche. Et la seconde vient pousser les quelques mèches blondes qui ne cessent de cacher de moitié son visage angélique. Il est si tendre, si adorable. Et son regard qui la transperce comme si elle n'était rien. Doucement, il pose la paume de sa main contre sa joue. Caressement tendrement sa peau. Trop surprise pour réagir, elle se laisse simplement faire. Ses yeux papillonent. Son esprit, embrumé de questions n'arrivent pas a réfléchir correctement. Son corps est littéralement pétrifié. Mais malgré tout ca. Malgré le fait qu'elle est terrorisé, qu'elle sent son coeur bondir dans sa poitrine, qu'elle se sait défaillir un peu plus chaque minute, qu'elle explose d'émotions qu'elle n'avait encore jamais connu et que secrètement, elle espérait. Et bien malgré tout cela, Angylique ressera doucement son étreinte sur le cou de Noak. Aussi surprenant que cela puisse paraître, il emmena son visage contre son torse. Sans rien faire. Sans rien lui faire. Toutefois ses paroles résonneront longtemps dans ses oreilles. Des ouvertures? Se controler? Elle ne comprenait pas.
Et franchement, elle n'eut pas le temps de chercher que Noak la deposait sur le bord et se precipitait hors de la piscine. Blessé, la petite blondinette se demandait si elle avait fait quelque chose qu'elle n'aurait pas du. Triturant ses mains posé entre ses cuisses, tandis que son regard divaguait ci et là. Elle s'en voulait. Elle ne savait même pas pourquoi, mais elle s'en voulait. Elle finit par se lever et venir s'asseoir sur le transat en face de lui. Lui qui avait toujours une serviette sur la tete. Lui qui ne la regardait plus. Lui qui ne semblait pas bien. Angylique s'inquietait. Oui, pour lui.

Levant la main vers la serviette, et hesitante, elle laissa ses doigts effleuré le tissu sans pour autant l'enlever. Puis, elle la laissa tombé sur son genoux. Elle se sentait bizarre. Toute chose. Elle voulait son regard. Ses bras. Sa voix. Ridicule, Angy. Tu es vraiment ridicule. Tu ne le connais pas. Tu ne sais pas qui il est. Il te veux peut-etre du mal. Peut-etre même qu'il ne cesse de jouer avec toi. Ressaisie toi. Va t-en. Laisse le. Son coeur battait de plus en plus vite. Et quand bien même sa raison la poussait a s'en aller, elle en était totalement incapable.

« N-Ne me fuis pas.. J-J'ai.. Envie d'apprendre qui tu es, Noak.. » murmura t-elle.

Elle voulait tout savoir. Cependant, voyant qu'il ne reagissait pas, la jeune fille finit par se lever, a regret.

« M-Mais je comprend q-que.. E-Enfin.. H-Hum.. » ajouta t-elle.

Replassant une meche derrière son oreille, Angylique deglutit peniblement et hesita un moment. Mais elle finit par se pencher, et deposer un leger baisé sur le morceau de tissu qui couvrait son front. Puis, elle tourna les talons et fit quelques pas en direction de la piscine.
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptyVen 11 Juil - 23:07


Le grand saut
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Tu ne fais que fuir Noak, finalement depuis le début tu ne fais que fuir. Fuir ce premier contact, fuir ce premier regard où tu as su instinctivement ce qui allait se passer. Au bout du compte tu as eu ces sentiments dès que ses mains se sont posées doucement sur toi, mais tu ne veux te l’avouer, non, tu ne peux. Mais au fond, tu le sais mieux que quiconque, tu le sens mieux que quiconque. Alors tu restes là à te triturer l’esprit parce que tu ne sais comment agir désormais, toi qui te croyais malin te retrouves bien imbécile désormais. Abandonnes, tu n’es qu’un échec bien plus décevant encore que ces bons à rien dont l’existence serait à prohiber.

Pourtant elle est là, devant toi. Doucement elle ose s’avancer vers toi, mais toi tu n’oses la regarder. Tu n’oses voir ce visage que tu imagines déformé par le dégout. Après de tels actes il ne peut en être autrement. Tu n’oses lever les yeux ne sachant où regarder, que dire, quoi penser ou quoi faire. Alors tu attends la sentence, mais la sentence est bien trop douce pour le péché que tu as commis. Tu sens légèrement sa main t’effleurer sans aller plus loin, sans doute ne veut-elle pas voir ton visage dégoutant, ton visage qui pour la première fois ne sait quelle expression il doit adopter. Tu ne fais alors que fermer les yeux et te mordre la lèvre supérieur, parce que tu ne voulais pas la blesser, mais tu n’es qu’un parfait idiot, tu ne penses qu’à toi et ta simple sécurité. Sa douce voix t’atteint dans un écho et pourtant elle semble s’intensifier de volume à chaque fois que tu te la remémores, tu écarquilles les yeux lorsque que sa voix mélodieuse se fait entendre. Ce murmure qui n’est destiné qu’à toi, ce que murmure que seul toi peux entendre. Oh oui sa punition est bien trop douce, bien trop gentil pour quelqu’un comme toi. Mais elle n’a pas que de bons cotés, quelque pars tu ne sais pourquoi tu es heureux de ses mots, par ses simples mots tu t’avoues vaincu, tu ne peux que t’y résoudre, peu importe le chemin que tu prends, le résultat est le même alors tu ne cherches plus à l’éviter. Mais tu t’en veux encore plus, bien plus encore car malgré tous elle reste si calme si douce à ton égard.
Tu ouvres la bouche, tu te sens prêt à l’affronter, tu es décidé, mais ta voix se perd, elle se mure en un souffle détraqué, brisé en cours de route. Angylique t’a devancé, mais tu sens ton cœur se serrer lorsque que ses paroles t’atteignent. Tu voudrais te l’arracher ce cœur qui depuis le début n’a fait que jouer avec toi. Même à travers le tissu, tu sens ses lèvres se poser sur toi, et contre toute attente tu sens encore ce cœur s’écraser contre ta cage thoracique, contre toute attente se baiser te blesse, comme s’il te disait adieu. Comme s’il te filait entre les doigts. Tu sens le contact se rompre, tu la sens partir un peu plus, tu te sens sombrer dans la folie de la perdre.
Pourtant ton corps ne bouge pas, tes pensées s’affoles et tu en oublies comment bouger ton corps. Tu veux bouger, tu veux la retenir, tu ne peux la laisser partir ainsi, pas maintenant. Alors tu te lèves précipitamment, non tu n’hésiteras plus, tu ne veux pas la perdre, tu ne la perdras pas. Mais tu ne l’as jamais eu, ne va pas trop vite, tes sentiments prennent un peu trop le dessus, méfies toi Noak.

La serviette glisse sur ton visage dans ta précipitation, tu n’en as que faire, tout ce qui te préoccupe pour le moment c’est elle. Elle est toujours là, tu peux la retenir. Alors tu passes tes mains devant elle pour l’attraper, l’enlacer comme jamais tu n’as fait. Tu ne peux toujours pas lui faire face, pas encore, mais tu ne veux pas la laisser partir sans la voir une dernière fois, sans savoir réellement ce qu’elle pense. Tu la serres dans tes bras et tu laisses ta main serpenter le long de son bras pour aller chercher sa main, tu caresses sa main doucement avant d’entrelacer ses doigts au tiens. Tu resserres un peu plus ton étreinte comme si malgré ça elle glissait peu à peu. Tu fermes les yeux comme si cela allait la faire rester un peu longtemps, comme si ainsi elle ne partirait pas. « Pourquoi est-ce si compliqué ? » Pourquoi ne comprend-t-elle donc pas ? Toi qui pensais tes gestes bien trop explicites, tes sentiments bien trop extériorisés, ne les a-t-elle donc pas vu ? Est-ce bien trop rapide pour ce soit vrai, sans doute. Pourtant tu t’y es résolu, tu n’as fait qu’y penser et il ne peut en être autrement.

Un éclair… puis la nuit !1 ─ Est-ce donc cela ? A n’en douter, tu n’as que cette explication. Mais tu ne sais quand, où ni comment.

Tu laisses un soupire s’échapper d’entre tes lèvres, tu n’es définitivement pas bon dans ce genre de choses. Tu desserres furtivement ton étreinte, mais pour autant tu ne la laisses pas partir. Tu attrapes son poignet délicatement pour l’emmener avec toi. Tu fronces les sourcils de ta stupidité parce que tu ne peux toujours pas lui faire face, parce que tu t’en veux. Alors tu la tires doucement derrière toi, tu ne peux décidément pas rester là avec toutes personnes autour, bien trop déjà ont vu ses moments de faiblesses qui t’ont fait désormais tomber dans ces sentiments turbulents.  
Tu arrives dans une cabine et y rentres sans la moindre hésitation, sans pour autant verrouiller la porte tu ne fais que la fermer furtivement lorsque tu rentres. Plaqué contre le mur tu poses tes mains sur le mur de part et d’autre de son visage. Tu ne la laisseras certainement pas s’échapper, pas maintenant, tu es allé bien trop loin pour qu’elle te file entre les doigts. Tu ne la regardes qu’une seconde, tu ne la transperces qu’une seconde avant de poser tes lèvres sur les siennes. Tu goutes enfin à ses lèvres sucrées, ses lèvres que tu as tant désirées. Tu romps rapidement le contacte et laisse ce sourire carnassier que tu cherchais à dissimuler apparaitre très clairement face à elle. Tu ne peux décidément pas t’en empêcher. « Celui-ci est le dû qui me revient de droit. » Pour autant tu n’oses lever le regard vers elle, tu feins de laisser ton regard envouté par ses lèvres charnues.
Puis finalement tu poses doucement tes mains sur ses joues, tu effleures sa peau tendrement. Et de nouveau tu enfermes ses lèvres dans les tiennes. Tu embrasses bien plus tendrement ses lèvres, tu t’enivres de ce gout acidulé qui n’appartient qu’à elle. Tu empoignes si tendrement ses lèvres, les siennes, celles d’Angylique.
Tu fais durer ce baiser que tu fais bien plus doux que le premier, bien plus emprunt de tes sentiments. Tu fermes les yeux pour t’imprégner, ne serait-ce qu’une dernière fois de son parfum fruité, tu presses un peu plus tes lèvres contre les siennes parce que tu ne veux pas lâcher prise. Mais tu brises une fois de plus le contacte, tu retires délicatement tes lèvres, tu les effleures encore quelques secondes, puis tu t’éloignes. Pourtant tu n’ouvres pas les yeux, tu ne peux les ouvrir, tu ne veux pas voir l’expression de dégout, de colère, te dévisageant, tu préfères rester avec cette image de son timide sourire. Tu poses tout de même ton front sur le siens, finalement tu n’arrives pas à partir comme tu le voulais, tu ne peux enlever tes mains de son visage. « Celui-là … est pour me faire pardonner. »

1 : A une passante, C. Baudelaire.
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Dernière édition par Noak Tägtgren le Sam 12 Juil - 20:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine].   Le grand saut | Noak & Angylique [Piscine]. EmptySam 12 Juil - 11:48



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Plus elle s'éloignait de lui, et plus elle se sentait mal. C'était si étrange. De ce sentir à ce point, et aussi vite, dépendant d'une personne. D'une personne que l'on ne connait absolument pas! Dont on ne sait rien. Pas même qui il est, ce qui fait que c'est cette personne et pas une autre que notre cœur à choisis. Angylique aurait pus dire n'importe quoi, mais rien n'aurait justifier son cœur qui s'emballe à chacun de ses regards ou même de ses gestes, ses joues plus rouges que la normal, ses attentions plus tendres et aimantes avec lui qu'avec quelqu'un d'autre. Et cette attraction, mon dieu. Oui,  cette attraction qui fait qu'elle ne veut être avec personne d'autre qu'avec lui. Qu'elle vendrait son âme au diable pour un semblant d'affection. Tellement étrange.. La petite blondinette sentait sa gorge se nouer et des larmes lui monter aux yeux. Pourtant, elle ne s'arrêta pas de marcher. Si elle avait pus, elle aurait exploser en sanglot, là juste là, devant tout le monde. Parce qu'à ce moment précis, elle se fichait de tout ces regards que tout ces gens lui portaient. Pour une fois dans sa vie, elle s'en fichait royalement. Pour une fois dans sa vie, elle savait précisément ce qu'elle voulait. Et ce qu'elle voulait, bien mal grès elle, c'était Noak.
Et elle fut bien surprise de sentir un corps peser contre le sien. Ses yeux, écarquillé, stoppé net dans son élan, ses larmes se figèrent en même temps qu'elle. Elle pouvait le sentir. Elle savait que c'était lui, sans le regarder. Rien que dans ses gestes. Qui lui semblait si doux tout à coup. Elle ne l'avait pas remarqué. Mais peut-être que cette fois ci fut la bonne! Elle sentit ses doigts glisser le long de son bras pour venir trouver sa main. Main, désormais prisonnière de la sienne. Et puis, elle entendit sa voix. Compliqué? Qu'est ce qui est compliqué? Elle se sentait si bizarre, si indécise. Elle n'arrivait plus à aligné deux pensées cohérentes que l'image de Noak et tout ce qu'il représentait pour elle venait la bousculer. L'ébranler.

Elle l'entendit soupirer et sentit son étreinte se desserrer. Pourtant, il ne la lacha pas et l'emmena plus loin. Certainement là où ils seraient plus à l'abris des regards indiscrets. C'est ce qu'elle espérait. Parce qu'elle ne voulait pas pleurer devant eux. Ni devant lui d'ailleurs! Mais peut-être qu'avec un peu de chance, il ne mettrait pas longtemps à lui expliquer qu'elle n'est pas son type de fille, qu'il a peut-être même déjà une copine qui l'aime et qu'il aime. Enfin, elle s'attendait à ce genre de chose. Et peut-être, oui peut-être qu'elle arriverait à se contenir. Ils entrèrent dans une cabine et à peine eut il fermé la porte qu'il vint poser ses mains de part et d'autre du mur derrière elle. Et son regard. Ce regard qu'elle aime tant. Pourquoi lui fait il enduré ça? Alors que sans doute il ne l'aime pas. Là non plus, elle n'a pas le temps de dire ou de faire quoi que ce soit. Parce qu'il l'embrasse. Il pose ses lèvres sur les siennes. Oui, les siennes, à elle. Elle en reste scotché, littéralement. Ses yeux papillonnent tandis qu'elle tente de déchiffrer la moindre émotion qui la traverse. Et croyez le ou non, mais c'est un véritable défi! Une explosion. C'est tout à fait ce qu'elle ressent. Son cœur bat plus vite encore qu'auparavant, ses joues n'ont pas le temps de devenir rouge et dans son ventre, elle sent des millions de petits papillons voler jusqu'à sa bouche. Jusqu'à ses lèvres.
Malheureusement, cela ne dure pas longtemps. Elle avait osé espérer mais lorsqu'il lui dit que c'est son dû, elle ne fait que baisser la tete. C'est vrai, il l'a sauvé d'une mort certaine. Alors c'est normale. Elle se sent si bête d'y avoir cru, juste l'espace d'un instant. Ses yeux arpentent le sol tandis que des larmes viennent encore s'y loger. Priant pour ne pas les déverser ici et maintenant, elle se mord la langue. Soudain, elle sent ses joues prisent par ses mains. Et encore, une seconde fois, il l'embrasse. Mais c'est différent. Elle a l'impression de sentir ce qu'il ressent. C'est peut-être bête, mais c'est ce qu'elle pense. Ses yeux se ferment petit à petit. Une larme glissent le long de sa joue. Mais elle s'en fiche. Elle se sent égoïste. Elle le veut, lui, pour elle toute seule. Pour tout ce qu'il est. Pour tout ce qu'il fait pour elle. Et même sans aucune raison. Elle le veut parce que son cœur bat plus vite avec lui. Parce qu'elle l'aime.

Lentement, il retire ses lèvres des siennes, les effleures et l'éloigne à nouveau, collant son front contre le sien. Ses yeux scrutent son visage. Il ne semble pas vouloir ouvrir les yeux. Pourquoi? A t -il honte? Vient - il de se rendre compte que c'était une erreur? Une autre larme coule. Elle se dégage de son emprise, se place plus près encore et vint glisser une de ces mains dans ses cheveux tandis que l'autre se place à la base de son cou. Elle le regarde encore, longtemps. Ses yeux se ferment et elle vint doucement, tendrement, posé ses lèvres contre les siennes. Cela ne dure qu'un court instant, juste assez longtemps pour confirmer ce qu'elle savait déjà.

« Ouvre les yeux Noak. Regarde moi.. » murmura t-elle doucement de son habituel petite voix.

Elle lui souriait. Même si ses étaient imprégner de quelques traces de larmes, elle souriait. Tendrement. Amoureusement. Et elle le dévorait des yeux. Angylique attendit qu'il ouvre les yeux pour lui sourire à nouveau et caresser du bout des doigts son cou, sa joue. Amusé, elle vint même frotter son nez au sien. Elle se sentait un peu plus sereine. Un peu plus sur d'elle.  

« Tu n'as rien à te faire pardonner. » dit-elle en posant timidement son front contre le sien.

Elle finit par l'enlacer, enroulant ses bras autour de son cou.

« J-Je.. Je t'aime.. » susurra t-elle, le visage rouge, l'enfouissant dans son cou.
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