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Sujet: Un doux parfum dans son sillage[Pv Rebecca] Dim 27 Juil - 19:12
Len & Rebecca Un Doux Parfum Dans Son Sillage... Une grande grille blanche entoure la maison constituée d'un jardin, une grande piscine, une salle de sport, un garage. Pour accéder à la véranda où on trouve une table et deux chaises, on traverse le jardin par le biais d'une grande allée. De la véranda, on pénètre dans le vestibule, puis dans un grand salon avec canapé, fauteuils et sofa en cuir, une table basse, un minibar, une grande bibliothèque. Du salon, on emprunte la porte gauche qui mène à la salle à manger, cuisine puis terrasse avec la piscine, salle de sport. De la porte droite, le bureau de Len qui dissimule une pièce secrète en cas de cambriolage, puis deux chambres d'amis avec salle de bain. A l'étage, trois chambres avec salle de bains. Un balcon et un grenier...
C'est le souffle court et l'esprit en tempête que Len se défoule sur le sac de frappe, il enchaine les coups de poing directs, crochets, les coups de pieds revers, fouettés. Par la suite, il effectue une série de pompes et d'abdominaux avant de clôturer ses exercices par un petit footing autour de la maison. Son sport matinal achevé, le jeune homme s'accorde une marche mesurée pour réguler sa respiration. Dans la cuisine il se sert un verre d'eau, puis file prendre sa douche. Quand il en sort, il n'a pas le temps de manger et se contente d'une simple tasse de café en remerciant sa cuisinière. C'est vêtu d'un jean bleu, une chemise blanche et une veste noire aux manches retroussées que Len enfourche sa moto pour se rendre au travail. Le jeune homme salue à peine ses collègues et se plante devant son bureau où son équipier est encore collé au téléphone avec son informateur.
Bon sang Steve, quand vas-tu lâcher cet informateur? Il ne t'a jamais filé une seule bonne info. Tu es désespérant.
Exaspéré, le jeune homme s'éloigne pour se servir un café, mais il n'a pas le temps de l'apprécier. Le chef leur signale déjà un meurtre. Steve raccroche et les deux inspecteurs se précipitent pour s'engouffrer dans la voiture de service. Une journée éreintante s'annonce, pense soudainement Len dépité. A la vue de la victime, le jeune homme a du mal à chasser l'image de sa défunte épouse dont le corps avait également baigné dans une mâre de sang, Len avait hâte que cette journée s'achève et surtout que cette affaire soit réglée... Le temps s'étiole inéxorablement et ce n'est que la nuit tombée que le jeune homme se rend compte qu'il n'avait rien mangé de toute la journée et qu'il commençait sérieusement à avoir des vertiges. Il décide donc de quitter un peu plus tôt le travail pour diner dans un restaurant, installé non loin de la vitrine, il a une vue d'ensemble sur la rue et les passants qui déambulent sans se soucier de la noirceur et de la voracité du monde. Le jeune homme soupira un moment, réalisant avec une froideur implacable, annihilante, qu'il ne connaitra certainement plus le parfum d'insouciance qui va si bien aux âmes pures et innocentes. Len abandonne son observation pour porter son attention sur la jeune fille qui vient de franchir la porte...