(- Sweet Love Highschool, hein ? Quel nom étrange ! ... J'espère que cette année ne va pas être comme les autres ! D'ailleurs, le mieux que j'ai à faire serait de peut-être m'associer à l'un de ces groupes ... non, oublions cette idée ! Les approcher risquerait  de me procurer un claquage de cerveau ! Et je n'imagine même pas leurs intelligences ! (Balayant les yeux de gauche à droite) ... Hum, bon au moins ils n'ont pas l'air bien méchant, enfin ... je pense !)

Nïmy en faisant pivoter la tête aperçue son reflet dans une fenêtre. Elle s'observa. Ses cheveux longs étaient attachés et formaient un magnifique chignon. Pour sa première journée, la jeune demoiselle avait opté pour un chemisette à manches courtes blanche avec des motifs de feuilles de bambous rose, recouvert par dessus d'un gilet écharpe, sans manche, très long ouvert de couleur gris ainsi qu'un long pantalon noir simple ; elle s'était même chaussée d'une paire de scandale noir, sans oublier ses babioles aux poignets et ses piercings. Son sac de cours ? Une besace marron avec un motif doré représentant une branche et des fleurs dont les pétales s'envole dû au vent. Après avoir détourné le regard de son reflet, Nïmy sentie comme un mal être, comme si elle était observée, ce qui d'ailleurs fut le cas. 

(- Super ! Des groupies accro aux pot de peinture ! ... Et là, des beaux gosses !) Bon je crois que c'est clair ! ... Je n'ai vraiment pas de chance !

La jeune fille, qui venait à peine d'entrée dans son nouveau lycée, commença à déprimer dès le départ.  

Le soleil frappait de plein fouet les jambes nues d'Arpège, tandis qu'une légère brise titillait une de ses mèches de cheveux, qui vint caresser sa joue. Un temps parfait pour ressortir les tenues plus courtes - même si la Arpège ne sortait généralement pas très couverte le reste de l'année non plus. Rayban vissées sur le visage, short taille haute moulant sa taille, marinière se resserrant sur sa poitrine, et ballerines aux pieds, il ne lui manquait plus qu'un chapeau de marin pour ressembler à une photo dans vogue. Arpège se sentait bien et elle était bien. Rien ne l'aurait fait bouger, non rien.
Mais il fallait bien reprendre les cours. Dommage qu'il faisait si beau... Bon d'un côté positif, elle ne serait pas mouiller le temps d'arriver à l'arrêt de bus pour aller à Sweet Love, donc c'était déjà une grande chose pour elle. Autant prendre le bon côté des choses.

Voilà, l'heure d'entrer à Sweet Love. C'était avec son portable en main que la jeune brune avançait seule d'un pas décidé. Répondant certainement à quelque amis qu'elle c'était faite il y avait peu.
Passant le hall d'entrée, son regard se posa sur une fille qui regardait par une des fenêtres.
Arpège ne l'avait encore jamais vue. Elle se mit contre un mur, prenant son sac en main pour ouvrir la poche du devant et ranger son portable. Arpège scrutait du haut en bas cette fille aux cheveux attachés qui était encore à la fenêtre. Arpège venait de voir qu'elle se sentait un peu perdu et certainement déranger de son regard. Elle détourna le regard, évitant de la regarder, car elle aussi avait connu ça : le stress d'arriver en plein milieu de l'année, ne connaissant pas le bâtiment.
Arpège pensa que tout comme elle, elle devait être déranger des regards des autres - tout comme le regard qu'elle venait de lui lançait - et qu'elle aussi devait avoir beaucoup de stress.
Mais quelque chose dérangea Arpège, oui... Si elle était vraiment perdue : Ne devrait-elle pas l'aider à la place de la regardait ?
Oui, c'était certainement la première idée qui lui passait par la tête, vu que elle même avait connue cette sensation désagréable.

Arpège se détacha du mur d'une lenteur incomparable et s'avança à pas de loup vers la nouvelle. Elle se mit près d'elle la faisant un peu sursauter, car elle ne devait pas s'attendre à être interloquer maintenant :

« Hello ! »

Arpège la regarda de nouveau d'une très grande précision et elle reprit :

« Besoins d'aide ? »

Arpège attendait une petite réponse de la part de la jeune fille.
Et oui Arpège se démarque beaucoup des autres et est très indiscrète, c'était à remarquer.