Jour de soleil frappant ! Quelle chaleur il pouvait faire aujourd'hui !
Bien que l'astre solaire mit du temps à se lever, il faisait des ravages niveaux températures ! Pour aller au Lycée, Arpège pourra sortir la petite tenue !

Levait en même temps que le soleil, à l'aube, la jeune nymphomane musicienne prit le temps de se lever lentement, choisit avec minutie les habilles qu'elle pourrait bien mettre en cette magnifique et étouffante chaleur, mais aussi son maquillage assez discret. Discret ! Bah oui ! Elle ne voulait pas ressembler à « un pot de peinture » ! Du moins, vu qu'elle s'était levée assez tôt et qu'elle avait été marqué de quelques cernes : elle ne dira pas non à l’anti-cernes !
Elle prit le temps de tout préparer et elle se concentra ensuite sur le temps qu'il lui restait pour se préparer.
Short blanc moulant qui dévoilait le bas de ses jambes, Marinière manche courte, maquillage discret, bottines marrons avec de légères imprimeries de fleurs, cache-cœur noir et Rayban sur le haut de la tête, retenant ses cheveux en arrière... Tout l'allure d'un mannequin dans les magazines de modes.
Avec le temps qu'il lui restait, elle avait le temps de traîner à l'arrêt de bus. Elle prit donc de quoi fumer, ainsi que son sac de cours.

Elle était fin prête la nymphomane. Bien maquillée, bien habillée... Le tout pour affronter les cours et la chaleur ardente qu'avait annoncé la météo de la veille.
A l'arrêt de bus, il n'y avait étrangement personne. Elle entame une cigarette, vite fait marquer de son rouge à lèvre. Elle attendit sagement le bus avec de la musique assez « fun » sur les oreilles. Du moins, c'était comme ça qu'elle la décrivait pour dire qu'elle l'aimait tout simplement bien. Écouteurs brancher au portable, elle chantonna la musique.
Lorsqu'elle vit au loin le bus arriver, elle prit son sac qu'elle mit sur une épaule, sortit son ticket et entra toujours en chantonnant.
C'était partis pour un quart d'heure de bus. Un trajet assez habituel, de toute façon.

A l'entrée du lycée, elle ferma sa musique qu'elle trouvait si agréable et elle entra sans aucune hésitation. Les regards braqués sur elle, elle avança d'un pas décidé, ne regardant que là où elle se dirigeait. Elle avait non seulement l'allure d'un mannequin, mais en plus elle avait la bonne démarche.
Arriver devant les casier, pour ranger ses affaires de l'après-midi, son regard se posa sur un élève qu'elle n'avait encore jamais vu à Sweet Love. Il avait l'air étrangement timide, voir un peu perdu.
Puis, il commença à se perdre dans ses pensées. Son regard devint si vide. Arpège ne pu s'empêchait de le regarder. Pour être polie elle se présenta  :

« Salut, moi c'est Arpège »

Et avec un petit sourire, elle ajouta :

« Tu es nouveau ? Ou bien... Perdu, non ? Si tu veux je peux t'aider »

Elle le regarda, attendant une réponse de sa part.

« Euh, oui effectivement je suis nouveau... Je m'appelle Romeo. »

Nerveusement et d'une petite voix tremblante, le jeune homme se présenta à son tour. Certainement quelqu'un de timide pensa Arpège. Il avait un accent espagnol, qu'on pouvait entendre légèrement dans ses phrases. Elle aussi, elle ne pouvait se décollait de son accent anglais. Enfin... On ne le remarquait presque pas ou alors fallait avoir une bonne oreille. Oui, la jeune nymphomane avait habité pendant un certain temps en Angleterre chez un de ses proches cousins, un peu timide lui aussi.

« Je ne connais rien d'ici, ce serais gentil de m'aider... Si ça ne te dérange pas hein... ! »

A ces mots, la jeune nymphomane lui lança un petit sourire.
Enfin, Romeo la trouverait certainement bizarre, mais c'était tellement vrai : « Pourquoi Arpège viendrai se prendre la tête à le guider ? Elle a certainement quelque chose à faire ? »
Il était vrai qu'Arpège aimait bien aidé tous les chatons perdus pour les remettre dans le droit chemin. Pourquoi ?  Parce que c'était tout simplement naturel d'aidé les autres, qu'ils soient perdu ou non.

« Si ça me dérange ?! Mais non Romeo, ça me fait tellement plaisir, oui ! »

L'aider ne gâcherai pas la journée d'Arpège, au contraire ! Si elle se sentait capable de le faire alors rien ne pouvait la déranger.

« Si tu veux que je te fasse visiter le bâtiment, je veux bien, t'sais ! »

Elle reprit d'un air taquin :

« Je peux même te présenter à certaines personnes si tu veux ? »

Oui c'était dans la nature d'Arpège de taquiner les gens. Elle aime bien faire comme bon lui semble. Si elle veux faire quelque chose, elle le fait et rien ne pourra la convaincre d'arrêter.