Quand on rencontre Jonathan, on peut croire que c'est une "garce" qui n'a absolument aucune attention pour les autres. Il est horrible avec tout le monde, et il a l'air de n'en avoir rien à faire de ses propres amies, qui étaient toutes des filles dans son ancien lycée. Il peut être considéré comme une "reine des abeilles". Le monde tourne autour de lui, que ça soit la jalousie des garçons, ou l'admiration des filles, il a le monde entre ses mains. Mais si on arrive à être suffisamment proche de lui, on peut deviner en réflechissant que Jonathan est en réalité effrayé de perdre tout ce qu'il possède, comme ses amis, sa popularité, sa beauté, et il s'enferme dans une réalité où il est le roi, se fichant qu'en agissant comme tel, le nombre de gens qui le méprisent équivaut à ceux qui l'admirent. Il peut lui arriver de mentir à propos de beaucoup de choses pour qu'on ne se moque pas de lui. Officiellement par exemple, Jonathan n'est plus vierge. Ne pas encore avoir couché avec un garçon pour lui est une honte. Sa peur de l'acte, ou même d'avoir mal le bloquent, l'empêchant d'aller plus loin dans ses anciennes relations, qui n'étaient pas nombreuses malgré ce que l'on peut penser. Il calcule les calories de tous ses repas pour être sûr de ne pas manger plus que ce qu'il devrait, et il lui arrive parfois de se faire vomir, ce qui laisse penser qu'il souffre d'un trouble alimentaire, dont il est le seul à être au courant. Il est toujours en train d'essayer de contrôler chaque aspect de sa vie. Quand les choses lui échappent, il devient encore plus méchant et cynique qu'il ne l'est déjà, pour essayer de sauver sa couverture. Il est souvent inquiet que les gens autour de lui l'abandonnent ou inquiet d'être blessé. La solitude le terrifie, de même de s'attacher à des personnes. Il le cache, mais il est très protecteur. Jonathan ne respecte aucune règle, et fait ce qu'il veut, quand il le veut. Il peut aider une personne en cas de besoin jusqu'au bout, mais aussi la mettre plus bas que terre. Il déteste qu'on lui dise ce qu'il doit faire, ou qu'on essaye de l'analyser. Ce qui prouve encore plus que Jonathan est très fort pour garder ses secrets secrets. De sa virginité, en passant par son trouble alimentaire jusqu'à son homosexualité, qu'il refoule le plus possible. Il a peur d'être jugé par rapport à ça. Il essaye de sauver les apparences sur chaque trait de sa personnalité. Il s'enferme dans le mythe de l'idéal.

Jonathan est initialement décrit comme le "plus mignon des garçons que rencontrerez dans votre vie". Il a les traits du visage très fins. Ses yeux sont d'un vert-bleu séduisant, il porte des lentilles, étant myope. Il lui arrive aussi de porter des lunettes de soleil ou de repos juste pour accompagner sa tenue. Il a le nez petit et fin, une belle bouche pulpeuse, des petites oreilles et des longs cheveux d'un blond clair, qui sont tout aussi majestueux et gracieux que sa démarche. Jonathan a "la taille d'une guêpe". Il est légèrement en dessous du poids qu'il devrait faire à son âge, mais ça se coordonne parfaitement avec son ventre plat et ses fesses rebondies. Il est plutôt grand, mesurant 1mètre83, et son style vestimentaire est un mélange glamour entre Fashion et Rock. Il met la plupart du temps des vêtements moulants, courts, chers et qui sont généralement rouges, le rouge étant sa couleur préférée. Son gout pour les beaux vêtements en va même jusqu'à ses sous-vetements.  Il a un piercing sur l'oreille, qui a été un caprice parmi d'autres que ses parents lui ont accordé. Jonathan se maquille légèrement de crayon noir et de mascara pour mettre ses yeux en valeur, et il lui arrive de porter des petites barettes pour éviter que ses longs et beaux cheveux ne tombent devant ses yeux. Il porte aussi des faux ongles rouges, pour une raison inconnue. Mais il pourrait porter n'importe quoi que ça lui irait. Tout lui va.

Jonathan a toujours été élevé comme un petit prince. Fils unique d'une mère française et d'un père irlandais. Sa mère est styliste, son père chef d'entreprise. L'argent n'a donc jamais été un problème pour lui, puisqu'il est presque quasiment né avec une cuillère en argent dans la bouche. A 16 ans, il a déjà une voiture de sport qui l'attend à sa majorité. Jonathan vit dans une luxueuse maison avec leur chien et leur majordome. Il a la vie dont tout le monde rêve. De l'argent, la beauté, le pouvoir, les meilleurs meubles/vêtements et une maison rien que pour lui, ses parents n'étant quasiment jamais à la maison. Il allait dans un lycée privé, mixte, où il passait son temps à trainer avec les filles les plus populaires. Les mecs ? Il ne leur parlait pas souvent. Bien sûr, certains essayaient d'approcher Jonathan pour devenir son ami, et avoir une chance de sortir avec l'une de ses amies, mais ça ne réussissait jamais. Il a le même comportement avec ses amis et avec ses parents. Ses parents sont son égal, et n'ont donc en aucun cas le droit de lui donner des ordres. Il ne parle presque jamais à son père, Jonathan étant gêné en sa présence. Il a été transféré à Sweet love high school, suite à des problèmes avec des garçons de son ancien lycée, qui l'ont persécuté en fin d'année.

"Je suis un millénaire. Génération Y. Né entre le Sida et le 11 septembre, à prendre ou à laisser. Ils nous appellent "La Génération Mondiale". Nous sommes connus pour notre droiture et notre narcissisme. Certains disent que c'est parce qu'on est la première génération où chaque enfant a un trophée juste pour avoir été là. Et aussi parce que les réseaux sociaux nous permettent de poster ou de nous publier dés qu'on mange une pomme ou qu'on prend un sandwich pour que tout le monde puisse le voir. Mais ce qui semble le mieux nous définir c'est une insensibilité au monde, une indifférence à la souffrance. Je ne ressens rien, que de la merde. C'est pour ça que je prends toutes ces foutues saloperies en soirées. Pour ressentir quelque chose. Bon, c'est sûr que l'argent ça aide à se sentir mieux. Mais franchement, faut pas s'étonner que je passe toutes mes putains de soirées à sortir faire la fête, je ne veux pas me retrouver tout seul moi. Ma mère pense que je suis l'exemple même de la débauche d'aujourd'hui. Même si elle ne le dit pas, je sais qu'elle le pense. Elle se dit que je suis un monstre, souillé par les septs pêchés capitaux, et plus particulièrement par la luxure. Et mon père ? Il me déteste. Je sais qu'il aurait voulu un fils qui irait avec lui voir les matchs de football, ou qui passe ses journées à se muscler. J'y peux rien moi si j'aime regarder les séries américaines, faire du shopping et commérer putain. Vous croyez que j'ai choisi d'être attiré par les mecs ? D'être attiré par leur visage, leurs muscles, leur carrure ou même par le sexe entre mecs ? Non. Vous ne comprenez pas, vous ne comprenez rien. Faut pas vous étonnez après que je me sente supérieur par rapport à vous. Je le suis. Vous n'êtes que des putains de cafards. Insatisfaits de ce tout ce que je fais ou entreprend. Mais vous allez vous en bouffer les doigts. Je vais accéder au monde d'Hollywood et des projecteurs sans avoir besoin de ton argent, "Papa". La première étape, c'est d'avoir mon baccalauréat. Si j'arrive à avoir une mention, je serai déjà bien parti. Je sais que j'en suis capable. Les cours, les examens, les devoirs, ça n'a jamais été un problème pour moi. Ah, au fait, je compte bien me taper le plus de mecs possibles là-bas, croyez moi, je vous enverrai quelques photos à l'occasion."
Mais bien sûr, tout ça Jonathan y garde pour lui, et a brûlé cette lettre juste après l'avoir écrite. Son intérêt ? Elle témoigne de toute la façon de penser de Jonathan. On y voit le fait qu'il s'enferme dans un idéal, qu'il refoule ses propres peurs, et se contredit. ("Je compte bien me taper le plus de mecs possibles là-bas", alors qu'il n'a même pas encore perdu sa virginité.)