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 Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]

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MessageSujet: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyMar 21 Mai - 11:39






Non mais quel crétin... Regardez-moi ça! J'avais voulu me la jouer preux chevalier en faisant une bonne action auprès d'une damoiselle en détresse et voilà comment le destin me remerciait: une vilaine entorse, rien que ça! Quelle situation embarrassante. Se prendre un carton sur le pied tout en se la jouant macho qui craint rien... C'est pathétique. J'étais la définition à l'état brut de ce mot, c'était sûr et certain. Mais bon, on s'en fichait, c'était marrant d'être stupide et d'inspirer la pitié!
J'adorais la plage, j'aurais tellement voulu aller faire trempette mais à cause de cette chose au pied, tout ce que je pouvais faire, c'était marcher à la vitesse d'une limasse. Et puis, le soleil, il m'éblouissait. Je lui vouais décidément une haine incontestée. Voilà, je 'étais privé d'une bonne baignade et à côté de ça, je devais me taper le soleil et ses rayons ultra-violets. Wouhou..!
Heureusement pour moi, j'étais bien équipé! Lunettes de soleil, t-shirt chemise jaune à longues manche et short bleu. Oui, j'avais chaud mais l'enlèverai tout ça après avoir trouvé un coin pour planter mon parasol. D'ailleurs je marchais avec ce dernier grand ouvert, comme si c'était un parapluie quoi. Et ouais, j'avais toute l'artillerie pour que le soleil ne laisse aucune trace sur ma peau.
Malheureusement pour les personnes qui faisaient bronzettes à terre, Ander passait, et quand Ander passer mieux valait se mettre à l'abri. Car, à chaque pas que je faisais, je soulevais un gros tas de sable qui s'éparpillait sur la figure des gens qui avaient le malheur d'être sur mon chemin. Et bien entendu, je faisais ça... intentionnellement...?
Après quelques minutes d'amusement pendant lesquels je refaçonnais les visages des passants avec du sable, je trouvai finalement un coin. Il se tenait vers un grand rocher, c'était vraiment classe comme coin, il était vraiment donc vraiment pour moi. J'installai mes affaires et m'allongeai sur ma serviette, complètement protégé du soleil. J'enlevai donc ma chemise et mes lunettes de soleil. Je tournai alors la tête pour observer les personnes qui m'entouraient et c'est là que je vis une jeune fille. Ouais bon, y'en avaient plein la plage des filles, mais elle, je la connaissais plus ou moins.
C'était une dénommée Laxy ou comme je l'aurais si bien dit, Porte-poisse. A sa vue, je grimaçai, repensant à ma blessure. Et finalement, je me levai pour aller squatter vers elle et ce, en prenant soin d'emporter mes affaires et surtout, mon précieux parasol. Je m'installai donc à côté d'elle sans même lui en demander la permission, un sourire trônant sur mes lèvres. En temps normal, j'aurais préféré aller m'amuser à draguer les filles qui seraient passées sous mon nez mais là un jeu encore plus passionnant s'offrait à moi. Rester à déblatérer des bêtises devant des imbéciles en extase était amusant mais parler avec une personne qui ne soit pas dépourvue de cervelle l'était encore plus. Une fois assis sur ma serviette face à la mer, je tournai la tête vers Laxy et pris la parole:
Attention messieurs dames, porte-poisse est là. Alerte aux tsunamis!
Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?




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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyMar 21 Mai - 21:05











Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer...

Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?



On dit bien qu’il faut contrer le mal par le mal non ? Ben c’était exactement ce que j’étais en train de faire à l’instant. Oui car j’avais décidé d’aller à la plage aujourd’hui. Non pas pour me baigner non, mais au moins pour me trouver à quelques mètres de l’eau. C’était un exploit pour moi et j’avais réussi à le faire toute seule. J’étais super fière de moi mais bon ce n’était qu’un tout petit pas comparé à ce qu’il m’attendait après ça. Peut-être qu’un jour je pourrais aller me baigner avec des amis. Mais bon pour l’instant je pourrais profiter de la vue sans avoir l’inquiétude que quelqu’un me jette à l’eau. Oui car j’étais venue seule pour savourer ce petit moment.

En plus il faisait beau aujourd’hui. C’est d’ailleurs une des raisons qui m’avait poussé à sortir de chez moi. Celle-là et aussi parce que je m’ennuyais à mort chez moi maintenant que j’étais toute seule. Donc ce matin en me levant, je regardai par la fenêtre et quand je vis que tout le monde était en short, je me dépêchai de faire pareil. Je m’habillai donc très léger avec un short blanc et un débardeur rouge. Je m’arrangeai les cheveux, pris une veste au cas où, mon sac et sorti de chez moi. Je savais pas du tout où allait mais je savais une chose c’était que je resterai dehors toute la journée. Un temps comme ça il fallait que je sorte, je ne pouvais rester à l'intérieur, je savais que je ne supporterais pas. Mais bon tête en l’air comme j’étais je ne savais pas du tout où allait. Après quelques minutes à flâner j’avais décidé  d’aller faire un tour dans le parc d’à côté. C’est d’ailleurs là-bas que l’idée d’aller à la plage me vint. Je ne réfléchis pas longtemps et trente minutes après j’étais en train de plonger mes orteils dans le sable chaud.

Mon petit moment de solitude fut de courte durée car un parasol vint se planter juste au-dessus de moi. Un masse vint s’assoir à côté de moi et avant que j’ai pu le dégager je pus reconnaitre mon fameux sauveur. Oui le célèbre Ander le prince charmant de toutes les demoiselles en détresse. Il m’avait aidé lors de mon déménagement depuis on s’était trouvé un petit jeu qui consisté à se chamailler pour un oui ou un non. Je m’amusais toujours quand il était avec moi alors le voir là me fit juste sourire enfin jusqu’à ce qu’il ouvre la bouche.

Attention messieurs dames, porte-poisse est là. Alerte aux tsunamis!

Il ne me fallut pas deux secondes pour répliquer.

Mesdemoiselles faites attention je suis en compagnie d’une bête sexuelle qui saute sur tout ce qu’il bouge.

Je lui souris avec mon plus beau sourire et le regarda un peu mieux. Il avait l’air d’un mec qu’on avait traîné de force à la plage. Il s’était vêtu d’une chemise longue et d’un short. Il n’aimait vraiment pas le soleil ça se voyait à des kilomètres. Je souris à cette pensée. Ander était vraiment une personne bizarre mais bon je ne pouvais rien dire quand j’étais pareil. C’est peut-être pour ça que l’on s’est entendu si vite. Même si c’était pour s’embêter et s’envoyer des pics, on le fait toujours dans la bonne humeur quitte à ameuter tout le quartier.  

© par Lax'


Dernière édition par Laxy McKyler le Ven 11 Oct - 14:07, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyDim 26 Mai - 10:23







Une fois devant elle, je constatai que mon arrivée lui avait faite plaisir. Quant à ma remarque, eh bien, elle sauta sur l'occasion pour me rendre la monnaie de ma pièce... Voilà que je me retrouvé avec une vingtaine de regards braqués sur ma petite personne. Eh mince, je risquais plus d'aller draguer qui que ce soit maintenant. Dommage, les filles des environs n'étaient pas trop mal sans parler des garçons qui jouaient à la balle.


Ce serait pour une autre fois. Je me concentrai donc sur Laxy et sa phrase ravageuse. Bien entendu, je ne pu réprimer une grimace, oui celle que je savais si bien faire... Après quoi, je proposai:


A la flotte mademoiselle je-porte-la-poisse!


Je ne la portai pas étant donné que j'étais blessé sinon, je me serais fait un malin plaisir en la jetant à l'eau. Je me contentai donc de lui tapoter le dos en riant. Raaah ce que j'aurais aimé aller faire joujou dans l'eau, j'adorais ça, vraiment... Le top aurait été qu'il n'y ait pas de soleil. Ce que je pouvais détester cette boule de feu aveuglante. Cette haine était certainement dû au fait que, lorsque que j'étais un plus jeune, je passais mon temps planté devant un écran. M'enfin, je le fais toujours mais je n'y passe pas mes journées contrairement à avant...


Je fixais mon interlocutrice avec mon sourire de gamin habituel mais mon attention fut bientôt détournée quand j'entendis une sonnerie familière. Celle de mon portable, je soupirai et le sorti de la poche de mon short pour constater que je venais de recevoir un message. Toujours de la même personne. Je ne réagissais pas et me contentais de le supprimer. Je savais pertinemment qui c'était. Et c'était bien pour cette raison que je ne me gênais pas pour effacer ce message.


Finalement, je me retournai vers la première personne avec qui j'avais échangé quelques paroles dans cette ville. Il lui fit un bref sourire et attira l'attention du vendeur de beignets qui faisait le tour de la plage. Il en commanda quatre à la pomme et demanda à Laxy:


Vu que t'es une fille, t'en veux qu'un, non? Pitié, dis-moi que t'en veux qu'un..!


Ouais c'était pas très gentleman de demander à une fille de ne manger qu'un beignet pour qu'on puisse se taper le reste mais bon, j'avais trop la dalle et mes idées n'étaient pas très clairs à cause de cette satanée boule de feu qui brillait au dessus de nous. J'attendais la réponse de mon amie en lui tendant un beignet tandis que de mon autre main, j'en enfournais un. Ils étaient bons. Pomme était l'un de mes parfums préférés, allez savoir pourquoi...


Alors, ça doit te faire quelque chose de voir ton prof de musique et dessin super sexy être torse nu, non?


Je fis un sourire taquin et lui donnai quelques petits coups de coude. Ce qui devait surtout l'impressionner était certainement plus mon tatouage au bras gauche qu'autre chose mais bon... C'était un serpent verdâtre avec quelques touches d'orange. J'adorais ces bêtes-là bien qu'elles soient un peu spéciales... Je me raclai la gorge comme j'avais l'habitude de le faire et levai la tête vers le ciel avec un léger sourire. Ah? Pas de cheval cette fois? Tant mieux sinon on se serait débrouillés pour se disputer là-dessus. En fait, on se disputait quasiment tout le temps mais finalement, c'était peut-être parce-qu'on s'entendait super bien.

Strange in your perfect world




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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyMar 4 Juin - 17:45











Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer...

Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?



Je fus fière de moi lorsque je vis une grimace se dessiner sur le visage de mon cher professeur. Je venais de lui gâcher toutes ses chances auprès des jeunes filles en maillot de bain qui se trémoussait devant nous. Je rigolais à ma propre farce. Mais Ander ne s’en démordait pas et pour se venger, il me frappa dans le dos en me disant :

A la flotte mademoiselle je-porte-la-poisse!

Je raidis d’un coup. Il était hors de question que je me rapprochai encore plus de l’eau alors aller dedans était une chose impossible pour mon tout petit cerveau. Je déglutis difficilement et me força  à sourire.

On non, je ne voudrais pas laisser mon fiancé tout seul.

J’espérais avoir été assez naturel pour ne pas qu’Ander remarque quelque chose mais bon je paniquais à chaque fois que l’on me parlait d’eau. C’était plus fort que moi. J’étais allée voir plusieurs médecins, enfin ma tante m’avait trainé de force et à chaque fois j’avais eu le droit à la même conclusion. Mademoiselle vous êtes atteinte d’un aqua phobie, en d’autre terme vous avez peur de l’eau. Pas de traitement, ni de médicament, rien ne pouvait me guérir à part peut-être moi. Si je voulais guérir il fallait que j’y mette de la volonté. Apparemment je n’en avais pas envie aujourd’hui. Je soupirai. Mon colocataire se désintéressa de moi pour lire un sms. Vu la tête qu’il fit je me doutais bien qu’il s’agissait de sa sœur. Je ne posai pas de question et ne fit aucun commentaire, ne sachant pas quoi dire. Et puis je n’étais pas  sûre que ça arrangerait les choses si je me mêlais de ses affaires. Alors je préférais me taire et peut-être qu’un jour il viendra me parler mais pour l’instant je gardais ma curiosité pour moi, chose pas super facile pour moi.

Un marchand passa à côté de nous et Ander le fit venir vers nous. Il acheta quatre beignets et m’en tendit un :

Vu que t'es une fille, t'en veux qu'un, non? Pitié, dis-moi que t'en veux qu'un..!

J’explosai de rire et prit le beignet qu’il me tendait. C’était pire qu’n gamin celui-là quand il voulait. Et dire qu’il était mon professeur. C’était dur  l’imaginer… Mais le pire c’était qu’il était un très bon professeur. Il aimait son métier et ça se voyait. Mais dès qu’il sortait du lycée il devenait complétement puéril.  C’est peut être ce qui faisait son charme aussi. Je croquai dans le beignet. Ah pomme, j’adorais ça. Mon père m’en faisait des dizaines et des dizaines lorsque c’était la saison. Je le dégustais avec le sourire aux lèvres. Je le voyais encore faire ses tartes avec pleins de farine sur le visage et une gamine dans ses pattes en train de chercher une bêtises à faire. Oui depuis toute petite j’adorais embêter le monde. Je finis mon beignet et me léchai les doigts comme à mon habitude.

Un suffira … Même si j’ai trop envie de t’en prendre un autre juste pour t’embêter.

Et je lui tirai la langue.  J’étais contente de le voir même si je ne lui aurais jamais dit.  Avec lui je savais que j’allais rigoler et partir dans des délires pas possibles. Même si ça pouvait paraître lourd pour certain moi j’adorais. Peut-être parce que j’étais aussi bizarre que lui…

Alors, ça doit te faire quelque chose de voir ton prof de musique et dessin super sexy être torse nu, non?

Je rigolai. C’était vrai qu’il était pas mal et il le savait. Je lui tirai une nouvelle fois la langue.

Oh ouiii tu es magniiifique. Tellement  que j’en suis toute émoustillée. Oh je crois que je vais m’évanouir...

Je fis semblant de me ventiler avec ma main et me fit tomber pour me retrouver la tête sur son épaule. Alors que je m’étais bien installée, je pouvais voir admirer son tatouage de plus près. Ce n’étais pas la première fois que je le voyais mais pas en entier. Je pouvais voir le serpent dessiné sur tout son bras gauche. Je n’étais pas super fan de ces bêtes là mais tant que ce n’était pas un vrai sur son bras ça ne dérangerait pas. Je lui attrapai le bras.

Il est trop classe ton tatouage. Il représente quelque chose pour toi ?


.  

© par Lax'


Dernière édition par Laxy McKyler le Ven 11 Oct - 13:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyMar 11 Juin - 10:19






A mon avis, elle ne voulait juste pas admettre qu'elle avait peur des tortues. Bon, je savais qu'elle n'aimait pas l'eau du tout, mais j'étais néanmoins persuadé que les tortues n'y étaient pas pour rien! En entendant sa réponse, je lui souris, au fond j'avais bien remarqué qu'elle se forçait à sourire juste pour sauver les apparences. Non pas que j'étais capable de lire dans ses pensées ou une bêtise dans le genre, mais j'avais l'habitude de ce genre de choses. Ouais sourire à s'en décrocher la mâchoire pour rassurer son entourage, je connaissais bien.

J'aurais bien aimé l'aider mais en même temps je savais pas comment m'y prendre. J'étais pas doué pour être doux avec les gens, en fait je souriais toujours et du coup, ça prêtait à confusion. Après quoi, on me reprochait d'être trop indifférent à ce qui m'entourait. Je ne voulais blesser personne mais c'était comme ça, j'étais tout bonnement incapable de ne pas sourire dans les situations les plus délicates. C'était neveux en fait et puis, j'avais pris la mauvaise habitude de vouloir voir tout le monde sourire, un truc pourtant impossible...

Finalement, je lui pris simplement la main en souriant. C'était à peu près le seul truc dont j'étais capable, j'avais beau sourire comme un con jour après jour, je ne savais pas comment m'y prendre niveau démonstrations affectives. On ne m'y avait jamais vraiment habitué aussi, à part du côté de mon véritable père mais il était déjà trop tard quand il m'eut recueilli. A cette époque-là je détestais la Terre entière et tous ceux qui la peuplaient. Finalement, j'ai pu apprendre aux côtés de mon père que la haine était un sentiment inutile qu'il valait mieux bannir des esprits de tous et que le seul truc qui comptait, c'était d'aider les autres et d'être heureux.

Après avoir commandé les beignets, je lui souris en entendant sa réponse et pris ma précieuse nourriture. Dans le genre goinfre, j'étais vraiment un spécialiste dans le domaine, j'adorais manger... Des trucs sucrés et pas super bons pour la santé en fait. Bref, j'étais pire qu'un gamin. C'est donc en arborant un large sourire que j'entamais un beignet tout en remerciant Laxy de ne pas m'avoir torturé l'estomac en me privant d'un beignet supplémentaire.

Oh ouiii tu es magniiifique. Tellement que j’en suis toute émoustillé. Oh je crois que je vais m’évanouir...

Je ris en l'entendant jouer le jeu. Elle fit mine de s'évanouir et posa sa tête sur mon épaule tatouée. Je tournai la tête vers elle en arquant un sourcil et répondis à la question qui venait de m'être posée.

Oui, ce tatouage n'est pas là seulement pour faire joli. Le serpent est souvent associé à la mort, chose qui me fascine et me fait peur à la fois. En plus je trouve que les serpents sont vraiment classes, doublet de la lune et du soleil, à la fois mâle et femelle, gardien du temps et de l'éternité...

Je tournai à nouveau la tête vers la mer avec un léger sourire tout en commençant mon deuxième beignet, c'était un instant agréable même pour une personne comme moi qui n'appréciait pas le soleil. Et puis, j'avais mon précieux parasol donc bon, j'avais pas à me plaindre. Bon il y avait bien en effet quelque chose qui m'irritait mais je préférais faire comme toujours, sourire bêtement en me remplissant l'estomac dans ce cas précis. Finalement, je pris mon troisième beignet en me levant doucement, lâchant par la même occasion la main de Laxy. Cependant, je lui la tendis à nouveau en souriant et déclarai  :

J'ai un bandage mais je m'en fiche alors sois gentille, viens juste te tremper les pieds avec moi... Je ne t'y oblige pas bien entendu mais je serais vraiment content que tu fasses un effort juste pour moi.

Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?




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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyLun 17 Juin - 19:36











Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer...

Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?



En le voyant manger comme un gosse, j’avais vraiment l’impression d’être à la plage avec mon enfant. Je souris, c’était quand même lui le plus vieux de nous deux mais c’était aussi le plus enfant. Cette facette de lui me faisait craquait même si je savais que ça ne plaisait pas à tout le monde mais moi je trouvais ça trop mignon. Mais bon il restait un très bon professeur qui savait être mature quand il le fallait. Exactement à ce moment là où il me parlait de son tatouage.

Oui, ce tatouage n'est pas là seulement pour faire joli. Le serpent est souvent associé à la mort, chose qui me fascine et me fait peur à la fois. En plus je trouve que les serpents sont vraiment classes, doublet de la lune et du soleil, à la fois mâle et femelle, gardien du temps et de l'éternité...

Lui aussi avait peur de la mort. Enfin qui n’avait pas peur de la mort. Ça terrifiait tout le monde. Qu’est-ce qu’il pouvait bien arriver aux âmes qui nous quittent. Certaines rationalistes disent qu’il ne se passe rien mais moi je suis plutôt d’avis des rêveurs qui pensent que les gens restent pour nous protéger. Je m’imaginais mon père avec moi tous les jours car il m’aurait été insupportable de penser autre chose.  Il m’arrivait de lui parler quand ça n’allait pas même si ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait. Mais pleins de choses étaient arrivées et je n’avais pas eu le temps de me poser.

Ander me fit sortir de mes pensées en se levant doucement.

J'ai un bandage mais je m'en fiche alors sois gentille, viens juste te tremper les pieds avec moi... Je ne t'y oblige pas bien entendu mais je serais vraiment content que tu fasses un effort juste pour moi.
 
Je me raidis en l’entendant. Il voulait que j’aille mettre mes pieds dans cette espèce de trou noir …. Il me tendit la main qu’il venait de lâcher quelques secondes avant. Je savais que c’était sa façon à lui d’essayer de m’aider et je trouvais ça adorable mais ce n’était pas une simple peur de passage, ça me torturait depuis 4 ans maintenant et j’avais l’impression que rien ne pouvait m’enlever ce poids dans le cœur. Je fixai Ander qui avait toujours son sourire aux lèvres. Le même sourire qu’il avait lorsqu'il m’avait que je ne risquais rien tant que j’étais avec lui. J’avais entièrement  confiance en lui et je savais très bien que j’étais en sécurité tant qu’il était avec moi. Je n’avais plus confiance en moi depuis ce fameux jour... je tremblais comme une feuille en posant ma main dans la sienne. Je me sentais ridicule d’être dans cet état pour rien. Ce n’était pas comme si on m’obligeait ou qu’on me forçait alors pourquoi j’avais l’impression que j’allais rejeter le beignet que je venais manger ? Alors qu’avant j’étais la première à vouloir aller à la plage, je forçais mon père à y aller dès qu’il faisait un peu beau. Il avait dû m’acheter une piscine pour que j’arrête de le harceler. Mais ça c’était avant… J’inspirai un grand coup et me levai.

Je vais essayer

Mais rien qu’à l’idée que j’allais me rapprocher de cette eau des images me revint en mémoire. Celle que j’avais tout fait pour les oublier, celle qui me hantait jour et nuit à un moment. Elles auraient pu faire des merveilleux souvenirs pour n’importe gamin mais pas pour moi. Je le regretterai toute ma vie et ça je le savais pertinemment.

Comment avais-je pu m’amuser ce jour-là sans même penser que quelque chose pour se passer chez moi ? Non a quinze ans on ne pensait pas à ça, on pensait à la tenue qu’on porte, si sa coiffure est bien mise lorsqu'un garçon est à côté de soi… mais pas au fait que son père était seul en train de souffrir chez soi.  Pourquoi ne suis-je pas restée près de lui ? Pourquoi avais-je céder lorsqu'il m’avait dit de sortir, d’en profiter. ..
Je soupirai perdue dans mes pensées. La seule chose qu’il me retenait de fondre en larme, c’était la main d’Ander que je tenais fermement.

.  

© par Lax'


Dernière édition par Laxy McKyler le Ven 11 Oct - 13:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyDim 23 Juin - 18:25






La mort, un sujet assez tabou pour certains. D'autres afirmaient ne pas en avoir peur mais ils mentaient. Il était tout à fait possible d'avoir une certaine fascination pour la mort mais ne pas en avoir peur était impossible. Après tout, il était bien dans la nature de l'Homme d'avoir peur de l'inconnu. Mais bon, je laissais ce sujet pas vraiment propice aux circonstances de côté.



J'étais heureux. Heureux d'avoir croisé Laxy sur cette plage. Bon, j'aurais très bien pu me divertir seul en faisant mu-muse dans l'eau comme le crétin que j'étais mais, c'était quand même mieux d'être avec quelqu'un. Avec elle. Je l'aimais vraiment, je me sentais bien avec elle, bien que... Je ressentais un certain malaise. Bien sûr que je m'entendais plus que bien avec elle, que j'étais comblé mais malgré tout, à chaque fois que je la voyais, j'avais juste envie de me laisser aller, oui de me laisser avaler par le néant. Car oui, je me sentais coupable, coupable de ne pas pouvoir me défaire de ma sœur pour l'instant. Coupable de mettre Laxy dans une situation aussi délicate alors qu'elle devait gérer ses propres problèmes. Il y avait ça, mais il y avait aussi le fait que je l'aimais. J'étais le premier à blâmer l'amour et ses victimes et pourtant, même moi, je subissais ses effets.


Je vais essayer, me dit-elle soudain, me faisant ainsi revenir sur terre.



Mon sourire s'amplifia lorsqu'elle prit ma main, bien que je vis sans peine qu'elle ne se sentait pas très bien. Je comprenais ce qu'elle ressentait, enfin c'est ce que je pensais... Finalement, elle devait certainement avoir plus peur de l'eau que moi de ma sœur. Une fois sa main dans le mienne, je levai la tête vers le ciel, vers ce bleu si pure. J'aimais vraiment cette couleur, le bleu. Il me faisait bien entendu penser au ciel, à l'infini, au néant. Yves Klein avait toujours eu raison, cette couleur était sublime.



J'avançais alors vers l'eau, tenant toujours Laxy par la main. Je mis alors un pied dans l'eau et me retournais vers elle avec un sourire rassurant. Pour qu'elle se sente un peu mieux, j'avançai vers elle et la pris dans mes bras en continuant de sourire. J'enfonçais un peu plus mon visage dans son coup en caressant doucement ses cheveux. J'aimais vraiment cette sensation. Etre contre elle. Sentir sa chaleur, son souffle. Ses cheveux étaient doux. Ses yeux eux, étaient un véritable bonheur pour les miens. C'était vraiment le début d'une excellente journée.



Je glissai un baiser dans son coup, puis relevai la tête à la hauteur de son visage. Je plongeai alors mon regard dans le sien avec un léger sourire. Finalement, je reculai doucement, lui tenant toujours la main. Finalement, je me baissais en avant et m'accroupis, la faisant accroupir avec moi. Les pieds dans l'eau et sa main dans la mienne, je la lui fit tendre pour toucher doucement l'eau salée.



C'est pas si désagréable, hein? Tu te sens capable d'aller un peu plus dans l'eau? demandai-je en arquant un sourcil.



Je lui souris une fois de plus, plissant légèrement les yeux, les rayons du soleil me perturbant quelque peu. En plus, il faisait vraiment chaud. Il faisait chaud et puis, être avec Laxy ne me laissait pas indifférent non plus.


   Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?






Dernière édition par Ander Skyel le Ven 11 Oct - 19:48, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyVen 11 Oct - 14:20











Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer...

Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?



Mais quelle idée j’avais eu de dire oui... Ma boule au ventre s’accentua encore plus. Mais je lui avais promis. Et j’étais assez forte pour le faire. Ce n’est pas trois gouttes d’eau qui vont me faire peur quand même... Arrivée au bord de l’eau je n’avais pas du tout la même opinion. Je regardai avec crainte les va-et-vient de la mer. Et dire qu’avant j’étais la première à aimer plonger dedans. Je vis Ander mettre un pied dedans. Je n’aurai jamais pu le suivre enfin pas comme ça. Ca j'en étais sûre, c'était au-dessus de mes forces, j'étais tout simplement incapable.

Mais heureusement j'étais tombée sur un merveilleux petit prince, patient et compréhensible. Alors quand il me prit dans ses bras je me détendis presque immédiatement. Pas totalement bien sûr mais rien que sa présence, le sentir si près de moi me faisait me sentir beaucoup mieux. Et même rien que son sourire arrivait à me rendre le mien et j’esquissai un petit sourire pour le rassurer. Je n’avais pas envie de l’inquiéter ou même lui gâcher sa journée. Il était rare de le voir dehors avec un si beau soleil alors il fallait qu’il en profite. Je frissonnai même sous son baiser. Je ne pouvais m’en lasser et je ne voulais m’en lasser. Je me laissai faire quand je vis qu’il voulait que je descende. Je savais que je ne risquais pas grand-chose avec lui voire rien du tout. J’avais une confiance en lui comme personne. Je n’avais pas envie de sentir l’eau sur moi mais si cela me permettait de me sentir mieux après, il fallait que je le fasse. Je le faisais aussi pour mon père. Je savais qu’il aurait voulu que je profite de chaque instant que la vie me donne et me voir dans cet état pour une flaque d’eau l’aurait peiné.

En descendant je sentis l’eau s’immiscer sur ma peau. L’eau chatouillait mes pieds avec ses va-et-vient. Je me raidis mais m’installa auprès d’Ander. J’avais réussi la première étape mais bizarrement cela ne me faisait rien. Je m’attendais à ce que je me sente paniquée encore plus ou au contraire me soigne de ce fardeau une bonne fois pour tout mais rien de tout ça n’arriva. Je n’arrivais toujours pas à être satisfaite. Je me sentais toujours aussi mal. Rien qu’en regarda l’horizon, j’avais le cœur qui se serrait encore plus.  Rien n’avait changé… Je n’étais pas soulagée. Moi qui pensait que ça allait me faire un déclic… rien niet nada…. Je sentis Ander déplaçaient nos mains. Je les regardai toucher doucement l’eau en sentant mon cœur se serait encore une fois. Je soupirai un peu avant de commencer à ouvrir mon cœur avant qu’il n’explose. Je savais que c’était la seule chose maintenant qui pouvait me soulager même juste un peu.

Je vais te raconter une histoire. Celle d’une jeune blondinette aux yeux bleus pleine de vie qui sautillait de joie à l’idée d’aller à la mer avec ses amis. Même si son père était quelque peu retissant de la laisser partir toute seule, il lui avait accordé le droit de passer l’après-midi à la plage.
Elle avait passé la veille à se préparer, parce qu’un beau garçon allait venir et qu’elle avait tout planifié pour essayer de le séduire. Le jour j donc elle rayonnait de bonheur et n’arrêtait pas de regarder l’heure pour être sûre d’être dans les temps. Elle pressait son père pour qu’il se dépêche, car il allait l’emmener. Elle poussa la chansonnette pendant tout le voyage rejoint par son père. Il formait un sacré duo tous les deux, surtout qu’ils chantaient aussi faux, l’un comme l’autre. Arrivés à la plage, la plaisanterie était finie, elle avait repéré le joli jeune homme qui attendait avec ses amis. Elle dit au revoir vite fait à son papa alors que d’habitude c’était un gros câlin. A 15 ans c’est la honte de faire un câlin à son père non ? - en regardant Ander avec un petit sourire – Elle ne regarda même pas la voiture partir tellement elle était occupée à dévorer le jeune homme des yeux. La journée se passa comme un rêve pour elle. Elle s’était amusée comme une folle et avait même réussi à embrasser le garçon. Tout avait été parfait jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle.


Je m’arrêtai un moment et regardai l’horizon. Je n’avais pas la force de continuer à raconter mon histoire en le regardant. Je serai un peu plus sa main et inspirai pour continuer.

Une amie devait dormir chez moi ce soir-là. Sa mère nous avait raccompagné jusqu'à chez moi. Je me souviens de tout en détail. Le sourire forcé de la mère, la voiture qui démarre, le chien du voisin qui m’a aboyé dessus comme toujours. La porte entrouverte, le silence étrange dans la maison. Le verre d’eau renversé dans la cuisine. Les boîtes de médicament juste à côté. Le cri de mon amie lorsqu'on aperçut mon père. Les pompiers, l’hôpital, la tête du médecin qui m’annonce que je suis orpheline…

Une larme s’écoula sur ma joue sans que je m’en aperçoive. Je n’avais parlé de ça à personne, enfin pas en détail du moins… J’avais l’impression qu’on me retirait un poids du cœur. J’étais en quelque sorte soulagée de ne plus être la seule à connaître ça. Je souris faiblement.

Le plus ironique, c’est qu’il a plu le jour de l’enterrement.

C’était la phrase de trop. Les larmes se mirent à couler toutes seules sans que je ne puisse rien faire. J’avais horreur d’être dans cet état-là. Je me sentais impuissante et complètement ridicule. Mais je n’arrivais à me contrôler.


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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyVen 11 Oct - 19:46






Je regardais Laxy avec une attention qui ne m'était pas commune, oui, j'étais plutôt dispersé et agité mais mal grès ça, je savais être calme quand il le fallait. Alors, je restais silencieux, me contentant de l'observer et de la rassurer par quelques sourires. Je savais qu'elle avait une peu inimaginable de l'eau quant à la raison de cette phobie, elle m'était encore inconnue ou du moins, jusqu'à ce qu'elle prenne à nouveau la parole.

Je vais te raconter une histoire. Celle d’une jeune blondinette aux yeux bleus pleine de vie qui sautillait de joie à l’idée d’aller à la mer avec ses amis. Même si son père était quelque peu retissant de la laisser partir toute seule, il lui avait accordé le droit de passer l’après-midi à la plage.
Elle avait passé la veille à se préparer, parce qu’un beau garçon allait venir et qu’elle avait tout planifié pour essayer de le séduire. Le jour j donc elle rayonnait de bonheur et n’arrêtait pas de regarder l’heure pour être sûre d’être dans les temps. Elle pressait son père pour qu’il se dépêche, car il allait l’emmener. Elle poussa la chansonnette pendant tout le voyage rejoint par son père. Il formait un sacré duo tous les deux, surtout qu’ils chantaient aussi faux, l’un comme l’autre. Arrivés à la plage, la plaisanterie était finie, elle avait repéré le joli jeune homme qui attendait avec ses amis. Elle dit au revoir vite fait à son papa alors que d’habitude c’était un gros câlin. A 15 ans c’est la honte de faire un câlin à son père non ? - en regardant Ander avec un petit sourire – Elle ne regarda même pas la voiture partir tellement elle était occupée à dévorer le jeune homme des yeux. La journée se passa comme un rêve pour elle. Elle s’était amusée comme une folle et avait même réussi à embrasser le garçon. Tout avait été parfait jusqu’à ce qu’elle rentre chez elle.



Je ne la quittais pas des yeux, quelque part, je crois que je l'admirais. Vraiment. Elle avait fait un grand pas. Elle avait réussi à avancer en me confiant la raison pour laquelle elle avait peur de l'eau, en me confiant son sentiment de culpabilité. Désormais, je pouvais affirmer avec certitude qu'elle me faisait confiance. Et, ça me rendait heureux même si les circonstances ne s'y prêtaient pas. Ce devait être un lourd fardeau pour elle, je le voyais bien, elle se sentais vraiment coupable alors que tout ça, ça n'était en aucun cas sa faute. Je voulais l'aider, la débarrasser de ce fardeau et si c'était impossible, le porter avec elle, afin qu'elle se sente mieux. Qu'elle ne se sente ni seule ni incomprise.
Je la laissais reprendre son souffle puis après quelques secondes, je posais un baiser sur l'une de ses épaules avec un sourire apaisant. Je ne voulais pas qu'elle se sente seule, je voulais qu'elle sache que j'étais là et que je serai toujours là pour l'écouter et la soutenir. Je serai là pour rire avec elle, pour pleurer avec elle, pour m'éclater avec elle, pour boire avec elle, mais avant tout, pour vivre avec elle.
C'est con mais... Je suis heureux que tu me dises tout ça, tout ce que tu ressens. Ca me montre à quel point tu me fais confiance et très franchement, j'en suis plus qu'heureux.
Je restais silencieux et lui souriais calmement, puis je tournais la tête vers l'horizon en continuant de sourire. Mes yeux parcouraient, le ciel, la mer, je ne loupais pas un seul élément quel qu'il soit.
Tu sais, tu ne devrais pas t'en vouloir Laxy. Ce qui est arrivé à ton père, ce n'est pas de ta faute. Tu ne pouvais pas deviner ce qui allait se passer. Et puis, à 15ans, c'est normal de vouloir profiter de la vie. A 15ans, il est aussi tout à fait normal de réagir comme tu l'avais fait. Tu n'étais qu'une gamine qui voulait découvrir la vie, alors, c'était normal. Tu n'as pas à t'en vouloir, d'accord ? Je t'interdis de t'en vouloir.
En la voyant fondre en larmes, je me sentis vraiment mal, c'était douloureux, vraiment douloureux. Je me penchais donc vers elle avec un air peiné pour la prendre dans mes bras et la serrer contre moi quitte à ne plus jamais la relâcher. Glissant une main dans ses cheveux et baissant les yeux, je ne disais plus rien et la laissais se détendre. Après quelques minutes, je brisais finalement le silence pour lui chuchoter ces quelques paroles :
Je t'aime alors ne pleure pas, je t'aime alors, je ne veux pas te voir pleurer.


   Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?




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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyLun 14 Oct - 11:22











Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer...

Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?



Je me sentais minable. J’avais horreur de pleurer et qui plus ai devant quelqu’un. Et puis ce n’était n’importe qui. Je baissai les yeux et sourit à travers mes larmes en l’entendant me dire qu’il était heureux parce que je ‘avais confiance en lui. Bien sur que j’avais confiance en lui. J’avais toujours eu confiance en lui depuis le premier jour que je l’ai vu. Depuis que le carton lui ai tombé sur le pied… Les joues toujours baignées de larmes, je l’écoutais me réconforter. Il avait trouvé les mots juste ceux que j’avais toujours envie d’entendre. Je le regardai un moment intriguée. Comment il faillait pour trouver les mots pour me soulager? J’avais eu une chance inouïe de le rencontrer, je n’en revenais pas de la chance que j’avais. J’avais l’impression de ne pas la mériter…  Même s’il avait réussi à soulager mon coeur avec ses quelques mots je n’avais pas le coeur en paix pour autant. Je me sentais toujours aussi coupable car j’aurai pu le percevoir… Je le savais j’avais eu des signes avant mais je n’y avais pas fait gaffe. Mais Ander avait raison qui aurait penser à une éventuelle crise cardiaque à l'âge de  ans. On avait même pas vu ça à l’école… Je souris à travers mes larmes en entendant sa dernière réplique. Comme si c’était facile de s’interdire de s’en vouloir. Sinon je l’aurai fait depuis longtemps… Je m'apprêtai à lui répondre lorsqu’il me prit dans ses bras. Cette marque d’affection n’était pas rare venant de sa part mais à chaque fois je me sentais tellement bien dans ses bras que j’aurai pu y rester toute ma vie. Ses gestes se faisaient tendres et rassurants et je me détendis en sentant son odeur s’entourait. Je me sentais vraiment mieux de lui avoir parlé et mes larmes commençaient à diminuer jusqu'à ne pu en avoir. Je souris contente de ne pu pleurer parce que je n’aimais vraiment pas ça. C’est à ce moment qu’Ander se mit à chuchoter.


Je t'aime alors ne pleure pas, je t'aime alors, je ne veux pas te voir pleurer.

Je me figeai en l’entendant. J’étais surprise, ce n ‘était pas souvent que je l’entendais me dire je t’aime. Un sourire se dessina sur mes lèvres. Je ne pouvais m'empêcher de sourire comme une gamine. Je relevai la tête pour Ander dans les yeux. Je l’embrassai tendrement. C’était pour lui montre toute la reconnaissance que j’avais pour lui. Je lui devais beaucoup pour aujourd’hui, pour tout le temps j’ai pu passer avec lui et pour temps qu’il nous reste ensemble. Je détachai mes lèvres des siennes et le fixa le regard encore brillant.

Merci d’être là pour moi, je sais pas se que je ferai sans toi… Je t’aime aussi et je te promets de ne plus te montrer mes larmes.

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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyLun 21 Oct - 7:45






Merci d’être là pour moi, je sais pas se que je ferai sans toi… Je t’aime aussi et je te promets de ne plus te montrer mes larmes.


Je luis souris en mettant une de ses mèches de cheveux sur le côté. Pour une fois, j'avais fait part de mes sentiments. Et, j'espérais que ça la rendait heureuse, que cet effort ne l'avait pas laissé indifférente. Oui, dans le genre je-ne-dis-jamais-ce-que-je-pense j'étais très fort. En fait, j'avais peut-être des tendances masochistes. Un peu comme ces héros de tragédies classiques qui embellissaient l'énoncé du malheur et qui se faisaient encore plus souffrir par conséquent. C'était sûr. J'étais comme eux, au fond, j'aimais cette situation morbide dans laquelle j'étais. J'aimais m'enfoncer plus bas que terre, j'aimais être pathétique, ridicule, méprisable... Confronté à la cruauté Humaine, je souffrais d'autant plus et je ne faisais rien pour stopper cette souffrance. J'étais juste un psychopathe des plus lamentables. Sans oublier que, j'éprouvais un sentiment que je détestais. L'amour. C'était pour moi, le sentiment le plus stupide et rabaissant qui soit. J'avais toujours eu une dent contre ceux qui prétendaient aimer et pourtant, j'avais toujours fait partie de leur secte de dégénérés. J'étais vraiment tordu comme gars. Mais la perfection n'est faite que de vices et de désillusions, non ?
Après ces quelques réflexions, je prenais Laxy par la main en souriant doucement. Je tournai la tête vers l'horizon avec une once de perplexité et rajoutai :
Que tu pleures, ça ne me dérange pas, bien au contraire. Pleurer, c'est se lâcher. Tout le monde sait que pleurer c'est vital. Alors tu peux pleurer mais débrouille-toi toujours pour retrouver ton sourire après quoi et surtout, ne te fais pas souffrir vainement. Ne pleure pas par culpabilité si tu n'y es pour rien. C'est le cas, tu n'y es pour rien Laxy. C'est juste, la fatalité qui en a décidé de cette manière.
La fatalité... J'en parlais comme si j'y croyais. J'avais toujours renié son existence, mais plus j'avançais et plus j'y étais confronté. J'avais toujours voulu croire que l'on était maître de son destin et que nous prenions nos propres décisions, que nous construisions notre propre futur. Mais je commençais à douter et c'était assez flippant de savoir que l'on n'avait absolument aucun pouvoir sur sa propre vie.
Je baissai à nouveau la tête vers Laxy et lui ébouriffai les cheveux avec un grand sourire. J'espérais l'avoir consolé. Je n'avais aucun mal à brandir de belles paroles bien souvent efficaces mais l'on n'était jamais vraiment sûr du résultat. L’Homme était tellement imprévisible que j'avais toujours eu du mal à le cerner, d'où ce mépris mélangé de fascination que j'avais pour lui.

   Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?




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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyMer 12 Fév - 16:48















 ❝ Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... ❞
« Un pas vers l'avenir est un pas vers le désespoir, le dégoût, la jalousie et le dédain. Autant crever maintenant alors...?

»




Que tu pleures, ça ne me dérange pas, bien au contraire. Pleurer, c'est se lâcher. Tout le monde sait que pleurer c'est vital. Alors tu peux pleurer mais débrouille-toi toujours pour retrouver ton sourire après quoi et surtout, ne te fais pas souffrir vainement. Ne pleure pas par culpabilité si tu n'y es pour rien. C'est le cas, tu n'y es pour rien Laxy. C'est juste, la fatalité qui en a décidé de cette manière.

Pleurer n'était inné chez moi. Même petite je ne me souviens pas avoir pleuré souvent. Je n'étais pas une fille capricieuse alors les minis crises pour avoir ce que je voulais c'était très peu pour moi. Et puis maladroite comme j'étais j'avais l'habitude de tomber alors j'avais appris que pleurer ne me guérissait pas. Alors, à quoi bon se fatiguer pour rien? Mais comme tout être humain j'avais besoin de craquer de temps en temps et c'était le cas en ce moment même. Et c'était aussi une des premières fois que je me confiais autant. J'en avais un peu parlé à Roxie, mais pas tant que ça. Je ne lui avais pas parlé de ma culpabilité, dû fait que je sente aussi coupable. Mais ce n'était pas quelque chose que j'arrivais à dire comme ça. Alors, le fait que j'en parle aussi facilement à Ander m'étonnait. J'avais tellement confiance en lui que je venais de dévoiler des choses que je n'avais dites à personne. C'était peut-être la seule personne qui saura toute la vérité.

C'était quand même bizarre, alors qu'il est le pire gamin que je connaisse alors qu'il a quand même cinq ans d'écart. D'ailleurs je me suis toujours demandée ce que j'avais bien pu faire pour qu'il tombe amoureux de moi. C'est vrai. Je n'étais pas super intelligente ni super belle j'avais une phobie assez bizarre et en plus de ça j'avais l'impression d'avoir la poisse dès que je posais un pied par terre. Qui voudrait de moi ? Oui je n'avais pas une très haute estime de moi, mais comme toutes les filles vous allez me dire.

Je soupirai et lâchai la main d'Ander pour m'essuyer les yeux d'un geste vif. J'en avais assez de me sentir si faible. Mon père était parti au ciel et rien même pas mes larmes pourront y changer quelques choses. Ander avait raison c'était ce qu'on appelait la fatalité. Et il était grand tant que je me fasse une raison. Cela faisait plus de trois ans maintenant et je devais tourner la page. Ander venait de m'aider à faire un grand pas vers ce qu'on appelait la face d'acceptation. Je lui en étais reconnaissante. Je me levai un sourire aux lèvres.

Bon assez de lamentations pour aujourd’hui! Tu as raison ce n’est pas de ma faute , c’est la faute à personne et même si je pouvais remonter le temps, je ne pourrais rien y changer!

Je m’étirai en regardant l’horizon. Cette journée était à marquer d’une pierre blanche. En si peu de temps, il s’en était passé des choses. Je baissai la tête vers mon petit copain, un sourire malicieux aux lèvres.

Ander si tu continue à rester autant au soleil, tu vas finir par être tout rouge! J’ai pas très envie de passer mes prochaines semaines à te passer de la crème tous les deux heures. Aller je te paye une glace.

Et pour le faire bouger je lui balançai de l’eau en pleine figure. J’avais utilisé mon pied pour cela. Je ne pus m'empêcher de rire en le voyant trempé.  



© Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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MessageSujet: Re: Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]   Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler] EmptyLun 5 Mai - 16:56






Bon assez de lamentations pour aujourd’hui! Tu as raison ce n’est pas de ma faute , c’est la faute à personne et même si je pouvais remonter le temps, je ne pourrais rien y changer!

Je hochais la tête en la regardant d'un air approbateur. Oui, elle n'y pouvait simplement rien, il y avait des choses qui survenaient et qu'on ne choisissait tout simplement pas. Laxy l'avait compris. En réalité, elle me surprenait souvent et ce par sa capacité à comprendre rapidement les choses, les gens. Son empathie était des plus rares. Je me levai à mon tour, un sourire amusé suspendu sur mes lèvres.

Ander si tu continue à rester autant au soleil, tu vas finir par être tout rouge! J'ai pas très envie de passer mes prochaines semaines à te passer de la crème tous les deux heures. Aller je te paye une glace. 

Je ris en l'écoutant, c'est vrai, j'avais une peau relativement sensible, enfin ça, c'était surtout parce-qu'à la base, je n'étais pas bronzé du tout. Laxy m'éclaboussa alors, je pouffai de rire en essayant d'éviter d'être complètement trempé mais ce fut un échec. Au bout de quelques secondes, j'étais trempé de la tête aux pieds.

«  Tu auras intérêt de m'aider à m'essuyer, petit monstre va  !  »

Je lui tirais la langue avec cet air taquin qui trônait si souvent sur mon visage avant de m'élancer vers elle pour la prendre dans mes bras et finalement la porter à la façon des princes charmants dans les contes. Je lui souris en avançant vers le petit parasol que j'avais pris soin de planter dans le sable auparavant.

«  Dis, tu ne voudrais pas qu'on en prenne plutôt ce soir des glaces  ? On ira les prendre au parc et on se baladera, après avoir été se changer à la maison, qu'est-ce que tu en penses  ?  »

Oui, tout à coup, j'avais eu comme une illumination, j'avais eu envie de faire pleins de choses, de sortir, de vivre pleins de bons moments avec Laxy. Je voulais vraiment que cette journée soit superbe pour nous deux. Qu'elle soit... inoubliable comme tous les moments que l'on avait passé ensemble. Pour cette journée-là au moins, j'avais juste décidé de vivre pleinement et de ne pas attendre bêtement que ce précieux temps passe.


   Si tu pouvais mourir demain, est-ce que tu VOUDRAIS mourir demain?




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Toi, aussi frais que la mort et malsain comme le cancer... [PV: Laxy McKyler]

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