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 Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )

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MessageSujet: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyMar 11 Juin - 21:01





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INTRODUCTION...


«Je vois ton nom écrit en grand partout sur les murs, sais-tu c’que j’endure?
Je sens tes mains sur mon corps qui brûlent, je brûle...»


Ces paroles de la chanson «Je te vends mon âme» du groupe Kyo résument parfaitement ce qu’il représente pour moi...

Mais ce n’est qu’une chanson parmi tant d’autres qui réusment ce que nous sommes l’un pour l’autre toi et moi, cependant aucunes ne sauraient décrire l’amour que je te porte à toi ...Sly.


L’on dit souvent que toute personne en a une faite pour elle et qui lui est exclusivement destinée. Pour certaines d’entre elles, il est facile de la trouver mais pour d’autres, c’est un combat long et semé d’embûches qu’il faut surmonter.

Pour ma part, je fais partie de cette seconde catégorie. Le combat a été long et acharné mais le jeu a fini par en valoir la chandelle même si j’ai dû traverser des épreuves qui m’ont fait culpabiliser ou douter de moi. Je peux vous dire que le coup de foudre existe et que le mien s’est fait d’un simple regard mais l’alchimie a été immédiate entre nous. Mieux : nous sommes unis par les liens du sang et ceux du mariage.

Ca vous la coupe hein? Mais laissez-moi plutôt vous raconter comment tout ça est arrivé...




Dernière édition par Aspen Torn le Mar 11 Juin - 21:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyMar 11 Juin - 21:21





Chapitre 1 : Bien avant toi...

Salut moi c’est Zack Silverwolf, 20 ans, 1m87 , bisexuel à tendance gay...et marié à un garçon dénommé Sly.


Je suis le fils cadet d’une fraterie de deux garçons dont l’aîné est mon frère Fenrir Silverwolf alias «Wolf» et avec qui j’ai deux ans d’écarts.

Nous sommes issus d’une famille plutôt aisée mais comme dans toute famille qui se respecte la nôtre n’a pas été épargnée par les problèmes internes comme on dit. Pour commencer nos parents voulaient toujours le meilleur pour mon frère et moi et étaient toujours très stricts avec nous en ce qui concernait les cours particuliers qu’ils nous payaient. Et comme tous parents aisés qui se respectent, les nôtres cherchaient à nous imposer des choix professionnels qui ne nous convenaient pas et vous savez c’était les classiques comme médecins, avocats et j’en passe...

Seulement voilà: aucuns de ces métiers ne nous plaisaient. Non, nous ce qu’on voulait avec Fenrir c’était nous retrouver sous les feux de la rampe. Et quand je dis «nous retrouver sous les feux de la rampes», je veux dire par là que mon frère et moi voulions que notre nom soit reconnu dans le monde entier, que nous ayons des fans et non pas une reconnaissance temporaire parce qu’on aura réussi une transplantation qu’on aurait crue impossible à faire ou parce qu’on aurait gagné une grosse affaire au tribunal pour aussitôt retourner dans l’ombre.

Non vraiment nous ce qu’on a toujours voulu avec Fen’, c’est être sous les feux de la rampe et y rester définitivement et c’était pas des métiers comme médecin ou avocat qui nous y aideraient d’autant plus que mon frère et moi avions développés dés notre plus jeune âge des prédispositions artistiques qui ne collaient pas du tout avec les carrières que nos parents voulaient nous imposer. Pour mon frère le chant et la guitare quant à moi j’ai développé très jeune des talents d’acteur sans compter le fait que j’ai toujours été photogénique puisque je m’amusais à poser quand on me prenait en photo et puis j’ai toujours aimé m’habiller aux dernières tendances alors forcément nous avions choisis nos voies.

Au lieu d’être médecin ou avocat comme le voulaient nos parents, nous avions fait le choix de devenir chanteur pour Fenrir et acteur-mannequin pour moi mais ne restait plus qu’à le faire comprendre à nos parents et nous savions que ça ne serait pas une mince affaire que de leur dire. Aussi lorsque nous sommes allés leur dire les voies que nous avions choisies, ils nous dirent «Oui, bien sûr» pensant sans doute que c’était un caprice passager de notre part et que nous reviendrions à la raison quand ça finirait par nous passer mais ils se plantaient et s’apprêtaient à se prendre une bonne série de claques dans la figure et mon père en particulier...

Mais manque de chance pour eux, ce n’était pas un caprice, loin de là, mais une idée fixe et ce que nous redoutions le plus avait fini par arriver. En fait nos parents n’arrivaient à comprendre que Fenrir et moi venions de décider de nos propres carrières à seulement 13 ans pour et 11 ans pour moi et encore qu’il était hors de question pour nous d’en démordre. Ca, ça a été la toute première qu’ils se sont prise et d’autres allaient suivre toutes plus cinglantes et monumentales les unes que les autres. Car nous sommes fils de parents aisés oui mais il était hors de question pour mon frère et moi de les laisser diriger nos vies selon leur bon vouloir et de décider de nos carrières professionnelles à nos places.

Les deux suivantes, ils se les ont prises simultanément et la première c’est quand j’ai découvert ma bisexualité à l’âge de 15 ans. Ils me pensaient «normal» parce que je sortais avec des filles exclusivement jusqu’à cet âge mais au moment où ils avaient décidé de me présenter des filles de mon âge avec qui ils espéraient me voir sortir, je me suis désintéressé de ces dernières ...pour me mettre à m’intéresser aux mecs. Ils l’ont appris à leurs dépends quand mon père m’a surpris en train d’embrasser un garçon dans ma chambre. Pour mon père le choc a été tel que sur le coup il n’a pas su trop quoi dire avant d’entrer dans une fureur quand il a fini par comprendre que les filles n’étaient plus mon seul centre d’intérêt. Hors de lui, il avait alors pris mon partenaire du moment par le col et l’avait dégagé manu militari de ma chambre d’abord puis carrément de la maison avant de remonter me passer une soufflante...je peux vous garantir que même encore maintenant la scène est encore bien présente dans ma mémoire...


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MessageSujet: Re: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyMar 11 Juin - 21:41





Chapitre 1 : Bien avant toi... (suite)

********Flashback********

«C’est quoi cette histoire, encore? Tu embrasses des hommes à présent?
-Oui et après? Je sais vraiment pas en quoi est le mal! Après tout, que ce soit celle d’une fille ou d’un mec, une bouche avec une langue reste une bouche avec une langue. Lui avais-je alors dit.
- Je n’accepterais jamais qu’un de mes fils se mette en couple avec un garçon! C’est contre nature!! fulminait mon père.
- Ah ah! Mais ouais, suis-je bête. J’aurais dû me douter que tu comprendrais jamais avec ton intolérance légendaire!! Contre nature tu dis mais il faut te faire à l’idée et songer à commencer à vivre avec notre époque. Maintenant c’est comme ça : les relations entre personnes de même sexe sont dans l’air du temps alors si tu me permets de te donner un petit conseil c’est de quitter ton époque reculée pour entrer dans la nôtre!!!»

Suite à cette réplique cinglante de ma part, mon père n’a trouvé rien à redire mais il m’a tout de même donné sa réponse sous la forme d’une gifle tellement violente que j’en suis tombé à la renverse . Je me suis retrouvé au sol en moins de deux secondes, sur le cul et le coin des lèvres en sang.
Cependant, pas une seule fois j’ai baissé les yeux devant lui continuant à le fixer tel un fauve prêt à attaquer. Mon père m’a alors sommé à plusieurs reprises de baisser le regard mais pas une seule je ne lui aie obéi, ni fléchi...ce qui l’avait encore plus énervé sur le coup.

«-INSOLENT, VAS-TU M’ECOUTER??!!» m’a-t-il hurlé à la figure.

Insolent? Oui je pouvais l’être dans ces moments-là . Alors oui, il vient de me traiter d’insolent et il a raison parce que j’ai décidé de l’être avec lui. Mais l’écouter, ça, hors de question, jamais de la vie. Au lieu de ça, je me tiens là, à moitié allongé sur le sol, le coin des lèvres toujours en sang à le fixer, le défier de mes yeux dorés, prêt à bondir et je n’attendais qu’une chose: qu’il lève une fois de plus la main sur moi...chose, d’ailleurs, que mon père n’a pas mis très longtemps à faire.

Une seconde fois, mon père a levé la main, prêt à l’abattre encore une fois sur moi mais j’ai été plus rapide que lui et je me suis levé d’un bond pour lui saisir le poignet. J’ai alors commencé à serrer ma prise sur lui...

«Lâche-moi!!! - m’avait-il alors ordonné d’une voix rageuse.
- Pourquoi??!! Pour que tu me frappes encore une fois??!! Tu crois VRAIMENT que je changerais pour autant??!! Je suis né comme ça et tu ne pourras rien y faire. Ni toi, ni personne d’autre!! -lui avais-je rétorqué en continuant à le fixer du regard tout en ensserrant plus mon emprise - Tu pense VRAIMENT que je vais te laisser diriger ma sexualité et me pourrir l’existence, Père??!! Si tu penses que oui, alors laisse-moi te dire une chose: tu connais très mal ton propre fils!!»

Je l’ai alors vu grimacer de douleur mais je m’en foutais pas mal car pour moi c’était un donné pour un rendu. Après quand on regarde bien les choses en face, c’est lui qui a commencé les hostilités et non moi. Lui serrant de plus belle le poignet de toutes mes forces, je l’ai mis à son tour à la porte de ma chambre avant de la lui claquer au nez violemment.

***********************Fin du flashback************************


Environ deux semaines après cet incident, j’ai été remarqué à la sortie de mon lycée par un manager spécialisé dans le mannequinat. Il est venu m’aborder en m’expliquant qu’il cherche de nouvelles têtes pour des shoots photos réguliers et que j’avais le parfait profil qu’il recherchait. De plus, il m’avait observé en détails et avait qu’en plus de mon physique parfait, la couleur particulière de mes yeux joueraient en ma faveur avant de me donner une carte de visite avec un rendez-vous pour un premier essai de séance photos.

Désireux de me tirer au plus vite du domicile...ou plutôt non, de la cage dorée qu’était le domicile familial (pour ne pas dire une prison) suite à la dispute que j’avais eue avec mon père deux semaines plus tôt et aussi afin de pouvoir vivre pleinement mon rêve, je m’empressais de prendre sa carte de visite et d’accepter ce premier essai qui aurait lieu une semaine plus tard avant de rentrer avec Fenrir.

Ce soir-là, je suis rentré avec mon frère et pas une seule fois je n’ai évoqué le sujet de l’opportunité qu’on venait de m’offrir à mes parents et encore moins de certains projets que j’avais en tête à ce moment-là: demander mon émancipation et me trouver mon propre appart’. En revanche, j’étais décidé à en parler à mon frère pour savoir ce qu’il comptait faire : à savoir s’il souhaite me suivre ou rester avec nos vieux.

«Tu es libre de faire ce que tu veux, ce n’est qu’une proposition - lui avais-je alors dit tandis que nous nous trouvions dans ma chambre.

- Non mais je pense que je vais te suivre si ton essai photos marche comme tu le penses...j’ai pas envie de laisser passer l’opportunité qu’on m’a offert aujourd’hui.»

Je l’ai regardé un peu surpris avant de lui balancer un simple «toi aussi?» pour le pousser à m’expliquer la nature de la dite opportunité.

En fait, dans la journée, Fen’ avait été à la bibliothèque pour prendre un manuel de cours ayant oublié le sien en partant de la maison et, à son retour, il avait entendu de la musique provenir d’une des salles de cours de musique. Poussé par sa curiosité, il avait été voir de quoi il en retournait et avait vu un groupe composé de trois garçons de notre classe auxquels nous ne prêtions pas plus attention que nécessaire et qui pourtant allaient devenir célèbres: Tyler Firestone, Dan Devilside et Jay Summerlight.

Mon frère les avaient écouté jouer jusqu’au bout avant de les féliciter puis était resté à parler un peu avec eux avant de commencer à partir. Au moment où il s’apprêtait à franchir la porte , Tyler l’avait arrêté en lui demandant si Fen’ savait chanter. Mon frère lui avait répondu oui et Tyler avait alors demandé de lui faire une petite démo que mon frère s’était empressé de faire. Résultat: il a été pris immédiatement dans le groupe ...les «Black Punk Wolves» venait de prendre naissance et nos carrières respectives venaient elles aussi de prendre naissance.

Moins d’une semaine plus tard, ma toute première séance photo eut lieu et elle a été plutôt très convaicante puisque même pas trois semaines plus tard, je signais mon contrat avec le manager qui m’avait repéré et avec son agence.



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MessageSujet: Re: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyMer 26 Juin - 19:46




Zack & Sly "Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer






CHAPITRE 1 : Bien avant toi... (suite et fin)

Quelques temps après, j’étais déjà sollicité pour des pubs qui m’ont rapporté gros mais qui ont aussi commencé à me faire connaître en tant que mannequin et marquant ainsi mes tout débuts d’acteur. 

Au bout de deux mois, j’avais amassé assez de fric pour mettre à exécution mes projets...et là mes parents se sont pris deux des meilleures raclées de leur vie !

Pour commencer je les aie traîné devant le tribunal pour enfants afin de demander mon émancipation que j’ai obtenue sans grandes difficultés. Oh ce n’est pas spécialement contre ma mère que j’adore non, c’était surtout vis-à-vis de mon paternel...mais mon frère avait eu la même idée et avait entrepris d’effectuer la même démarche. Premier coup de grâce pour mes parents: Fenrir avait, lui aussi, obtenu gain de cause. Ne restait plus que la seconde étape de notre projet qui consistait à nous trouver notre propre appartement...ce qui ne mit pas très longtemps non plus à se faire.

Nous ne sommes restés que trois mois chez mes parents après l’obtention de notre émancipation et avant notre déménagement, mais ça ne les a pas empêchés de nous mener la vie dure et plus particulièrment mon père qui estimait qu’émancipés ou non, mon frère et moi devions nous soumettre à ses ordes sans discuter. 

«Mais t’es con ou quoi??!! Fen’ et moi sommes émancipés et c’est écrit noir sur blanc! Ce qui signifie que t’as plus AUCUNS droits sur nous, tu comprends?!! Alors tes ordres, tu peux te les foutre au cul et bien profondément! 

-Tu me parles autrement, je suis encore ton père!!

- Tu es encore mon père, oui, sans doute. Mais continues à être comme tu es actuellement et bientôt tu seras PLUS RIEN pour moi!! Quant à te parler autrement, tant que tu ne m’accepteras pas comme je suis , je ne suis pas prêt de changer de ton avec toi!!! Tu crois que je t’aie pas entendu dire à maman que j’ai un défaut de fabrication l’autre soir dans la cuisine?!! Uniquement parce que j’ai une orientation sexuelle qui ne te plaît pas??!!! Et après avoir entendu ça, tu penses que je vais REELLEMENT  changer de ton avec toi??!! 

- Mais...»  tente mon père.

Seulement voilà, je n’étais pas décidé à le laisser en placer une. Je me rapprochais pour lui couper la parole afin de lui glisser le plus froidement possible et sur le ton le plus méprisant que je puisse employer :

«Désolé de ne pas rentrer dans ton moule de «normalité» mais sache qu’il faut de tout pour faire un monde. Sinon il serait peuplé de gens tous aussi ennuyeux les uns que les autres...aussi ennuyeux  et à mourir que ceux de ton espèce!! Je suis FIER de ce que je suis, fier de comment je suis er t’auras beau dire et beau faire, tu ne pourras JAMAIS m’enlever ça !!»

Je ne lui laisse pas le temps de me rétorquer quoi que ce soit de plus et le fout à la porte de ma chambre en prétextant avoir perdu assez de temps en discussion stérile avec lui et en ajoutant que j’ai des cartons à préparer. 

Trois mois après ces événements, nous voilà installés mon frère et moi dans un quartier résidentiel où j’ai acheté une grande villa avec l’argent des cachets de publicités et de shootings photos que j’ai durement gagné.

Pendant que de nouvelles portes s’ouvraient à moi dans le monde du cinéma, le groupe de mon frère commençait à prendre de l’ampleur et à enregistrer leur premier album sans compter leurs premiers concerts. 

Si j’avais fait plus attention, j’aurais sans doutes déjà croisé à maintes reprises le jeune homme aux cheveux bleus et aux yeux aussi dorés que les miens que tu es...malheureusement, j’étais sans cesse sollicité pour des shootings et des tournages, ce qui ne m’a jamais donné l’occasion de te rencontrer auparavant. Pour que je te rencontre, il a fallut que mon frère mette en danger le groupe dans lequel il est en menaçant le quitter pour un  autre. Il a fallut qu’il menace de se reconvertir en guitariste et tout ça à cause d’une fille.

Mais finalement c’était un mal pour un bien même si dans les premiers temps je lui en aie voulu...


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MessageSujet: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) Chapitre 2 : Coup de foudre hivernal.   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyDim 30 Juin - 22:18




Zack et Sly " Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer"






Chapitre 2 : Coup de foudre hivernal... (première partie)


«Je vais quitter le groupe des «Black Punk Wolves» pour aller dans celui de Débora.» 

Voilà de quoi gâcher une journée à peine commencée...

«Comment ça, tu veux quitter le groupe? - lui avais-je alors demandé avant d’ajouter - Il marche bien pourtant.

- Oui mais elle m’a proposé plus niveau salaire.» 

J’en reviens pas de l’excuse bidon qu’il vient de me sortir pour justifier son départ. Limite, ça frise le ridicule et je n’étais pas au bout de mes surprises. Décidément, il y a vraiment des fois où je n’arrive pas à comprendre mon frère.

«Et donc, tu veux quitter le groupe juste pour ça alors qu’il te suffirait simplement de négocier ton salaire? lui dis-je tout en me préparant un café. 

- Oui...enfin...je sais pas - bafouille Fen’.

- Je te conseille de bien réfléchir à deux fois parce que tu risques de perdre bien plus qu’un salaire dans cette histoire.» ajoutais-je en me mettant deux sucres dans ma tasse que je touillais avant de regagner ma place à notre table de cuisine.

Oui, je peux sans doutes paraître rabat-joie mais j’ai mes raisons de lui dire ça, à Fenrir. Il se trouve que leur groupe est en pleine acsension et lui parle de le quitter uniquement pour une question d’argent. A la limite,  il m’aurait dit parce qu’il ne sentait plus bien dans le groupe ou qu’il le quittait parce qu’il y a des tensions entre les membres, j’aurais compris les raisons de son départ mais là...pour une histoire d’argent alors qu’il suffirait qu’il négocie son salaire avec son manager et après en avoir parlé avec Dan qui est le fondateur du groupe. Je trouve ça un peu précipité comme décision, d’autant qu’il veut quitter le groupe qui l’a lancé pour celui d’une fille qui lui promet monts et merveilles et qui ne tiendra sans doutes jamais parole une fois qu’elle aura obtenu de lui ce qu’elle voulait. 

Des tensions, il n’y en a jamais eu dans le groupe et je sais que Dan veille à ce qu’il n’y en ai pas du tout. Mais en prenant la décision de quitter le groupe pour aller dans celui de cette fille, il risque de bien en créer. D’autant que je me demande bien quelles conditions elle lui a imposé pour le faire entrer dans son groupe en dehors de lui faire miroiter un salaire plus important.

Le réel problème, c’est la fille en question: je ne peux vraiment pas la voir en peinture et les rumeurs de couloirs vont plutôt bon train à son sujets et d’après ce que j’ai pu en entendre, c’est pas très glorieux et ça ne fait qu’amplifier mes doutes quant au fait qu’elle tiendra parole aux belles promesses faites à mon frère. 

«Est-ce que le reste du groupe est au courant de ta décision de quitter les «Black Punk Wolves»? - lui demandais-je en buvant une gorgée de café tout en jetant un oeil aux derniers que l’on m’a envoyé. 

- Seulement Dan. me répond alors Fenrir

- Et Dan l’a pris comment?» continuais-je tout en lisant le script et en accordant quelques regards à mon frère.

Mon frère ne me répond pas tout de suite, baissant la tête pour éviter mon regard. Il en train de commettre une grosse erreur, il le sait et pourtant il s’apprête à continuer quand même dans cette mauvaise voie. Après quelques minutes de silence, Fenrir finit par relever un peu la tête en rougissant d’embarras.

«Très mal, il s’est énervé - finit-il par me répondre.

- Et ça t’étonnes? Pas moi, figure-toi et, donc, j’imagine que Tyler et Shadow ne savent encore rien de ta décision?» 

Second silence de la part de Fenrir mais, celui-ci, il n’aura pas besoin de le briser car pour moi il est plus qu’éloquent et très significatif : visiblement Tyler et Shadow ne sont au courant de rien du tout. Mon frère n’a bel et bien mis que Dan dans la confidence alors que Shadow est pourtant le co-fondateur du groupe même si ce n’est pas lui qui est décisionnaire pour tout ce qui se rapporte aux «Black Punk Wolves». 

Quant à la proposition d’un contrat plus que juteux que lui a fait cette Débora de malheur, je ne le sens pas trop. J’ignore encore pourquoi mais je flaire la grosse arnaque et la manipulation à plein nez : elle va se servir de mon frère pour arriver à  ses fins avant de le jeter de son groupe comme un mal propre une fois son objectif atteint et Fen se retrouvera sans rien car s’il compte vraiment quitter le groupe, je ne sais pas si Dan le reprendra. En tous cas, s’il le reprend, mon frère devra faire ses preuves pour convaincre ne serait-ce que le fondateur du groupe. Rien que de penser à ce que cette garce est capable de faire pour parvenir à ses fins, j’en aie froid dans le dos et un peu peur aux conséquences désastreuses que pourrait avoir la décision de mon frère pour le groupe mais aussi pour son avenir professionnel dans le monde de la musique : cette fille est capable de faire avaler n’importe quoi à n’importe qui en employant les bons mots et le bon ton.

 
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MessageSujet: Re: Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi )   Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer (roman yaoi ) EmptyLun 1 Juil - 3:39




Zack et Sly " Je t'aime à mourir...laisse-moi te dévorer"






Chapitre 2 : Coup de foudre hivernal... (seconde partie)


On raconte dans le milieu de la musique que de cette garce aurait dégagé son premier ex de son groupe exactement de cette manière...et étrangement elle ne sortirait qu’avec des guitaristes. 

Mais là, le gros problème c’est sa prochaine cible qui est mon frère avec cependant un gros hic dans son critère de sélection: il se trouve que Fenrir n’est pas guitariste mais chanteur bien qu’il ait également du talent à ce niveau-là aussi. Mais bien évidemment, Débora a toujours la solution à tout quand il s’agit de parvenir à ses fins et sait y mettre les bon arguments pour obtenir satisfaction : elle a réussi à convaincre Fen’ de laisser tomber le chant pour se reconvertir à la guitare. 

Je vois alors Fen’ se saisir de son portable et composer un numéro puis attendre quelques minutes avant de prononcer un « allô» pas très rassuré. Je décide alors de mettre en suspend la lecture de mes scripts pour tendre l’oreille et écouter la conversation qui va suivre. Au bout de quelques minutes, je vois Fenrir bafouiller au téléphone tout en baissant la tête et rien que de le voir avoir ce genre de réaction, je peux savoir déjà qui il a appelé. Dans tout le groupe, il n’y a qu’une personne dont mon frère craint la colère et cette personne, c’est Dan car lui seul peut faire baisse la tête à mon frère de cette manière...

«O-oui Dan, je vous retrouve là-bas pour en parler alors. D’accord oui, j’ai bien noté l’adresse. A bientôt.» dit mon frère avant de raccrocher la tête basse, car, une fois de plus, il vient d’essuyer la colère du fondateur du groupe. 

Colère que je peux tout à fait comprendre puisqu’ils ont tous sués sang, eau et âme pour en arriver là où ils en sont actuellement. Et mon frère, pour les beaux yeux d’une fille et une histoire de fric s’apprête à détruire ce beau rêve qu’ils ont mis tant de mal à construire ensemble. Alors oui, j’aurais sans doute réagit de la même manière que Dan si j’avais été à sa place, d’autant plus que mon frère parle de les lâcher alors que le groupe commence tout juste à être reconnu à l’échelon international. 

Je décide alors de briser le silence qui vient de s’installer tout en reprenant la lecture de mes scripts pour voir dans quel futur film je vais tourner, ayant déjà un dont le tournage ne devrait pas tarder à débuter.

«Dan t’a donné rendez-vous quelque part pour reparler de ta décision?

- Oui -me répond mon frère- ses parents ont un chalet à quelques kilomètres d’ici et Dan va y passer le week-end avec sa copine ainsi qu’avec quelques amis dont Shadow qui y viendra avec sa petite amie. J’ai cru comprendre que Virgil, le frère jumeau de Dan y sera aussi. Je dois aller voir Dan pour parler de ma décision. 

-Tu sais, Dan est parfaitement conscient que tu es un bon sinon il  ne se mettrait pas dans un état pareil. Il pense comme moi que tu es en train de commettre la plus grosse erreur de toute ta vie. C’est pas pour rien qu’il essaie de te raisonner mais si c’c’est un  peu de façon brutale, mais comprends-le.»

Je n’ai pas besoin non plus de remuer le couteau dans la plaie, Fenrir culpabilise déjà bien assez comme ça mais j’aimerais sincèrement qu’il revienne sur sa décision avant qu’il ne soit trop tard et que Dan ne décide de ne plus le reprendre au sein du groupe. Je lui demande alors le nom de la ville où est situé le chalet des parents de Dan et Virgil, réponse que mon frère ne tarde pas à me donner suivi d’un...

«Pourquoi?

-Pour rien, pour rien.» lui ai-je alors rétorqué en me replongeant dans la lecture de mon script pour mon prochain rôle, ayant terminé les autres. 

En réalité, je viens de lui mentir car j’ai bien l’intention de me rendre là-bas à l’improviste au dit chalet pour m’assurer que mon frère aille vraiment parler à Dan de sa décision et comme le hasard fait bien les choses, j’ai un alibi en béton à servir à Fenrir sur les raisons de ma présence là-bas au cas où il me le demanderait: il se trouve que le tournage de mon prochain film se déroule en grande partie dans cette même ville où les parents de Dan et Virgil ont leur chalet. Mais bien entendu, je me passerais de communiquer ce petit détail à mon frère, sinon ça gâcherait non seulement mon plan mais aussi l’effet de surprise pour lui et je tiens absolument à voir la tête qu’il va faire en me voyant débarquer à l’improviste. 

Environ trois semaines plus tard, voilà mon frère qui descend de sa chambre avec une valise pleine à craquer. Il me dit au revoir puis se dirige vers le garage prendre sa voiture et en sort au bout de quelques minutes. Pendant quelques instants, j’entends le bruit du moteur de son véhicule puis plus rien. 

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