Jouer avec le feu... [Feat Asuka]

La nuit s’apprêtait à tomber et mon travail allait commencer. Cette fois, j'avais pas accepté un travail foireux sous des menaces. Non. Cette fois, je m'étais lancé dans une affaire personnelle. Non encore une fois, j'allais pas voler quelqu'un, ni battre quelqu'un, ni tuer... Non, cette fois, c'était bien plus important. Etant un tueur en série assez recherché, j'avais eu des contacts avec un bon nombre d'associations criminels, et, cette fois, ceux qui m'avaient contactés m'avaient alertés. J'avais décidé de changer, de ne plus tuer personne, mais là, il allait peut être falloir encore se salir les mains...

Je prenais la route de la forêt. Pourquoi la forêt ? Bah j'en sais rien moi ! J'avais juste besoin de me détendre pour penser à cette affaire tranquillement, et la forêt avait été le premier lieux qui m'était venu à l'esprit... Après avoir réfléchit à tout ça, je pourrais mener l'enquête, mais en attendant, il me fallait un temps de réflexion.

J'arrivais enfin devant la forêt, le sentier de terre s'offrant à moi, m'accueillant tout naturellement. En fait, j'aurais préféré qu'on me barre la route. C'était peut être pas marqué sur ma tête, mais j'étais comme même un gros s*laud. Je préférais nettement les insultes aux compliments parce que je me sentais mieux quand on me disait la vérité. J'empruntais donc le chemin, butant contre des cailloux, la tête baissée, parcourant du regard le sol. J'arrivais enfin à un chemin plus sombre que je m'empressais d'emprunter. La silhouette des arbres qui se reflétait légèrement sur le sol grâce à leurs ombres et le son du vent ne m'effrayaient pas du tout. Il fallait dire que les choses sensés faire peur n'avaient aucun effet sur moi, généralement. J'avais pas peur de beaucoup de chose à par l'orage. J'avais surtout peur de ce truc complètement banal qu'on appelait "affection" ou encore "amitié", et tout les trucs du genre.
Je levais enfin le nez pour apercevoir un gros arbre que je m'empressais de rejoindre. Puis, je grimpais le long du tronc jusqu'à la branche la plus haute. Généralement, les branches comme ça auraient cassés sous le poids d'une personne de mon âge, mais moi j'étais trop maigre, alors je m'en fichais un peu. Je commençais ensuite à réfléchir. Je n'avais pas envie de recommencer à tuer des gens, donc j'avais refusé la proposition de l'organisation qui m'avait abordé mais... Cette organisation, apparemment d'origine japonaise, avait voulut me confier une mission plutôt étrange. Ils m'avaient demandé si je pouvais tuer une fille de leur organisation qui leur aurait tournée le dos. Pourquoi ils m'avaient demandés ça à moi ? Je connaissais pas la fille qu'ils voulaient tuer d'abord !

Au bout de quelques minutes de réflexions, ce fut finalement l'ennui qui m'emporta. Et qui dit ennui dit sommeil. Donc, finalement, j'ai été contraint de lâcher prise et je me suis endormie.

Asuka avait dormi toute la journée, par ennui mais aussi car elle attendait que le jour se couche. Elle avait pénétré le territoire Français moins d’une semaine avant, arrivée en avion tout droit de Thaïlande. Le voyage fut long mais après avoir vagabondé plus d’une année entière en Asie, elle avait enfin trouvé un endroit paisible, d’où elle pourrait sûrement échapper aux mains d’Alice et ce bien qu’elle savait que d’autres menaces pourraient l’y attendre.
Cela faisait maintenant quelques jours qu’elle s’aventurait chaque nuit dans la ville d’Amoris et ses alentours pour y prendre ses repères, elle avait déjà exploré un bon nombre d’endroits à l’abri des regards et de la foule. En effet elle aimait la nuit, quoi de plus normal pour une ex-assassine ? Et cela lui était bien plus agréable et plus habituel de pouvoir voguer en toute tranquillité et discrétion...

Après avoir quelque peu mangé et s’être douchée, elle enfila un simple débardeur noir par-dessus lequel elle revêtit une chemise à carreaux rouges dont les manches étaient remontées jusqu’aux coudes et qu’elle laissa ouverte, un short en jean et des van’s noires. Une tenue simple qui serait idéale pour une petite promenade dans les bois. Oui, les bois. Elle savait d’avance que si un jour Alice s’approchait de trop près, elle devrait fuir, et les bois étaient l’endroit idéal pour semer ses poursuivants ou bien même pour pouvoir les éliminer un à un… Elle sortit de son petit studio dont les stores étaient toujours baissés ne laissant en temps normal que quelques moindres rayons du jour y pénétrer.

La nuit venait de tomber, elle leva la tête vers le ciel puis ferma les yeux. Qu’il était bon d’être libre. Libre ? Mais pour combien de temps ? Elle savait que ça ne durerai pas, non, pas pour une ex-meurtrière. Elle rebaissa la tête en ouvrant lentement les yeux sur le chemin qu’elle avait à emprunter puis pris la route…
Bientôt elle aperçut les premiers arbres arborant la forêt dans laquelle elle pénétra peu de temps après par un sentier de terre. L’air était frais et une fine brise venait lui chatouiller les narines de tout un tas d’odeurs que la forêt lui offrait. Marchant maintenant depuis un moment, elle décida de quitter le sentier et de marcher vers l’Ouest pour voir où cela la mènerait. Elle n’avait pas peur de se perdre, au contraire, elle savait pertinemment qu’elle se souviendrait parfaitement du chemin retour.
Un oiseau s’envola non loin d’elle en attirant son attention, levant les yeux pour l’apercevoir en vain, elle remarqua une tâche sombre appuyée sur une haute branche d’un immense arbre. Ses pupilles se dilatèrent automatiquement. Il en fallait peu pour que son instinct de survie se mette en route, ou plutôt devrai-je dire son instinct d’assassine. Aucune peur ne se lisait dans son profond regard. Bien que l’on ne pût le remarquer, ses sens étaient cependant aux aguets et elle était bien plus une prédatrice qu’une proie. D’un extrême calme, elle s’approcha marchant normalement mais sans bruit de l’arbre en question, qui fut bientôt éclairé par les rayons de la lune lui laissant apercevoir une silhouette humaine ne bougeant pas. Une personne dans un arbre ? Cela ne l’étonnait pas. En effet, peu de choses en ce monde parvenaient à réellement l’étonner. Mis à part cette silhouette aucun bruit ne trahissait la présence d’autres personne dans ces lieux. Elle décida donc de s'approcher, qui sait, l'individu était peut-être mort mais cela au fond lui importait peu. Elle aurait très bien été capable de lancer un caillou ou un autre objet quelconque sur la silhouette pour voir ce qu'il en était mais ayant besoin d'exercice elle décida de se joindre à lui. Elle était d’une discrétion surprenante ne faisant pas plus de bruit qu’un ver en grimpant avec adresse. On reconnaissait bien là une ancienne membre d’Alice… Arrivée au niveau de l’homme, elle s’installa en face de lui à califourchon sur la branche qui flanchait lentement sous le double poids qu’elle devait maintenant supporter. En montant elle avait remarqué que l’individu respirait, oubliant donc sa discrétion elle attendit que celui-ci ouvre les yeux puis afficha un « V » avec ses doigts, le visage quasi inexpressif ce qui n'était pas dûr à réaliser pour elle et haussa le ton.

- Yo !

Au bout d'un moment, bien que je soit endormie, mes sens m'alertèrent. J'avais sentit une vague présence qui me prit carrément aux tripes. Dans ce genre de cas, c'était alerte rouge. Je gardais les yeux fermés, tentant de deviner si mes sens ne me trompaient pas. Je sentais toujours la présence, cette vibration dans l'air mais je n'entendais pas un bruit... Je gardais toujours une respiration normal, tentant de ne pas faire disparaître le son de mon souffle par réflexe. N'empêche, c'était tellement dur de perdre les habitudes... !

Je ne me trompais pas, puisque, finalement, le silence parfait du nouvel arrivant fut brisé par celui-ci. J'ouvrais lentement les yeux et j'aperçus une jeune femme. Elle n'avait pas l'air d'ici comme l'indiquait plusieurs facteurs. Elle était assise à califourchon sur la branche.

« Yo ! »

Elle forma un V avec ses doigts tandis que son visage restait étrangement imperturbable. Mes sens furent immédiatement mis en alerte à cet instant. Tout me paraissait plus ou moins évident. Quelle classe de personne maîtrisait l'art du "silence parfait" et était capable d'être totalement froid et indéchiffrable ? Les assassins ! Je repensais à toute vitesse à l'organisation de ce matin. Comment elle s'appelait déjà ? A... Ali... Alia ? Ali... Ah ! Je ne savais plus ! Ca commençais par Ali en tout cas...

Je dévisageais la fille, moi même le visage indéchiffrable. Alors... On serait deux assassins ? Plutôt étrange, mais intéressant...

- Bonsoir...

Mais que cherchait elle ? Etait-ce quelqu'un comme moi qui cherchait à tout recommencer ? Ou bien un assassin encore en service qui aurait put tout bonnement m'étriper si je ne m'étais pas réveillé ? Non, elle devait être comme moi, sinon elle n'aurait pas rompue le silence.
J'étais plutôt tendu. Un autre assassin... C'était une triste réalité de rencontrer ces semblables. Après tout, les assassins n'étaient ils pas que de pauvres incapables qui s'étaient perdus ? Ou bien, des personnes comme moi... L'organisation dont j'avais entendu parler fonctionnait comme l'Enfer Blanc, ou du moins, d'une manière étrangement similaire puisqu'ils reposaient toutes deux sur cette base : tuer les parents des gosses et faire des gosses des assassins.
Le nom de l'organisation me revint soudain.

-Alice !

Je me sentais débile sur le coup en apercevant que j'avais dit tout haut le nom. Et mince... Oh mais quel boulet j'étais...! Et si cette fille... ? Oh non ! J'allais encore avoir des ennuis, je le sentais... Malgré ma confusion, je gardais le même visage imperturbable, espérant qu'elle ne connaissait pas cette organisation... Ou qu'elle me prendrait piur un demeuré qui a trop regardé les dessins animés.

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La branche sur laquelle son interlocuteur et bien sûr elle-même se tenaient se mit à flancher de plus en plus. L’individu ouvrit enfin les yeux après son appel et lui répondit un simple :

« Bonsoir… »

Lui aussi, aussi inexpressif qu’elle la regardait à présent mais quelque chose ne tournait pas rond. L'aurait-il entendue monter ? Non ce n'était pas possible du moins impossible pour une personne normale, mais pourtant comment pouvais-il être si calme après s'être fait réveillé à plusieurs mètres du sol si soudainement ? Se sentant jaugée elle attendit cependant patiemment. Son visage éclairé par les rayons de la lune était à présent aussi blanc que neige contrastant parfaitement avec ses iris d’ébène et ses cheveux bruns. Ses traits étaient d’une symétrie et d'une beauté saisissante. Bientôt l’individu reprit la parole en poussant cette fois la voix :

« Alice ! »

C’était mauvais, même très mauvais. Asuka avait déjà entendue parler de la présence d’assassins dans cette ville et le fait que l’inconnu ait prononcé le nom d’Alice à l’instant même après l’avoir vue lui fit bouillir le sang. Toujours indéchiffrable une haine grandissante s’empara d’elle. Qui était-il ? Un assassin ? Que savait-il d’Alice ? ou bien même que savait-il d’elle ? Serait-il envoyé par l’organisation pour tenter de la tuer ? L’expression de son visage changea enfin pour devenir une expression de joie. Leurre parfait, elle plissa les yeux positivement et se mit à sourire innocemment tel un ange, attitude qui collait parfaitement à son apparence et fit mine de rien. Elle savait pertinemment que quand bien même il avait reçu des informations sur elle ou bien même l’ordre de la supprimer aucune photo d’elle n’existait et une vague description de son physique ne suffirait pas pour l’identifier avec exactitude. Quand bien même elle savait tout cela, elle avait à présent en tête qu’il ne fallait surtout pas qu’il se doute de quelque chose et que dans le cas contraire elle serait sûrement contrainte de le tuer avant qu'il ne s'en prenne à elle.

Bien qu'alertée par la branche qui allait céder, elle ne s’en inquiéta pas, n’ayant aucunement peur de la chute et resta calme. Elle posa son indexe sur ses fines lèvres pulpeuse et attirantes puis repris d’un ton amicale et sans accent sur un français parfait :

- Alice ?... Elle fit une moue interrogative.

- Hm, je t’ai vu perché sur cette branche et…

Elle n’eût pas le temps de finir sa phrase que la branche s’affaissa sous leur deux poids…

Je sentis quelque chose bouillir dans le regard de la jeune fille. De la haine ? Mmh... Donc elle savait ce qu'était Alice, hein ? C'était très mauvais...
Mais contre toute attente, elle esquissa un merveilleux sourire, prenant une expression complètement innocente. L'art du mensonge... Ne pouvait-elle donc pas être honnête ? J'avais bien vu que ce que j'avais vu un peu plus tôt dans ses yeux et cette expression de maintenant ne collaient pas. Ca devait lui dire quelque chose, et je voulais savoir pourquoi. Qu'est ce qu'elle connaissait d'Alice ? Est ce qu'elle pourrait devenir une alliée, ou une ennemie ?

Je sentais la branche légèrement plier, mais je m'en fichais un peu et reportais mon regard sur mon interlocutrice. Elle posa son index sur ses lèvres. Maintenant que j'y pensais, elle était étrangement belle tout de même... Cette expression quelle arborait, ce regard, c'était juste étonnant et intéressant. C'était donc une pro dans la matière...

Alice ?...

Elle fit une moue interrogative. Encore un masque digne d'une professionnelle... Décidément, elle était vraiment, mais alors vraiment très très doué. Si je n'avais pas été un assassin chevronné, je me serais laissé berner.

- Hm, je t’ai vu perché sur cette branche et…

Encore un mensonge, encore un... Cette fois, je l'avouais, j'avais un peu été pris au dépourvue quand la branche craqua, ne prenant donc pas le temps de vraiment calculer mes mouvements. Si cette fille était vraiment ce que je pensais, tout allais s'éclairer maintenant. Si elle réussissais à atterrir autrement que comme une enclume, ça pouvait tout dire. Je lorgnais sur le sol, prenant le temps de bien me positionner pour atterrir sur mes deux jambes correctement. Quand j'eus touché le sol, j'observais comment l'autre allais s'y prendre.

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Le jeune homme la jaugeait encore, portant un regard direct dans ses yeux. Asuka remarqua vite qu'il n'était pas berné par ses expressions et savait à présent ce qu'il en était. Il avait réussi à lire en elle. Elle fut intéressée car avant cela personne n'avait réussi un tel coup de théâtre, pas même ses anciens camarades et maintenant poursuivants.
Après ses paroles, la branche s'affaissa enfin. Une expression neutre sur le visage, elle se laissa tout naturellement tomber et vit son interlocuteur atterrir sans aucun problème pour à présent regarder ce qu'il en serait pour elle.
Elle atterrit à un peu plus d'un mètre de l'individu, sans fracas et sur ses deux pattes arrière avec la souplesse d'un chat, les genoux pliés. Elle se redraissa lentement et avec aise comme si elle était uniquement tombée d'une basse hauteur. Le corps de côté, les bras le long de celui-ci, une bourrasque de vent fit voler ses fins cheveux bruns cachant son visage. Lorsque ceux-ci furent retombés elle regardait à présent le jeune homme montrant enfin son vrai visage. On put à présent voir une expression sérieuse y apparaître, à la limite du froid. Son regard était percent et ne cherchait en aucun cas à fuir celui de son interlocuteur. Son audace rappelait bien là une prédatrice...
Dans sa chute elle avait déjà analysée le terrain plus bas, de long en large et dans ses moindres détails cherchant d'un regard rapide une arme, quelque chose de tranchant dont elle pourrai se servir pour se défendre, bien sûr elle ne s'attarda pas sur ce détail sachant tout de même se défendre à mains nues sans aucun mal mais préférait dans tous les cas avoir une longueur d'avance et ce bien qu'elle n'avait aucunement vu d'arme quelconque sur son adversaire.
La plaisanterie avait assez durée, le sang de plus en plus bouillant sa folie meurtrière l'emporta bientôt, folie dont seul un assassin de longue date était conscient. Son esprit devint blanc, le regard presque vide et noir, elle ne pensait plus qu'a une seule chose, la chair et le sang. Ce fut un court instant après qu'elle se réveilla. Non elle ne pouvait pas, elle ne voulait plus cela, elle ne voulait pas redevenir le monstre qu'elle avait pu être. Elle serra le poing et se calma ainsi restant cependant aux aguets, les deux seules options qui s'adressaient à présent à elle en cas d'attaque seraient la fuite ou la défense...

Je ne m'étais pas trompé, c'était sûr. La façon dont elle était atterrie ne laissait pas de doute sur son identité.
Son vrai visage apparut. Un visage sérieux, froid. Le visage d'un assassin. Il me sembla que j'allais encore devoir jouer au gros sal*ud...

Pendant un instant, je put sentir une haine meurtrière dans ses yeux. Comme je connaissais cette état de transe où seule la folie nous guidait... Je le connaissais que trop bien. Durant un court instant, je ne voyais que ça dans son regard. Puis, elle parvint à se ressaisir et serra les poings, se calmant en même temps. C'était évident : elle avait eu envie de m'étriper il y a quelques secondes.

Toujours imperturbable, je gardais le même air. Je m'approchais d'elle, silencieusement, comme à mon habitude, d'une démarche semblable à celle d'un chat. Je tendais légèrement ma main vers elle, 'l’invitant à la prendre.

- Tu connais Alice, n'est ce pas ?

Je savais très bien que je jouais avec le feu. C'était très risqué. Si elle était membre de cette organisation, je pouvais très bien y laisser ma peau.
Mais autant être honnête et dévoiler mes intentions, je n'avais rien à perdre. Si je mourrais, ça ne serais une grande perte pour personne. Enfin... je croyais...

- Je cherches à détruire Alice. je sais que tu sais quelque chose sur eux.

Mon regard se fit plus insistant. Je cherchais à la pousser dans ses retranchement et lui extirper des informations, quitte à crever, au moins, je serais mort pour une bonne cause.
Je n'avais absolument rien à perdre... Rien.

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Le regard meurtrier et hostile qu’elle afficha envers le jeune homme l’instant d’avant était une mise en garde sérieuse qu’il ne fallait surtout pas prendre à la légère. L’inconnu jouait un jeu dangereux et risquait gros à la questionner ainsi, cependant elle y voyait peut-être une occasion, une chance. La chance d’avoir trouvé un allié sérieux pour sa quête pour la liberté. Le voyant approcher d’elle avec « délicatesse » elle ne le lâcha pas d’une semelle, plongeant son profond regard dans le sien. Elle sourit enfin, mais son visage ne se détendit pas extrêmement pour autant, elle voulait en effet le tester pour savoir de quoi il serait capable pour lui soutirer des informations cruciales concernant Alice. Elle le laissa approcher encore puis posa son indexe sous le menton de celui-ci, lui relevant la tête. Elle approcha en suite ses fines lèvres pulpeuses de l’oreille de ce dernier pour lui y susurrer :

- Qui sait…

Bien sûr l’action était très explicite mais elle était telle qu’elle le voulait. Elle se retourna alors sans attendre de réponse de la part du jeune homme puis repris sa route, cette fois pour rentrer, avec l’idée en tête que la fin d’Alice pouvait-être toute proche.

A suivre ~

Sujet: Re: Jouer avec le feu... [Feat Asuka]

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Jouer avec le feu... [Feat Asuka]

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