Dimitri est un jeune garçon de dix neuf ans tout juste. Toute sa vie jusque là ne fut qu'un gigantesque lit de mort, ce qui donne surement un sens à son caractère. Généralement, il est froid avec tout le monde. Pas spécialement parce qu'il ne vous aime pas, mais simplement par habitude. Il n'a pas beaucoup d'ami et ce n'est pas un as pour s'en faire. Mais sa loyauté vaut presque tout l'or du monde, et vous aurez de la chance d'avoir un tel homme à vos cotés. Mis à par sa perpétuel froideur, Dimitri est intelligent, calme et doux. Il se met très rarement en colère. Pour ainsi dire jamais. Du reste, il n'est pas très tactile et se méfie de tout et tout le monde.

Il n'a pas de passion plus qu'une autre. Rien qui le motive. Toutefois, il aime la musique. La cuisine. Et le combat. Il a dû s'adapter à bien des choses et vous serez surpris du nombre de chose qu'il est capable de faire. Il sait parler un nombre incalculable de langue. Soigner aussi bien qu'une infirmière. Et j'en passe. Pour ce qu'il n'aime pas.. Mis à part tuer des innocents, il ne sait jamais vraiment posé la question. Comme il obéis aux ordres, il ne donne jamais son avis, le gardant pour lui. C'est tout à fait la même chose pour ce qu'il n'aime pas.

Bon, nous avons parlé amitié, maintenant parlons amour. On va vite faire le tour parce que Dimitri n'en a jamais eux. Je veux dire d'Amour. Malgrès le fait qu'il soit superbement bien battis, et que toutes les femmes qui l'eurent approché étaient de véritable mannequin, il n'a jamais voulus de relation. Il est plus que difficile à convaincre de ce côté là. Cependant, si il tombe amoureux, je ne pense pas qu'un jour il puisse l'oublier. Il ne pourra pas se passer d'elle, veillant sur elle où qu'elle soit, la protégeant au péril de sa vie. Quitte à être même très jaloux. Mais ce n'est pas demain la veille qu'il le sera.

Physiquement, Dimitri est vraiment bel homme. Un visage légèrement carré, un regard sombre et mystérieux, une chevelure noir et épaisse, une bouche dès plus sensuel qui ne sourit que tres rarement. Cela dit, lorsqu'il sourit, c'est un magnifique spectacle qu'il nous offre. Des muscles saillants et prohiminant mal grès que l'on puisse constaté qu'il ne soit pas véritablement épais. Tout ça sur un mètre soixante quinze.
Généralement, il est habillé en noir. Enfin pour ne pas dire tout le temps. Un jeans lui suffit amplement quelque soit ses activités, ainsi qu'un simple t-shirt sans manche. Il n'aime pas être entravé dans ses mouvements et c'est surement pour cette raison qu'il privilégie ces t-shirts là. Notamment lors de ces missions. Complétant le tout, il porte sans arret sa veste fétiche. Noir et violette, elle donne un peu plus de couleur à sa tenue. Enfin, il chausse ses pieds par une paire de chaussure pratique et tout aussi noir que le reste.

Dimitri Foka est né il y a de cela dix neuf ans, à Moscou. Plus exactement en Russie. D'une mère répondant au nom de Nastasia et d'un père prénommé Daniel. Des parents doux et aimants, voulant à tout prix combler leur nouveau né. Et à vrai dire, ils s'y voyaient déjà. Emménageant dans une petite bourgade près de la mer, échappant à leur obligation familial. Oui, le petit Foka aurait très bien pus grandir normalement, dans la famille saine et aimante où il avait naquit. Mais sa destiné n'était pas de devenir chanteur, cuisinier, agent de police ou même politicien. Depuis des générations, les Foka enfante des tueurs. Et Dimitri ne put etre autre chose que cela, un assassin. Comme le sont ses deux parents. Comme le sont ses oncles, tantes, grands - mères et grands - pères. Comme toute la lignée Foka.


Les premières années ont passés. Dimitri vivait comme son grand - père le lui ordonnait. De sorte qu'à seulement neuf ans, il devint aussi fort que son propre père. Lorsqu'il eut treize ans, il tua son tout premier contract. De ce moment, il s'en souviendrait toujours. C'était une fille. Elle devait avoir seize ans tout au plus, mais cela ne l'avait pas arrêté. Il se souvient encore de sa longue chevelure blonde que la lune arrosait de ses minces rayons. De ses yeux aussi bleu que le ciel lorsqu'il fait encore jour. De sa peau, si douce et si fragile lorsqu'il tira deux balles dans son cœur. Ca c'était passé vite. Ses heures d'entrainements intensif lui avait appris à réfléchir vite, si vite qu'il n'avait pas l'impression d'avoir commander ses mains quand elles tuèrent la jeune fille. C'était un peu plus que de l'instinct. C'était un automatisme.
Depuis ce jour, Dimitri tue. Il tua plus de personne qu'il ne peut encore se souvenir. Contre son grès? Un tant soit peu. Il sait que ces gens peuvent tuer des innocents sans une once de remord. Mais il sait aussi que tuer ces assassins, se résume à faire exactement la même chose qu'eux. Dans un sens, ils ne demandent qu'à vivre. La plupart ne sont pas si affreux que ça. Certains décident de ne tuer que des tueurs à leurs tours, tout comme Dimitri. Non, ils ne sont pas tous à tuer. Combien de fois Dimitri a fermé les yeux pour permettre à quelques uns de s'échapper? Il ne les compte plus. Il appliqua sa propre loi. Peut-être qu'avec le temps, sa mauvaise conscience s'envolera.

Lorsqu'il eut dix sept ans, le garçon quitta la demeure familial, prétextant à son grand - père qu'il souhaitait élargir son champ de contact. Qu'ainsi peut-être que moins d'assassin tuerait à travers le monde. Tout ce qu'il souhaitait était de s'échapper de cette emprise indécente qu'avait son grand paternel sur lui. Sous son accord, Dimitri put voyager à travers le monde à sa guise. Il s'installa à la Nouvelle Orléans où il débuta une petite carrière musical. Puis, partie en France, à Paris, où il apprit la cuisine avec les plus grands chefs. Ensuite, il se posa en Thaïlande où il devint le disciple d'un des plus grands maitres, le devenant à son tour.
Mais ce tour du monde ne dura pas assez longtemps pour permettre au jeune homme d'échapper entièrement à son grand - père. L'année de ses dix huit ans, celui ci lui téléphona, lui priant de revenir au plus vite au manoir. Il eut beau poser toutes les questions qu'il put, il n'eut que pour simple réponse que c'était "un ordre". Ainsi donc, quelques jours plus tard, il revenait de nouveau dans cette maison qu'il haïssait tant. Pourtant, l'ambiance avait quelque peu changé. Tout était sombre et l'air était lourd. L'homme qu'il haïssait tant vint l'accueillir, sans un sourire, sans une marque d'affection. Il en avait l'habitude, mais ce qui frappa Dimitri ce fut l'absence de ses parents. D'ordinaire, sa mère aurait bondit sur lui, l'embrassant à n'en plus pouvoir. Et son père aurait écrasé sa large main sur son épaule, en signe de bienvenu. Mais rien. Dimitri posa milles et une question, jusqu'à ce que son grand - père lui admette la mort de ses parents. Tué sous contract. Tout les deux. Le cœur arraché, et vidé de leur sang. Torturé pour l'un, simplement tué pour l'autre.

Dimitri ne s'en remit pas. Les premiers mois furent les plus durs. Enfermé dans sa chambre, il broyait du noir, sans jamais verser une seule larme. Ce fut sa grand - mère qui le tira de ce mauvais pas. Lui disant que quitte à etre en colère, il valait mieux rester utile. Sur ceux, elle lui ordonna de repartir à la "chasse", faire ce qu'il faisait de mieux depuis son plus jeune âge. Et c'est ce que fit Dimitri. Parce que lorsqu'il tuait un de ces hommes, il avait enfin l'impression de venger par quelques manières que ce soit, la seule famille qui n'avait jamais été hostile envers lui. Qui n'avait jamais souhaité un tel avenir pour lui.
Deux ans après, lorsque Dimitri se rendait dans la foret avec la conviction de tuer son énième contract, le jeune homme tomba sur une femme blonde aux yeux bleu. Tel celle qu'il avait tué dix ans plus tot. Elle lui ressemblait trait pour trait. Il eut beau se résigner, il ne put la tuer. Le visage de ses parents le lui interdisait. Comme pour lui rappeler ses propres convictions. Les convictions qu'il défendait depuis ce fameux jour. Les convictions qu'il défendait en partant lorsqu'il eut dix sept ans.

Cette nuit là, Dimitri ne tua pas la petite fille. Il la laissa simplement s'enfuir. Cette nuit là, Dimitri ne rentra pas au manoir. Il coupa ses cheveux, acheta un billet d'avion et se terra dans cette petite ville répondant au nom d'Amoris. Une nouvelle vie commençait. Il était désormais prêt à tuer les infâmes assassins du coin sans aucune conscience, et à laisser vivre ceux qu'il pensait digne de confiance.