J'écoute du rock et mon style est totalement punk mais contrairement à ce que certaines personnes peuvent avoir comme préjugés, je suis loin d'être asociale. J'ai même plutôt bon caractère je trouve. Je ne dis jamais non à une sortie ou à une discussions, j'aime rire et m'amuser comme tout le monde. J'ai un tempérament plutôt calme et on me trouve gentille. J'ai dit gentille, pas cruche. Il faut toujours se méfier de l'eau qui dort . Je me fiche royalement des critiques. On ne peut pas plaire à tout le monde et je ne compte pas changer alors je ne vois pas l'intérêt de me prendre la tête pour des gens qui n'en valent même pas la peine. Mais il ne faut quand même pas pousser le bouchon trop loin. Je suis très rancunière donc un conseil réfléchissez y à deux fois si vous voulez me faire un coup bas. Je peux me montrer très imaginative en matière de vengeance. J'essaie d'éviter un maximum les conflits mais s'ils sont inévitables je deviens une vraie teigne surtout si c'est pour défendre mes amis. Dans ces cas-là je n'ai peur de personne et j'agis souvent sans réfléchir. Peut-être que je ne gagnerai pas mais mon adversaire mettra longtemps à s'en remettre. Les choses que je ne pardonne pas ? La trahison et qu'on fasse du mal aux personnes qui me sont chères...
En ce qui concerne mes proches et mes amis je suis très protectrice envers eux. L'amitié pour moi c'est sacré. Mes amis peuvent m’appeler à n'importe quelle heure du jour et de la nuit, je serai toujours là pour eux. J'aime les taquiner surtout s'ils sont susceptibles c'est plus marrant. J'ai aussi la manie de donner des surnoms à tout le monde.

Si c'est une relation plus qu'amicale que vous recherchez avec moi, je vous ferai comprendre gentiment (ou de manière plus cash ça dépend de la personne) que ça ne m'intéresse pas. Je fais semblant de me désintéresser totalement des relations amoureuses mais la vérité c'est que j'ai une peur panique à l'idée de m'attacher à quelqu'un et d'être ensuite abandonné. C'est pour ça que je ne me confie que rarement et que je garde toujours une certaine distance entre moi et les autres. Même si quelqu'un me plaît beaucoup je ne l'avouerai jamais même sous la torture. Si vous le répétez à qui que ce soit je vous jure que je vous arrache la langue. Nan je déconne ! Quoique...
Sinon je ne suis pas du tout du matin. Je vous conseille pour votre sécurité de ne pas trop m'approcher avant que j'ai bu mon café. Je suis aussi une grande bordélique. Sauf pour mes cds, ça c'est autre chose...
Ah et je ne supporte pas la galanterie. N'ayez jamais la mauvaise idée de m'ouvrir la porte ou ce genre de connerie. Je suis peut-être une fille mais je ne suis pas handicapée. Je peux très bien me débrouiller toute seule...

Je suis une grande fan de rock même si je ne joue d'aucun instrument. Mon ipod ne me quitte jamais et j'ai presque toujours les oreillettes visées aux oreilles. J'adore les émotions qu'on peut ressentir quand on écoute un bon morceau. Et si en plus le texte est sans artifices et sonne juste c'est tout simplement magique.

Je ne suis pas passionnée par les études mais je ne suis pas non plus du genre à perturber les cours. J'ai plutôt bonne mémoire ce qui me permet d'avoir des notes satisfaisantes sans trop me fouler.

Je suis assez grande pour une fille avec mon 1m70 et je ne pèse pas bien lourd, environ 55 kg ce qui me donne une silhouette fine. Mais bon ce n'est pas de ma faute je ne fais rien pour. Régimes et salle de sports très peu pour moi. J'aime bien trop les sucreries, le fast-food et les chips. Je ne m'interdis rien niveau bouffe pourtant je ne prends jamais un gramme. Eh ne me lancez pas ces regards assassins. Je sais c'est injuste mais il y a des natures comme ça. Et pour être tout à fait franche, j'aimerai biens pouvoir remplir un peu plus mon jean même si une paire de filles se damnerait pour avoir mes jambes fines. Au niveau de la poitrine je dirai quelle est de taille normale. Je suis loin d'être une planche à pain mais j'arrive quand même à voir mes pieds quand je suis debout. A part ça j'ai des mains fines et de petits pieds qui chaussent du 38.

On dit souvent que j'ai un visage de poupée. J'ai des traits fins et harmonieux, la peau très pâle et de grands yeux noisette. Si on s'arrête là on peut dire que j'ai tout de l'apparence d'une petite fille sage. C'est sans compter sur le reste de mon look. D'abord les cheveux. Sans me vanter ils sont très beaux, lisses, brillants et soyeux, ils sont d'un brun profond éclairé de reflets chatoyants. On a souvent envie d'y glisser les doigts. Même si je les aime beaucoup, je les coupe tout de même courts. Pourquoi ? Eh bien primo parce que j'en ai envie. Deuz' pour casser un peu le côté fragile que ma morphologie et mon visage peuvent me donner et puis simplement parce que j'ai la flemme de m'en occuper.

Le style punk me colle à la peau et mon look se compose essentiellement de tee-shirts rayés, sérigraphies rock, robes-pulls, corsets, chemises et tee-shirts aux manches ballons, minijupes, jean slim troué, leggings, collants fantaisie, mitaines, résilles, superposition… Le tout dans des tons noirs, rouge, gris et blanc… Mes motifs à préférés? Damier, écossais et les rayures. La pièce phare de ma garde de robe ? Mes Doc Martens. N'essayez même pas de me faire porter autre chose, c'est peine perdue. Pour les bijoux j'ai plusieurs piercings aux oreilles et les boucles que je préfère sont les pinces à nourrice, les cadenas et les têtes de mort. J'aime aussi beaucoup les colliers en forme de chaînes.

J'adore me maquiller les yeux et je ne sors jamais sans m'être fait un smoky (un regard charbonneux si vous ne savez pas ce que c'est).

Voilà je crois qu'on fait le tour. Sauf si voulais savoir très exactement le nombre de cheveux que j'ai sur la tête.

Il était tard dans la nuit. Un sweat à capuche me cachant le visage et une bombe de peinture à la main j'admirai mon œuvre. Je n'étais pas très douée pour le tag mais il ne fallait pas être critique d'art pour déchiffrer les mots avec lesquels j'avais redécoré la façade de la maison. J'avais choisi les plus fleuris du dico. Un sourire étira mes lèvres quand j’imaginai la tête de son ex-beau-père. Il l'avait bien cherché. On n'entre pas dans la vie des gens pour après les laisser sur le bas-côté comme de simples ordures. Il aurait mieux fait de garder ces belles promesses et de se les coller où je pense.

Je n'ai jamais connu mon vrai-père mais je m'en accommodais très bien à l'époque. Il s'était enfui en courant quand sa mère lui avait appris qu'elle était enceinte. En même temps, il n'avait que 17 ans. Ma mère en avait 16 tous ronds mais elle a quand même choisi de me garder malgré les supplications de ses parents afin qu'elle avorte ou au moins fasse adopter ce bébé. C'est comme ça qu'un soir d'hiver, j'ai pointé le bon de mon nez.

J'ai passé les deux premières années de ma vie chez mes grands-parents, le temps que ma mère passe son BAC. Plus le temps passait plus ils s'attachaient à moi, même s'ils n'avaient pas vraiment prévu d'avoir une petite fille avant la quarantaine. Quand ma mère eut dix-huit et son diplôme en poche elle décida de m'assumer seule. J'étais sa fille et elle ne voulait pas dépendre de ses parents indéfiniment. Elle trouva donc du travail et s'installa avec moi dans son propre appartement.

Ce n'est que quand je suis entrée à l'école que j'ai compris que ma mère n'était pas une maman comme les autres. J'entendais toujours les autres parents à la sortie murmurer dans mon dos : « Sa mère a quel âge ? C'est pas vrai ! La pauvre, gâcher sa vie pour une erreur de jeunesse. » Je mis peu de temps malgré le fait que je n'étais qu'une petite fille à comprendre que « l'erreur » dont ils parlaient n'était autre que moi. J'ignorais pourquoi ils m'appeler ainsi. Pour moi ma mère était comme les autres, travaillant peut être un peu plus mais veillant sur moi et me donnant tout l'amour qu'une mère pouvait donner à son enfant. Malgré les jugements des gens j'ai eu une enfance heureuse et parfaitement normale.

Quand j'ai eu dix ans ma mère rencontra un homme. Il était doux et gentil et l'enfant que j'étais vit rapidement en lui le père qu'elle n'avait jamais eu. Ma mère et lui se marièrent un an après leur rencontre. Même si nous n'avions pas de liens de sang je le considérais quand même comme mon père et tout naturellement que je l’appelais papa. Pendant plusieurs années nous formions une famille unie et rien ne pourrait nous séparer. Enfin, c'est ce que je pensais...

Un jour après les cours, je trouvais ma mère assise en pleurs à la table de la cuisine. Je pensais d'abord qu'il était arrivé quelque chose à mon « père ». C'est là que ma mère me passa une feuille de papier où quels mots étaient écrits :
« Je ne reviendrai pas. J'ai rencontré quelqu'un dont je suis tombé amoureux. Tu recevras les papiers du divorce dans quelques jours. Je vous laisse tout à Roxie et à toi. J'espère que vous pourrez un jour me pardonner. »
Je relis plusieurs fois ce message sans le comprendre. Totalement ahurie, j'ai levé les yeux sur ma mère et lui demanda si c'était une blague. Quand j'ai vu les larmes couler sur son visage je compris que ce n'était que la triste vérité. Toutes mes illusions se brisèrent d'un seul coup et je sentis une rage immense enfler en moi. Comment osait-il nous faire ça ? Il était entré dans nos vies comme ça pour après nous jeter comme des malpropres ? Et le pire dans l'histoire c'est qu'il n'avait même pas eu le courage de nous le dire en face. Il pouvait le garder son argent, je ne lui pardonnerai jamais.

Quelques jours après ma mère reçu effectivement une demande de divorce sur laquelle il était spécifié qu'il nous laissait la maison, la voiture et tout ce qui s'en suit. Elle la signa sans même la regarder. Moi je refusais de le laisser s'en tirer si facilement. J'ai réussi à dénicher sa nouvelle adresse sur le net et comme ça que je me retrouvé à vandaliser son nouveau domicile. Et je ne comptais pas m'arrêter là. Je me dirigeais avec délectation vers la voiture garée dans l'allée. Je lacérai consciencieusement chaque roue à l'aide du cutter que j'avais dans la poche et utilisai le reste de peinture qui me restait pour redécorer la carrosserie dans le même style que la maison. Dès le lendemain mon ex-beau-père devrait commencer à recevoir des appels concernant une annonce laissée sous la rubrique coquine du quotidien. Ah que la vengeance était douce ! Je devais déménager dans quelques jours afin de m'installer dans une autre ville avec ma mère. Elle disait vouloir commençait une nouvelle vie. Pour moi il était hors de question de partir sans laissait un « cadeau » d'adieu à l'homme qui nous avait abandonnés. Il m'avait moins appris une chose, c'est qu'on ne peut jamais confiance à quelqu'un. Jamais plus je ne laisserai à qui que ce soit l’occasion de me trahir et de m'abandonner mais si cela signifier ne plus jamais ouvrir mon cœur à quiconque.

Alors que je me faisais cette promesse je repartis aussi silencieusement que j'étais venue. Je me demandais alors pour la première fois à quoi ressemblerait mon nouveau lycée. Il s'appelait Sweet Love Highschool...