Le soleil se levait tout juste lorsqu'Angylique ouvrit ses yeux bleutés. C'était lundi, le week-end était passé à une vitesse folle. A vrai dire, entre tout les devoirs qu'elle avait à rendre, elle n'avait vraiment pas eut le temps de penser à autre chose qu'à travailler. Ainsi enformé dans sa chambre, Angylique s'était appliqué à remplir tous les questionnaires donnés la semaine passé.
Toujours est il qu'elle se leva rapidement laissant pour une fois de coté son journal intime. Il était rare qu'elle rate un jour sans écrire à l'intérieur. Qu'importe ce qu'elle pourrait y mettre. Ses impressions, ses émotions. Tous ce qui lui passait pas la tête. Elle écrivait ces choses qu'elle n'oserait jamais dire. Du moins sans rougir de honte ou de désespoir. C'était son échappatoire. La seule façon qu'elle avait de faire le point. De se poser quelques instants.

Mal grès le fait qu'Angylique s'était levé tôt, l'adolescente resta une bonne heure dans la salle de bain, se scrutant sous toutes les coutures. Cherchant la moindre partelles d'un corps presque trop enfantin à son gout. A vrai dire, du haut de ses seize ans, elle n'était pas bien grande. Pourtant, elle était fière de son 85 B. Mis à part ça, elle détestait son apparence. Il faut dire que toutes les filles de son lycée - et même autour d'elle - ressemblaient déjà à des femmes mures et posés. Tandis qu'elle...Disons que c'était un peu plus compliqué..
La jeune femme finit par enfiler une de ces fidèles robes blanches, chaussé d'une paire de bottine blanche sur un collant noir, et tressa ses longs cheveux blonds. Puis, elle finit par se convaincre d'ajouter un gloss rose brillant, mettant ainsi en valeur sa joie de vivre.

* * *

La première heure dont Angylique disposait était légèrement libre puisqu'il s'agissait d'une heure d'étude. Ne sachant pas réellement où aller, la petite blonde déambulait dans les couloirs. Les murs étaient constamment pris par les multiples casiers bleux. Et les seuls morceaux qui restaient intouché par ce véritable syndrome étaient les carrés de portes. Ceci dis, la régularité des lieux était véritablement apaisant pour la jeune femme.

Au bout du couloir, elle aperçut une jeune femme, certainement plus agée qu'elle, et au style légèrement provocant. Encore une de ces femmes savant parfaitement exprimer son point de vue sans que sa personnalité ne l'encombre. Titiller par son habituel jalousie, Angylique la dévisagea de loin. Elle était réellement belle. Le teint porcelaine, des cheveux soyeux mal gres leurs longueurs réduites, des yeux alimentés de maquillage, un corps élancé et on ne peut plus enviable. L'étudiante se retint de soupirer. Tant de perfection qu'elle aurait aimer avoir même un temps soit peu.