A peine deux jours après mon arrivée ici, on m'a donné des clés sans explications. Moi, comme un imbécile, je me suis d'abord demandé si on voulait que je braque une banque ou un truc du genre vu qu'on ne m'avait aucune indications... Mais il s'est révélé en fait qu'on venait de me donner la clé de mon appart'. La meilleure, c'est que je vais devoir avoir un colocataire. Au début, j'ai pris ça pour un blague... Et puis, je me suis dit que c'était louche. J'avais raison, c'était pas une blague. J'allais vivre enfin sous un toit, mais par contre avec un colocataire. La galère... La questions que je me posais maintenant c'était : comment je vais pouvoir garder mes secrets maintenant ? C'est vrai quoi... Et si le colocataire tombait sur mes médicaments pour traiter ma schizophrénie par simple hasard... ? Ou si il s'apercevait de montrer étrange habitude de marquer des trucs sans aucun sens un peu partout... ? Ou... ? Ah non ! C'était horrible ! Impossible ! Je pouvais pas supporter que quelqu'un apprenne tout ! Pas question que quelqu'un apprenne quoi que ce soit sur mes secrets !
J'avais cherché l'appartement en question au moins une bonne heure. J'avais finalement trouvé : un miracle. Faut avouer que moi, pour me retrouver dans une ville pleine de monde, j'étais pas le pro'. J'avais chercher les clés et les avaient enfoncer dans la serrure. Mince... J'avais jamais ouvert encore une porte fermé à clé normalement, c'était trop bizarre... Toute façon, j'étais pas vraiment normal, alors... J'entrais donc, et, n'apercevant personne, je me rangeais sur le côté, juste derrière la porte, comme un imbécile. J'avais pas pensé à ce que le coloc' entre entre temps...

Akira arrive en France, il se sent vraiment perdu car il n'a pas le sens de l'orientation, il regarde son plan pour essayer de se repérer car il ne parle pas encore très bien le français.
Akira arriva dans le centre-ville pour se mettre ensuite a chercher le quartier résidentiel, il se retrouva dans des ruelles assez sombres, il se sentai assez perdu pour se mettre a regarder de nouveau son plan pour se mettre a marcher de nouveau et il fini par se retrouver dans le quartier résidentiel au bout de plusieurs heures de marche.

Akira se mît a chercher cette fois son appartement qu'il ne connaissait pas, il se sentais toujours autant perdu qu'avant avec tous ses chemins qui emmener dans différents appartements ou résidences luxueuses, il se mît a prendre n'importe lequel de ses chemins pour aller a son appartement pour espérer arriver enfin a son appartement même s'il ne savait absolument pas a quoi ressembler son appartement, il espérer aussi que tout irai bien avec son colocataire, car ça ne lui plaisait pas vraiment cette histoire de colocation surtout quand son père lui avait dit mais il a bien du s'y faire, il fini par arriver a son appartement, il se mît a sonner au cas ou son colocataire soit ici.

Quand la sonnerie retentit, mon coeur fit un énorme looping. Je sursautais sur le coup. Hein ? Quoi ? Que... ? Je jetais un regard à la porte. Le ... colocataire ? Ou bien un fantôme ? Je me rapprochais, suspicieux. J'étais pas devin et n'avais aucun pouvoir, j'pouvais pas voir à travers la porte. Bah, toute façon, si c'est le coloc', il va surement entrer... Enfin... Je crois...
Je me postais devant la porte. Hum... Je fais quoi du coup ? J'ouvre, ou je n'ouvre pas ? Il sait ouvrir la porte tout seul toute façon, non ? Je commençais à rebrousser chemin jetant des coups d'oeil partout autour de moi. je regardais la fenêtre et regardais si c'était haut. Oh non... Bof... 2 ou 3 mètres, c'est rien. Je regardais à nouveau la porte. Je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter... C'était vrai quoi, ce gars était un parfait inconnu et en plus il n'était même pas français ! Je regardais le sol en bas. Parking, arbres, herbes... Paysage banal mais pourtant, au bout de dix secondes, je ne pouvais détacher mon regard de la vue. Les trucs banales, c'était bête encore, mais ça me passionnait. Du coup, en fait, j'avais complètement oublié que quelqu'un avait sonné à la porte. Si c'était le colocataire, ça allait assurer des futurs engueulades ou reproches à tour de rôle à longueur de soirée, et si c'était un fantôme, ça allait juste me faire flipper à mort parce que du coup, j'apercevrais plus ou moins le fantôme de Masaru ou de Lya en même temps. J'avais franchement déjà assez des voix... Même avec les médicaments, parfois, je ne pouvais toujours pas me débarrasser de ce genre de choses.

Akira attendit qu'on lui ouvre pendant plusieurs minutes mais on ne lui ouvrit pas la porte, il se mît a sonner une seconde fois pour ensuite ouvrir la porte avec la clé qu'il a sur lui pour entrer avec sa valise, ses instruments qui sont dans leurs étuis et ses sacs donc avec difficulté, il se dit que son colocataire n'était peut être pas ici et donc entra pour au moins poser ses sacs sur le sol, n'ayant pas remarquer son voisin de chambre.

Akira se retourna, ayant remarquer enfin une présence pour voir son colocataire regarder par la fenêtre, il le salua au moins de la main car il se méfier un peu, ne connaissant pas son colocataire ni de vue, ni de caractère pour se mettre a s'installer un peu dans la chambre sur un lit non pris et installer ses étuis de ses instruments sur le lit pour revenir dans le salon la ou se trouve son colocataire et au moins lui dire réellement bonjour pour être poli et correct, il se disait que c'était quand même important d'être respectueux avec les autres et surtout avec son colocataire qu'il verrai tous les jours a présent.

Akira souriant donc timidement en s'inclinant

Bonsoir, moi c'est Akira Shiraishi ton colocataire et toi tu t'appelles comment?

Je me retournais automatiquement quand il entra. Ce n'était pas un fantôme mais apparemment bien le colocataire... Il avait pas l'air méchant...
Il ne me remarqua que quand il eu posé ses affaires. Il en avait beaucoup d'ailleurs. Il me fit un salut de la main. Je ne savais pas trop comment répondre à ce geste. Etait-ce mal ou bien ? J'en savais absolument rien. Je suis un imbécile.
Il sourit, timidement, un reflet de son caractère. Déjà, il était un peu timide, d'après ce que je voyais... Il s'inclina légèrement, ce qui fit plus que me gêner. Ca me dérangeait, je détestais ça. C'était pareil à l'Enfer Blanc en plus ! Ca me rappelait trop cet arrière gout de l'enfer. Trop. Je ne voulais plus y penser...

Bonsoir, moi c'est Akira Shiraishi ton colocataire et toi tu t'appelles comment?

Bah au moins, il était rapide. Rapide et clair. Si il faisait tout comme ça, je crois qu'on a bien s'entendre. Un bonjour et un au revoir, moi, ça me suffit amplement.
Du coup, je ne parlerais pas non plus en y allant dans la dentelle.

- Enchanté de faire ta connaissance Akira. Mon nom est Haku.

Je ne savais pas sourire alors, si il avait espéré m'en arracher un, il se mettait le doigt dans l'oeil. Je ne peux pas sourire, c'est tout.
Je me décollais de la fenêtre. Fallait avouer que ça faisait bizarre. Ca se trouve, il aurait put penser qu'en restant comme ça à la fenêtre comme un imbécile, ça voulais dire que je voulais me suicider. Il m'est arrivé parfois de vouloir le faire, me suicider, mais franchement, on peut jamais vraiment.

Akira observa encore son colocataire avant de répondre a son bonjour, il aimerai beaucoup apprendre a le connaître juste en le regardant d'ailleurs il se demander ce qu'il faisait a rester coller contre la fenêtre. Akira sentait que ce n'était pas un suicide mais il se demandait ce qu'il avait de si special ce paysage, il n'arrivait pas a voir la beauté de ses paysages, il ne les trouvaient pas spécialement fascinante au point de regarder le paysage pendants plusieurs minutes ou heures comme son colocataire, il se trouvait vraiment idiot pour ça.
Il le regarda se présenter lui aussi de son côté.

Ravie de te connaître Haku, j'espère que l'on s'entendra bien.

Akira remarqua qu'Haku ne lui avait pas sourit ce qui lui était égal, il n'avait pas chercher a ce qu'il lui sourit juste qu'il trouvait Haku mystérieux.
Il le regarde par la suite se décoller de la fenêtre sûrement a cause de lui sinon il serait rester coller d'avantage a la fenêtre. Il compris qil valait sûrement mieux ne pas chercher a le connaître enfin de compte, il contempla la pièce dans lequel il se trouvait pour connaître un peu plus l'endroit dans lequel il se trouvait et dans lequel il restera pendant toutes ses années de lycée.

Ravie de te connaître Haku, j'espère que l'on s'entendra bien.

J’acquiesçais silencieusement. Puis, je jetais un dernier regard à la fenêtre avant de définitivement m'éloigner d'elle. Fallait pas que j'ai toutes ces habitudes bizarres avec quelqu'un. Ca allait être dur... Bof.. Après tout, ça se trouve, il s'en fiche, alors, c'est pas trop grave !
Akira sembla inspecter les lieux, je suivais son regard. Il regardais la pièce en entier. C'était assez grand maintenant que j'y pensais. Sobre mais grand. Je regardais les affaires de mon colocataire pensif. Autant bien commencer, il avait raison.

- Je peux t'aider à ranger des affaires si tu veux.

J'attendais sa réponse, espérant n'avoir pas dit un truc qui fallait pas. De tout façon : quelle importance !
Je jetais un nouveau regard à la fenêtre. J'allais être accro à cette fenêtre, je le sens... Pour quel imbécile j'allais passer encore ?
Fallait peut être que je range mes couteaux quelque part aussi. C'était un peu dur. Où mettre des couteaux pour que personne ne les trouve ? Parce que ça, ça risquait de m'apporter, disons, beaucoup de problèmes. Le pauvre Akira risquerait de paniquer, et c'est pas ce que je veux. Coloc' d'un assassin... Pauvre Akira ! Il doit être franchement malchanceux !

Il regarda la pièce, je suivais son regard en silence.
Puis, je le regardais à nouveau, attendant sa réponse.
Puis, il déclara :

Oui je veux bien un peu d'aide pour ranger mes affaires. Merci d'avance pour ton aide et de m'avoir proposer de m'aider à ranger mes affaires.

Encore une fois, je supposais qu'une personne aurait dut sourire pour accompagner son "de rien", mais, bien évidemment, j'en étais incapable. je n'étais pas vraiment "normal" de toute façon, et ce, pour un bon nombre de raison. D'ailleurs, je ne savais pas vraiment ce qu'était quelqu'un de vraiment normal... Alors je dirais plutôt que j'étais loin de ressembler à une personne ordinaire.

- De rien.

J'aperçus alors qu'il regardait lui aussi la fenêtre. Finalement, peut être que cette fois je n'avais pas réagis de manière bizarre. C'était une des premières fois alors... Je m'approchais des affaires d'Akira.

- Je transporte quoi et où ?

C'était une question bizarre, un peu tordu, même complètement bête, mais je m'en fichais. "Sois franc, dis ce que tu penses bon de dire, et c'est tout" disais toujours Lya. J'avais donc toujours suivit son conseil, et puis, de toutes façon, j'avais été un peu obligé. Surtout que je détestais mentir, et les choses que je voulais dire sortaient toujours un jour ou l'autre. Alors, pour ce qui est de la franchise, il n'y avait rien de trop dur pour moi.

Je ne sais pas ou je pourrai ranger mes affaires..désoler je ne sais même pas ou se trouve la chambre encore. Je ne suis même pas encore y aller dans la chambre.

J'affichais un air désolé. Je n'en savais pas plus que lui...
Je regardais autour de moi. C'était grand cet appartement, et qui dit grand dit labyrinthe et casse-tête pour trouver une simple pièce.

- J'ignore moi même où c'est...

Je regardais les couloirs qui s'offraient à nous. Deux couloirs. Il y avait deux couloirs situés de part et d'autre de la fenêtre. Un des couloirs était plus lumineux et l'autre plus sombre. J'allais regarder en m'approchant à où ça menait, mais le bout du couloir dans celui lumineux tournait, et l'autre on ne voyait pas le fond.
J'avais pas grand chose à proposer pour trouver la chambre...

- Il faudrait partir en exploration pour trouver la chambre avant tout alors...

Je regardais les deux couloirs puis Akira, attendant une réaction. Je ne savais pas trop quoi faire et je ne voulais pas faire de gestes déplacés qui pourraient offenser mon nouveau colocataire. Et puis, pour énerver les gens, j'étais pas si nuls que ça en fait... En même temps, fallait avouer qu'au lycée je faisais carrément exprès de faire en sorte qu'ils me détestent. J'avais mes raisons après tout. Mais avec le coloc', fallait peut être pas être ennemie, ça valait mieux.

Vraiment? Alors ça veux dire que toi aussi tu viens à peine d'arriver. Je veux dire tu es arriver peu de temps avant moi dans cet appartement.


Je pris un ton ironique pour lui répondre. Ouais... Cinq minutes, c'était plutôt cool !

- Cinq minutes d'avances, c'est pas trop mal, non ?

Il regarda les deux couloirs. Perso', je préférais le sombre, qui dis sombre dis moins de surprise. J'avais toujours évolué dans l'ombre en plus, alors le couloir ombragé m'attirait inévitablement.

T'aimerai prendre quel couloir pour commencer le lumineux ou le sombre?

On me demandait de choisir. On sait que je suis genre, le gars qui n'a jamais rien choisis, or, vu que je n'ai jamais choisis, je ne suis pas très apte à décider, donc, bonjour le dilemme. Parce que, vaudrais mieux pas froisser le colocataire, ça serait juste bête. Bon, et puis tant pis alors. Je prenais la direction du sombre.

- Je vais regarder là.

J'attendais qu'il prenne l'autre couloir pour être sûr de pouvoir partir en exploration dans celui que je voulais. Punaise... Ca me faisais bizarre de choisir... C'était plutôt chouette, mais c'était bizarre, c'est tout. Pas froisser le coloc' était tout de même la priorité... Ce serait super si l'on s'entendait bien, parce que j'ai pas l'attention de me réveiller tout les matins à cause d'un seau d'eau froide qu'on me balance sur la tête et que le lendemain je fasse pareil. Et puis, j'étais pas du genre trop sadique, ni trop joueur, alors le seau d'eau, je crois que j'aurais juste grogner mais je ne serais pas allé jusqu'à me venger. Donc, si je ne m'entendais pas avec le coloc', c'était pas trop grave pour lui.

Oui ta raison cinq minutes d'avance c'est pas si mal mais j'aurai cru que tu serai arriver plus tôt avec tous les détours que j'ai fait. j'étais complètement perdu.
C'est la première fois que je viens en France.

Ah... Pareil... Sauf que moi, c'était parce que je n'avais fréquenté des rues marchandes ou des grandes rues où des personnes de tout genres affluaient par centaines. Et puis, en tant que français, fallait avouer que la géographie de mon propre pays, je la connaissais un peu comme mes leçons de math, c'est à dire : pas du tout. Ca rentre par une oreille et ça ressort par l'autre. D'ailleurs, la question stupide que je me posais toujours c'était : en fait, j'étais français ou suisse ? Et bien sur, personne ne me répondait, et, certains se foutaient même de moi, pourtant, je ne voyais pas ce qu'il y avait de très drôle...

- Bienvenue en France alors. C'est vrai qu'on se perd facilement ici. Tu viens de quel pays ?

J'avais ce gros défaut d'être curieux tout de même. Il m'arrivait d'être froid et insociable, mais même quand j'essayais du mieux que je pouvais, ma curiosité l'emportait souvent. Saleté...
Puis, au niveau du choix du couloir, j'aperçus bien qu'il y avait quelque chose qui clochait. Mince... J'avais encore dit une bêtise ! J'étais un imbécile !

Je..j'ai choisi..le même couloir..que toi..le couloir sombre mais je peux aller dans le lumineux ça ne me dérange pas..

Mais quel imbécile je faisais ! Il rit nerveusement, je l'avais froissé.
Je commençais alors à baisser la tête, jouant nerveusement avec mes doigts.

- Ah... Désolé ! Vas-y si tu veux, ça m'est égal !

Visiblement, ça avait l'air de lui faire plutôt plaisir que je lui pose cette question, bien que pour moi, c'était une question... Juste une question ! J'avais du mal à comprendre vraiment le fait qu'on puisse aimer parler d'un quelconque sujet... Je comprenais plus qu'on aime pas parler de quelque chose, ça me semblait plus simple.

Je viens du Japon. De Tokyo exactement et toi?

Tokyo ? Le Japon ? C'était un peu loin ça, non ? En Asie il me semblait... Le japon c'était sympa, et, je connaissais un peu le japonais par l'intermédiaire de Lya, bien que j'ai oublié beaucoup de choses. Puis, à sa question, je haussais les épaules.

- Je ne sais pas trop à vrai dire. Soit je suis français, soit suisse. C'est comme tu veux.

Puis, on en revenait aux couloirs. Je ne savais pas trop quoi dire... Quoi proposer ? Que faire ?

Alors je vais dans le couloir sombre avec toi si tu me laisse le choix des couloirs.

V-vraiment ? Il voulait bien ? Je voulais dire... Enfin, il voulait bien y aller avec moi ? Je ne pouvais que me sentir un peu perdu. C'était un peu dur à admettre, mais je n'avais pas l'habitude de ce genre de chose, j'avais plutôt l'habitude à me faire envoyer balader ou autre chose du genre...

- S-Si tu veux...

En fait, je croyais que ça me rendait presque heureux. Etre accepté...

Je pensais à Lya, replongeant une fois à nouveau dans le passé. Je me souvenais de ces questions, de ses sourcils froncés lorsque je disais un truc de travers, sa moue boudeuse lorsque je faisais une maladresse, et surtout, encore et toujours des questions. Et puis les questions de soeur Fuki que je n'ai jamais vraiment comprises. Maintenant que je comprenais tout ça, je me demandais comment j'ai put ne pas comprendre.
Visiblement, Akira ne comprenait pas ma réponse. Enfin, apparemment, il était vrai que j'étais plutôt incohérent... Mais le fait d'être incohérent était plus ou moins lié à ma schizophrénie. Le truc, c'est que je ne me rendais pas compte de ça...

Tu es peut être les deux mi-français mi-suisse enfin moi je te trouves très bien comme tu es et si ça se trouve je suis suisse aussi vu mon sens de l'orientation.

Je secouais la tête. Pourquoi il s'insultait lui-même ?

- Tu sais, il y en a des pires que toi au niveau du sens de l'orientation. Je connais des personnes qui placent Tokyo en Amérique, tu sais...

Tokyo en Amérique... Même moi qui n'étais pas un pro en géographie, j'avais manqué de m'étrangler en entendant ça. Il y en avait qui avaient éclatés de rire, mais pas moi. J'avais trouvé ça presque insultant. La population japonaise n'avait pas du tout la même mentalité et la même culture que la population américaine. Je dirais qu'ils étaient même presque contraires.
Puis, je me tournais vers le couloir. Je lui fit signe de venir, commençant à m'enfoncer dans le couloir.

Apparemment, ça avait vexé Akira. Sur le coup, j'ai encore été repris par cette impression... Cette impression étrange qui préméditait toujours une catastrophe.
" Mais tu es une catastrophe !" me fit remarquer la voix.
Elle n'avait pas tord... Après tout, c'était vrai tout ça, je n'avais causé que des catastrophe, même si Lya m'avait toujours contredit, mais maintenant, elle était plus là pour le dire. Plus là. Elle ne serait plus jamais là.

C'est vraiment insultant pour nous les japonais de nous placer en Amérique alors qu'on a rien en commun avec eux et aucunement cette même mentalité et en plus c'est l'opposé le Japon et l'Amérique, je ne pense pas que j'arriverai à pardonner ce genre de personnes s'ils se mettaient à dire ça devant moi ou devant n'importe quel japonais qui vient de Tokyo.

Il me tira automatiquement de ma rêverie, m'empêchant de me noyer une nouvelle fois. Je levais la tête vers lui, un peu troublé mais je reprenais vite mon air insensible.
Puis, j'avançais dans le couloir, m'assurant qu'Akira suivait. On passa devant une porte, je l'attendais pour ouvrir et dès qu'il fut arriver, j'ouvris.

- A toi l'honneur d'entrer en premier...

Je me décalais sur le côté pour le laisser passer.

Je pensais à Lya, Masaru et sœur Fuki. Tous mort... C'était... Ma faute... Je ne pouvais voir que ça... Je ne voyais plus que ça. Mon expression était complètement glacé sur un masque complètement froid et dénué d'émotions.

Haku est un visage plus détendu. Je ne te demande pas de sourire pour autant juste ne fait pas un visage aussi renfermer à moins que quelque chose n'aille pas et que tu désire en parler?

Je sursautais. Puis, je regardais Akira, fermant à demi les yeux. Je... Je détestais les gens qui voulaient m'aider.... Je détestais qu'on ai pitié de moi.... Je détestais ça... Je voulais juste qu'on me laisse...
Je serrais les poings malgré moi, mon masque se renforçant en même temps. Je ne voulais pas... Je ne voulais pas...
«  Laisse moi faire. » intervint la voix.
Je tentais d'ouvrir la bouche pour protester mais aucun son ne traversa mes lèvres. Je voulais protester, je voulais... Je voulais...

D'accord j'y vais dans ce cas..

Akira entra sans allumer la lumière. La pièce était plutôt sombre, et je ne voyais moi-même pas grand chose. Légèrement titubant, je m'appuyais au mur.
«  Laisse moi faire Haku... » murmura t-elle.
Non...
« Laisse moi faire. » insista t-elle.
Non ! Pas question !
« Laisse moi faire ! » continua la voix.
Je ne veux pas... Je ne veux pas...
« Laisse moi faire bordel ! »
Je n'en pouvais plus.... Je ne voulais pas... Je ne pouvais pas !
« Laisse toi faire p*tain ! »
Je plaquais mes mains contre les oreilles, tentant de faire taire la voix.
Je me rendit compte qu'Akira était tombé à ce moment là. je me précipitais vers lui, oubliant momentanément la voix.

- Akira ?

J'avançais, le cherchant du regard. il avait bien avancé... Je l'apercevais enfin et m’accroupissais près de lui.

- Ca va ? Tu veux que je t'aide ?

Je lui tendais ma main.

Haku je tiens a m'excuser pour ce que je t'ai dit mais sache tout de même que je ne te disais pas ça parce que j'avais pitié de toi loin de la mais parce que je te considère comme un ami même si ce n'est pas réciproque sache que c'est vraiment ce que je ressens. Et je trouve que tu es un super coloc je ne suis pas déçu moi de t'avoir comme colocataire.


T'essaies de mentir, c'est ça ? Sérieux... Je ne veux pas être ce "super coloc'". D'ailleurs, bientôt, il se rendra compte que je suis juste une saleté, et après, il changera bien vite d'avis. J'ai beaucoup de raisons... Pourquoi je suis une ordure ? Eh bien, la liste serait trop longue à dire ! A moi seul, j'ai causé plus de meurtre que les mafieux en l'espace d'à peine un an...
Je soupirais, faisant signe que je m'en fichais.

Il avait l'air mal en point... En tout cas, sa cheville semblait le faire souffrir. Je grimaçais légèrement, embêté pour lui. Je supposais que ça devait faire mal...
Il leva les yeux vers moi et je me sentis terriblement stupide. Je me retendais pour ne pas bafouiller un "désolé". J'étais pitoyable...
" Ouais... C'est ça ! Parfaitement ça ! Tu es pitoyable !" se moqua la voix.

Oui ça va. Merci Haku pour ton aide ça va m'aider a me relever et si ça n'allait vraiment pas je te l'aurai dit.

Il sourit en attrapant ma main, comme pour me rassurer. Quel idiot... Il croyait que ça allait moins m'inquiéter ? Et puis, pourquoi il m'a remercié encore une fois... ? Pourquoi ? Je n'ai pas le droit d'être remercié, je n'ai pas le droit...
Je l'aidais à se relever.

- Tu peux marcher ?