Ethan, c'est un sacré mec. Ne vous attendez pas à voir un adulte sérieux et responsable... Ce serait mal le connaître ! Il déteste être pris pour un adulte bien qu'il ait 23 ans maintenant. Ce n'est pas parce que c'est un prof de français que forcément il est calme et tout le tralala ! Il le fait croire car évidemment il ne veut pas se retrouver à la rue mais vous comprendrez très vite qu'il ne faut pas l'emmerder. Il n'aime pas que l'on se fout de lui et encore moins que l'on l'approche de trop comme si on le connaissait depuis longtemps.

Il peut être sympa mais faut pas trop exagérer non plus. Il peut être très flemmard et ronchon comme pas possible. Il aime bien faire le moins possible et faire semblant que tout l’intéresse alors que ce n'est pas le cas. Les seules choses qui l’intéressent c'est sa musique et son lit. Il est aussi direct. Tout ce qu'il pense il le dit et s'il doit se plaindre pendant 2h, il le fera jusqu'à faire chier son camarade. Il n'aime pas vraiment être accompagné, préférant se plonger dans ses pensés que de parler avec d'autres personnes. M'enfin faut pas dire non plus qu'il est méchant, c'est juste encore un ado de 18 ans dans sa tête, c'est tout ! Bien qu'il n'aime pas tellement aller en boîte de nuit, il aime par contre boire et faire de petites folies quoiqu'il sache que cela pourrait affecter sa bonne santé. Ce n'est pas un sans cœur mais bon, il est plutôt solitaire notre petit ( grand) Ethan !

Il peut très vite être vexé mais il a plutôt tendance à avoir des sourires amers dans ses cas là et commencer à critiquer sans en avoir conscience. Lorsqu'il est en bonne compagnie, il lui arrive de déconner et être aussi doux qu'un agneau. C'est une part de lui qu'il faut essayer de découvrir ! Il déteste aussi faire le premier pas et s'il s'engueule avec quelqu'un, ça lui est complètement impossible de faire lui des excuses. Sinon, il adore passer son temps à lire ou sinon, donc, écouter de la musique et s'évader dans son monde. Il peut aussi, être sacrément pervers lorsque quelqu'un lui plaît. Que ce soit garçon ou fille d'ailleurs... m'enfin, il essaye de ne pas trop draguer les élèves, cela pourrait lui retomber dessus sévèrement.

Mesdemoiselles, Messieurs, voici un beau jeune homme rien que pour vous. D'une taille d'un mètre soixante-dix neuf pour un poids plutôt correct pour sa morphologie, c'est un homme pas du tout maigrichon. Ne ressemblant pas à hulk non plus, il est quand même un être qui attire beaucoup. Nooon, il n'est pas parfait non plus je vous rassure ! Mais bon, autant dire qu'il dégage un charme, on ne peut le nier. Ethan est un grand blond, une chevelue soyeuse mais bourré de nœud. Assez ébouriffer même, des mèches qui partent en n'importe nawak. Certaines lui cachent parfois une partie du visage, lui donnant un air totalement badass, ou blasé au choix.

La forme de son visage est ovale, d'une peau légèrement claire et sans impureté. Il déteste avoir un quelconque défaut sur le visage. Même s'il se fout des autres, pour lui-même c'est beaucoup mieux de n'avoir aucune trace de bouton ou autres. Revenons donc aux descriptions de son visage voulez-vous. Ses yeux quant à eux, sont d'une couleur bleue océan où l'on pourrait complètement se perdre dedans. Un visage complètement neutre, lorsqu'il sourit a aurait dit un vrai ange mais faut-il déjà sympathiser avec lui pour qu'il vous offre un vrai sourire sincère. Effectivement, il a tendance à faire des faux sourires, presque ironiques et moqueurs. Malgré ses airs de délinquant, c'est quelqu'un d'intelligent mais qui ne veut pas le montrer. Niveau affaires, il met un peu de tout mais n'aime vraiment pas les tenues classer.

Il ne se sent jamais bien dedans ! Donc il met simplement des tee-shirts ou chemise avec pulls... Et pour le bas, de simples jeans et baskets, voire converse. Mais tout ce qu'il porte est à la mode bien entendu ou fait très simplet, ce qui lui va bien. Il porte autour du cou un collier avec une paire d'écouteurs qu'il ne quitte jamais. Il adore la musique et en écoute quasiment tout le temps.

« Ethan est née le 1 juin dans une grande ville qu'est Paris », L'amouuur toussa toussa. Enfin, c'est vite dit disons.

Ma vie... Je dois raconter ma vie . Certes. Tout ce que l'on dit sur Paris, ce ne sont que des conneries. Vivre dans un quartier mal fréquenté, on ne peut pas dire que ça déborde d'amour. Mais je ne me plains pas, je n'ai jamais eu de problème de ce côté-là.
Alors pourquoi je parle comme si ça me soûlait ? Trop de choses, voilà pourquoi. Trop de choses en même temps dans cette vie sans intérêt. Et je ne suis pas dépressif, je vous le jure.
Tout à commencer bien, très bien même vu que mes parents eux, poursuivait le grand amour pendant que moi je travaillais comme un chien à l'école pour avoir du taff plus tard.
Du moins, j'essayais. Mon école n'était un refuge que d'enfant qui en avait rien à foutre des études et qui passaient leur temps à foutre la merde partout où ils allaient. Ma mère me racontait que normalement, j'aurais dû naître en Angleterre, mais que mon père avait eu un boulot plus intéressant ici. Et qu'est-ce que l'on gagne ? Une petite maison merdique dans un quartier mal famé.

Bien heureusement, mes parents décidèrent après une éternité pour moi de me changer d'école. Enfin j'allais pouvoir m'épanouir et travailler comme il le fallait. Ou du moins, je faisais mon maximum pour avoir des notes correctes et que mes parents ne m'emmerdent pas avec ça. Moi qui croyais que j'allais vivre des années de lycée correct... Mon œil ouais.

« Cette fille... Celle fille que je voyais tous les jours à la bibliothèque. Vous me direz que c’est banal, que dans toutes les histoires presque il y a ce genre de rencontre. Au début j'y croyais pas, mais c'était bien réel. Une fille, brune aux yeux jaunes était là, debout devant des romans à lire calmement sans bouger d'un pouce. À cet instant, je l'avais trouvé magnifique, mon attention s'était focalisée sur elle. Mon cœur s'était arrêté de battre et je restais debout devant la bibliothèque la bouche presque ouverte à en gober les mouches.

Tous les jours je la voyais. L'on se regardait quelques fois, on s'était captés mais aucun des deux n'avaient su comment se rapprocher. Trop timide ou trop con ? Voir les deux, cela me dégoûtait. Et pourtant, j'avais envie de la voir. La toucher. La connaître. Ce sentiment de vouloir à tout prix se rapprocher de quelqu'un me répugnait à un point que je voulais en vomir mes tripes. Mais que faire face à ça . Je ne pouvais plus reculer.

C'est comme ça que l'on se rencontrait, sous la pluie, nous nous étions cogné comme deux gamins... Ce putain de destin avait voulu ça, je le savais au fond de moi. Mais Dieu sait qu'au fond j'étais heureux de lui parler, d'entendre sa douce voix parvenir jusqu'à mes oreilles... Le pire du pire pour moi, était qu'elle avait toutes les qualités que je recherchait.

Mais ce serait trop facile de tout de suite avoir quelqu'un que l'on aime près de soi toute la vie. C'était comme un film, un putain de film qui se passait... Dont les acteurs principaux étaient nous deux. Ce fut si prévisible que ça en était ennuyeux. Accident de voiture... Voir celle que vous aimiez mourir devant vos yeux alors que vous vous dites à tout prix que ce n'est qu'un méchant rêve et que vous aller vous réveillez. Cet instant que vous regrettez, vous vous dites que vous auriez dû la sauver à temps où la rattrapant avant qu'il ne soit trop tard.

Je crus mourir de honte. La voyant partir dans l'ambulance puis à l'enterrement, voir toute sa famille me fusiller du regard. Je fus un monstre ce jour-là. Une bête sans cœur qui se faisait cracher à la gueule... à cause de se sataner destin qui avait joué et jouait toujours avec moi, mon corps, mon âme. »

Le lycée ? Je l'avais quitté à ce moment-là. Qu'est-ce que je m'en foutais à cet âge les études, après avoir vu la mort prendre quelqu'un qui m'était cher. Je haïssais ma vie. Mes parents, mes amis, j'avais tout quitté. Mais continuais de vivre rien que pour faire chier ceux qui voulaient me voir crever au fond d'un fossé. Je snobais, regardais de haut ces gens font que pour suivre le troupeau... Je vivais, à ma façon.

Je changeai de lycée, encore une fois et faisais mon maximum encore une fois pour aller le plus haut possible et enfin être tranquille. Mon futur ? Être prof. Je n'avais que ça en tête. Études, études et encore études... Jusqu'à avoir enfin mon diplôme. J'avais alors commencé à être prof de français dans un lycée privé. C'était le rêve, il n'y avait pas d'autres mots. Des collègues sympas, des élèves travailleurs... J'avais oublié mon passé et je me sentais... utile ? Oui, c'était bien le mot. Je connaissais tout du lycée et la paie était pas mal non plus d'ailleurs.

Mais bon. Toute bonne chose eut une fin lorsque l'on m'annonça que j'allais être transféré dans une autre école. ? Un lycée public plus exactement. Pourquoi? J'appris qu'une fille qui venait de loin, allait me replacer pour faire prof de français et tout s'écroulait encore une fois. On me remplaçait et par qui ? Une... Femelle. Un sentiment m'avait pris les tripes à ce moment-là, une rage sourde. Le sentiment d'être jeté aux ordures, vous connaissez . Moi si. M'enfin, ce masque d'homme parfait était resté collé à mon visage et je partis alors de ce paradis pour arriver dans un lycée beaucoup moins intéressant... J’espérais vraiment ne pas être déçu. Mais cette femme... Je n'allais pas oublier son visage de sitôt. La vengeance est un plat qui se mange froid.