Gare à nous.

   

Haku & Rebecca

J
e m'étais levé ce matin de bonne humeur, il avait prévu à la météo du soleil, ce qui n'était pas pour me déplaire... Du soleil certes mais, des températures qui ne se voulaient pas caniculaire non plus ... J'avais donc en sortant de chez moi un débardeur noir recouvert d'une chemise rouge, un slim noir et une paire d'écouteur, indispensable à ma survie. Ma bonne humeur pouvait facilement s'expliquer par le fait que je n'avais cours que ce matin, c'est-à-dire quatre heures.

Heures qui finalement étaient rapidement passé, deux heures, pause cigarette, deux heures, les profs avaient été moins rébarbatif que d'habitude, je dois avouer que je n'avais pas écouté l'ensemble des leçons et avait passé un certain temps à griffonner, à faire quelque croquis de tout ce qui était à porter de mon regard.

L'après-midi s'était révélée ennuyeuse et extrêmement chaude, je m'étais baladé à la recherche d'une activité qui me détournerait de mon ennui, en vain... Enfin il y avait bien quelques endroits où je m'étais baladé mais, à chaque fois ces lieux étaient bondés. J'avais donc passé ma journée à marcher sans but, en écoutant de la musique. M'arrêtant ponctuellement pour dessiner les objets où les lieux qui me plaisaient.

A force de rues et de pas, je m'étais retrouvé la nuit tombé devant la gare qui était à mon plus grand bonheur, fermé. Je jetais un regard entre les barreaux d'une grande grille, qui se voulait dissuasive aux yeux des personnes qui souhaiteraient s'introduir dans le domaine des trains en dehors des horaires convenus.

Dissuasive, pour la plupart des gens mais, pas pour moi, visité les lieux abandonnés, ou fermé m'amusais énormément, du fait de pouvoir faire n'importe quoi et puis, j'adorais la montée d'adrénaline qui me parcourrait le corps quand je fessais quelques choses de répréhensible.. Bah' quoi vous n'aller tout de même pas me jeter la pierre ...

Du coup avant que je n'ai réellement pu évaluer la situation j'étais déjà en haut de la grille, entament la descente au sol, mais de l'autre côté de la barrière. Une fois le pied au sol, j'ôtais ma chemise, la chaleur ambiante ajouté à l'effort m'étouffait, ne gardant que mon débardeur, celui-ci révélait une grande partie de mon soutien-gorge noir mais, de toute façon, ici qui pourrait le voir ? Je me débarrassais de mon sac dans laquelle j'avais rangé la chemise, en le cachant dans un endroit peu exposé et partais à la découverte de mon actuel terrain de jeu, me souciant ni de mon attitude, ni de ma discrétion.

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Je marchais droit devant moi, me laissant guider pas le bruit du vent, ce n'était pas un vent froid, il était tiède et agréable. Je me retrouvais finalement sur le bord des rails, c'était plutôt étrange de les voir comme ça vide dans la pénombre. Je fredonnais un refrain, je ne saurais pas vous dire la chanson, mais elle s'accordait bien à la situation, question d'ambiance. Je me demandais pourquoi les locaux étaient vide aussi tôt, c'était la fin de soirée certes, mais il y aurait dû avoir quelqu'un, un minimum des agents d'entretien ou quelques choses comme ça.

A vrais dire je ne fessais pas beaucoup attention au détail qui m'entourait, mais j'étais bien, seul dans ce lieu où l'on l'était rarement, je reportais mon regard sur l'astre lumineux perché dans le ciel, qui fournissait le peu de lumière dans la gare et c'est grâce a cela que je vis par terre une ombre bouger, cela n'aurait pas dû me paraître suspect, non, sauf que là, si. Mon cerveau avait décidé de reprendre du service et de m'envoyer une bonne dose d'adrénaline pour me réveiller, les arbres étaient trop loin pour être la source de ce que j'avais vu. Il ne restait donc plus qu'une option, je n'étais pas seule, ce qui m'étonna dans un second temps c'est que si j'avais affaire un gardien, pourquoi ce dissimulait il ?

C'est certainement cette réflexion qui me poussa a demanda en haussant la voix : Qui est là ? Vous pouvez sortir, j'suis pas un employer ! Et si c'était quelqu'un des lieux, mais qu'il se méfiait, pensé qui m'était venue après coup, eh bien je n'aurais plus qu'à assumer.

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Je ne l'apercevais pas en entier, je percevais quelqu'un de blond et pas très grands, en tout cas plus petit que son ombre, les ombres ça ment beaucoup, sa déforme, sa refait les normes. A la suite de mon exclamation, il s'éloignait, hum, le blondinet n'était pas du personnel, instinct ! Il se découvrait, bien que de moitié je voyais un minimum la personne à qui j'avais à faire, il servait à mon regard de point d'ancrage, quelque chose a quoi ce rattaché parmi les formes menteuses qui nous entouraient. Rompant le silence, il demanda si je n'étais pas une employée, était il sourd ou seulement trop effarouché pour avoir entendu la réponse à sa question parvenue quelques minutes ou seconde auparavant je n'aurais pas su dire.

Injuste, la lune penchait en sa faveur, si même les astres sont contre moi... Il devait me voir, je me tournais face à lui, ne cessant de le fixer, a l'endroit où je présumais ses yeux invisibles. Mon look ajouté aux reflets de la lune aux parcelles sombres que celle-ci crée, je n'aurais pas été étonnée, de me voir comme une créature de film, effrayante et déconcertante... Je sortais mon paquet de cigarette portais l'une d'elle à la bouche puis l'allumais d'un mouvement fluide, première bouffée, enfin libéré.

-Une employée me ressemblerait-elle vraiment ? J'arquais un sourcil et relâchais sa fumée doucement, la laissant sortir de mes poumon.

Devais-je m'offusquais, il l'avait l'avantage de pouvoir m'observais et ne parvenais même pas à cette conclusion ?! Certainement un gamin, « gamin » mot un peu dérisoire dans ma tête vue que, pour certain j'en étais une... Je tirais une fois de plus sur ma clope, dont l'extrémité ardente brillait dans la nuit, la fumer remplissait mon corps d'une chaleur enivrante, j'étais accro.

Un silence était tombé sur la gare, les arbres avaient cessé de se balancer au rythme du vent et ici, les bruits de la route ne nous parvenais pas, le monde semblait retenir son souffle attendant sa réponse et comme pour imiter un mauvais effet de cinéma la rouge expira sa fumée, qui monta et disparu vers les étoiles.

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Hum, il voulait seulement s'en assurer, se rassurer, après tout lui aussi était là alors que ça place n'y était pas, j'aurais pu parier que le sens réel de cette phrase trahissait bien plus de la peur et de l'inquiétude vis-à-vis de moi que de la sureté et de la lucidité concernant son escapade nocturne dans des lieux privé, quoique la peur soit sensée, il ne faut pas la confondre avec la lâcheté, ou un refus d'assumer. Il me regarda encore une fois, de haut en bas, cela décrochait un sourire à Rebecca, un sourire carnassier, pas de ceux qu'on aime voir, son visage entier révélait sa pensée, elle avait conscience que le garçon n'était toujours sorti pour la simple (et bonne) raison qu'elle lui faisait peur, certainement une peur logique, viscéral, celle que les gens éprouvaient quand il ne cherchait pas à aller aux delà des apparences. Chose qui avait tendance à sortir la jeune femme de ses gonds, aux moins qu'il ait une bonne raison d'avoir, peur, autant leur donner des choses à raconter, elle tira une bouffée de fumé et avança d'un pas en sa direction. Il continua en lui demandant si elle n'avait pas peur de sortir comme ça, dans une tenue comme ça, la rouge hésita quelque seconde sur la phrase, c'était de l'inquiétude ou bien une forme de reproche, lui signalant que à partir de 20 heures les monstres devaient rester chez eux, à l'abri des regards ?

-Qu'est-ce que tu veux dire par là jeune homme, de nous deux c'est tout de même toi qui a l'air est qui a le plus de bonne raison d'être effrayé, tu ne trouves pas ? Sa voix était parfaitement calme, d'un ton neutre où pas un mot ne se différenciait de l'autre, ce qui en temps normal serait parfaitement passé...

Plus question de parler à une silhouette ombragé, la seule partie de sa phrase à laquelle elle aurait facilement répondu, c'était si elle avait peur. Non elle n'avait pas peur, après tout c'était son rôle de faire peur à la personne « normale ». Elle s'était avancée jusqu'à lui et le voyait maintenant, un gamin les yeux rivés au sol, pas bien vieux 16 maximum, quoiqu'elle n'avait pas attendu 16 ans pour faire n'importe quoi, mais bon elle avait ses raisons...

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Le jeune homme avec plus d'assurance que je ne l'aurais cru, leva les yeux dans ma direction les sourcils froncés. Choses qui d'ailleurs me posa un problème quelques secondes, pourquoi le gamin qui se cachait peureux derrière un mur, était là me fixant dans les yeux, sans crainte, plutôt même avec assurance et contrariété.

Avant et sans que je puisse réellement intervenir, le garçon me prenait ma cigarette à trois quarts consumé, à trois quarts consommés, puis il s'empara ensuite de mon paquet pourtant rangé dans ma poche. Cette fois-ci ce fut clairement du mépris que j'éprouvais à son égard, de quel droit, se permettait -il de me prendre ma cigarette et mon paquet, il avait beau faire le malin, j'étais loin d'être sans défense et il n'allait certainement pas recommencer, un geste comme celui-ci à mon encontre, sans bien y réfléchir. J'ai grandi avec un frère et si je ne voulais pas me faire marcher dessus, il fallait que je me batte. Et si ce soir je devais me battre ce serait sans soucie, je ne parierais pas sur ma « victoire » mais je ne laisserais pas le blondinet intacte. Il m'annonça avec assurance que désormais il n'avait plus peur, en un instant mon paquet de clope se retrouvait sur les rails.

Sans trop me soucier de l'autre idiot sur le quai je rejoignais mes cigarettes sur la voie, étudiant le paquet et les éventuelles dégâts qu'il aurait pu subir, il était intact par chance je passais ma main dessus pour en retirer la poussière et le fourrer dans ma poche, bien calé au fond, inaccessible.

L'autre me demanda mon nom, mais bien sûr, il ne voulait pas que je lui donne mon CV, que je lui fasse un bisou et m'excuse non plus ?! Je n'étais pas une de filles soumise à qui il parlait habituellement, il avait beau y mettre les formes, cela ne rimait à rien. C'est comme si vous insultiez quelqu'un pour après lui demander gentiment son petit nom, c'était débile. Tous comme son geste précédant qui n'avait pas lieu, d'être.

-Désolé de te décevoir petit, mais oui, ça me dérange, je ne vois absolument pas l'intérêt de te donner mon nom. Le ton n'était plus très neutre, j'aurais voulu certainement voulu qu'il le soit, mais il était sec.

Gare à nous

 

Haku & Rebecca

Ce garçon me sidérait totalement, au départ il semblait être un enfant apeuré, ensuite il était passé par le stade de personne sûr de lui et le voilà maintenant qui se « résignait » et allait s'asseoir sur la bordure des quais, me gratifiant d'un simple d'accord. On aurait presque pût croire à un problème psychotique.

Je prenais une cigarette et l'enflammait à nouveau, je savais que cela ne plaisait pas au garçon et alors ? Je crois même que j'en jouais, quelques parts...

Je me postais derrière lui, j'avais deux choix, où je laissais couler cette affaire et je continuais ma petite visite nocturne, où je questionnais le garçon laissant place à ma curiosité. Après deux inspirations je décidais de la questionner.

-Et sinon je peux savoir pourquoi d'un coup tu t'en es pris à moi ? C'était une question censée, pourquoi le jeune avait-il d'un coup changé de personnalité, sa mère ne lui avait elle donc pas appris à ne pas prendre les affaires qui ne lui appartenaient pas ? Question de respect, même les gens qu'on méprise, il faut les respecter.

Et puis une autre question la turlupinait que fessait il là à cette heure avancée de la nuit, avait il eut la même idée qu'elle ?

Gare à nous

Haku & Rebecca

Il y avait eu un blanc entre sa question et la réponse, moments de silence appréciable mais lourd de sens, un instant j'avais cru qu'il ne répondrait tout simplement pas. Il en aurait eu le droit, je ne le forçais pas. Il levait de nouveau les yeux vers moi et fessait référence à de mauvais souvenirs en lien avec la cigarette, enfin « chose dont elle semblait accro » sur ce point il avait raison, je portais bien trop d'importance à son paquet mais c'était plus fort que moi. J'éprouvais de la compassion pour lui quand je comprenais qu'il avait certainement était brulé à la cigarette, elle-même en avait une cicatrice mais, ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même.

Mais cela avait beau le déranger et le déstabiliser il aurait pu me demander juste de l'éteindre, je me serais certainement exécuté, pas sans question certes mais, tout de même et puis il avait délogé le paquet de cigarette de ma poche avec temps de facilité ... Peut-être qu'il était un habitué des vols à l'étalage.

-Tu aurais dû me demander de l'éteindre tout de suite ... Du bout des doigts j'éteignais l'objet des tensions. Toi aussi tu fais des petites visites nocturne, ses paroles étaient plus douces, plus amical, elle ne cherchait plus la provocation.

Je m'asseyais à côté de lui, maintenant c'était, lui qui allait me trouver étrange quoi, qu'il comprendrait certainement mon changement de réaction...

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Il préférait donc se balader la nuit, plutôt que dans la lumière du soleil, quand les gens étaient rentrés chez eux, seul. C'était une des raisons qui m'avait moi-même motivé, pouvoir déambulé dans ce lieu vide, habituellement si peuplé, c'était quand même un peu bête je dois l'avouer mais, pour moi cela avait un sens. Pas que je n'aime pas les foules, ou être avec des gens, non, mais de temps en temps être seule n'était pas plus mal, pouvoir réfléchir tranquillement... Lui seul ici et peu accueillant, ne devait pas vraiment aimer être entouré, peut être même qu'il était un peu agoraphobe sur les bords, qui-sait.

Le presque de sa réponse devait faire référence à moi, c'est vrai que j'avais brisé sa tranquillité quelques minutes auparavant et que je continuais en ne le laissant pas seul.

-Tu n'as pas eu trop de mal à rentrer ?

Question qui pouvait paraitre bête mais, le jeune homme était plus petit qu'elle et moi-même douée en escalade avais eu un peu de mal, alors il était logique que pour lui le portail soit encore pire à franchir non ?

Je mettais une main dans ma poche en quête de mon paquet, puis la retirais, vide. Par réflexe j'avais eu envie d'une blonde, puis j'avais réfléchi et ressortie ma main vide, me sentant bête quelques secondes.

Gare à nous

Haku & Rebecca

Le jeune homme m'annonça que non, qu'il était passé par la porte ...Par la porte réellement ? Et y'en à qui pendant ce temps-là s'emmer** à escalader une grille, dépriment. Mais bon, c'était un peu dans mes habitudes me compliquer la vie j'veux dire, c'est vrais pourquoi faire simple alors qu'on peut tout compliquer ? Passer par la porte c'est quand même bien moins, classe et moins théâtrale, bon c'est moins compliqué aussi.

-Tu n'as vu aucun employé rassure moi, cette porte n'est pas ouverte parce qu'il reste quelqu'un ici ?

Cette porte n'aurait pas dû être ouverte dans tout le cas et si elle était ouverte c'est qu'il restait certainement quelqu'un sur place, ou que quelqu'un avait oublié et au moment où il viendrait à s'en rappeler et viendrait la fermer, il les entendrait, dans les deux cas de figure possible, c'était mauvais pour eux. De mon côté je n'avais croisé personne employé ici et n'avais pas aperçu de voiture, mais mon chemin n'était pas le meilleur ne l'oublions pas...

Je me levais et observais la gare de fond en comble, cherchant la preuve d'une présence autre que nous, mais distinguer quelqu'un où quelque chose dans la nuit, j'ai connue mieux.

Gare à nous

   

Haku & Rebecca

Il secoua la tête, donnant à ma question, une réponse négative, il se levait comme moi quelques instants plus tôt et secouait la tête de nouveau il ne me rassura pas beaucoup, en effets il avait vu personne, « pour l'instant » ce qui ne faisait que renforcer ma pensée que nous pouvions croiser quelqu'un à tout moment. Trainer ici, était déjà une mauvaise idée à la base, alors s'éterniser ici, c'était pire.

Il me regardait puis dirigeait son regard vers une petite horloge au-dessus du panneau d'affichage, par réflexe je fessais de même, il était relativement peu tard, 23 heures dans un petit quart d'heures... C'était raisonnable, mais pas forcement pour un lieu comme celui-ci, même dans les rues, à cette heures-ci les gens commençaient à sortir...

Le jeune homme me gratifia d'un : « Il faudrait mieux partir » j'étais du même avis, le but du jeu n'était pas de se retrouver derrière les barreaux pour être rentré dans un lieu privé.

-Entièrement, mieux vaut maintenant plutôt que lorsque l'on aura plus le choix.

Il avait raison, c'était bien plus judicieux et puis, ils avaient profité du lieu un bon moment tout de même. De toute façon si quelqu'un se pointait maintenant je n'assumerais pas comme je l'ai fait la première fois, je suppose que j'essayerais de m'enfuir, histoire de rajouter délit de fuite, à la liste de mes « effractions ».

Partons d'ici

   

Haku & Rebecca

Il était encore une fois d'accore avec moi, eh bien tant mieux... Cette rencontre allait peut-être mieux se terminer qu'elle n'avait commencé après tout. Il m'adressa un « Tu passes par la porte cette fois ? », je ne savais pas trop où catalogué cette phrase, sarcastique ? Sérieuse ? Ou tout simplement est-ce une taquinerie à sa façon. Bah' peut importe, je ne m'en vexais pas, pas cette fois. Sauf que, même si je souhaitais passer par la porte, je devais absolument revenir sur mes pas pour récupérer mon sac, pas question de le laisser là, ce n'était qu'à quelques mètres à mon avantage.

-J'ai planqué mon sac là-bas je vais le chercher et je te rejoins !

Sans trop attendre la réponse ou la réaction du garçon, je me dirigeais d'un pas rapide, vers mes affaires, 2 minutes après, j'étais de retour à côté de lui, avec mon sac. J'avais dû passer devant la grille pour le récupérer, cela m'avais permis de voir une voiture garé devant la gare, enfin peut-être qu'elle était déjà présente à mon arrivé mais, que je n'y avais pas fait attention.

- Eh bien allons-y, j'te suis.